Géographie
La commune du RIBAY est au nord-est du Bas-Maine. Son bourg est à 6,5 km au sud-ouest de Javron-les-Chapelles, à 10 km au sud-est de Lassay-les-Châteaux, à 12 km au nord-ouest de Villaines-la-Juhel et à 19 km au nord-est de Mayenne1.
Le territoire est coupé sur tout son long par la RN 12.
Lieux-dits, écarts et quartiers
Le Grand Aulnay (orthographié Rond Aunay sur la carte de Cassini) ; la Cour (motte seigneuriale) ; la Cour Landais ; l'Oisillère ; la Champonnière ; l'Epinay ; Herbouet ; Chauvallon ; Le Buffet (Buffay sur Cassini) ; le Tertre, la Hayère; le Gué ; Coulion ; le Faburais ; la Touche ; Biry ; la Frette ; Ricordeau ; l'Ermitage, le Corbelet ; Maupas ; la Soutivière ; le Bourdonnais ; la Godardière ; la Métairie ; la Mare ; la Renaudière ; Ker Avray ; les Bas Bois ; la Laire ; le Mérite ; la Baumerie ; le Bois Bouvier ; le Plessis ; les Basses et les Hautes Frogeries ; le Val ; les Basses et les Hautes Monneries.
Toponymie
Selon la monographie communale de 1899, le toponyme serait issu du latin rubetum, « buisson »[réf. à confirmer]3, « roncier », végétation qui devait donc caractériser ce territoire.
Le gentilé est Ribayéen.
Histoire
Le bourg du Ribay, de par son emplacement stratégique sur l'antique axe Paris-Brest, prit logiquement un rôle de relais. Ainsi l'histoire du village est-elle très liée à cet important axe, qui encore aujourd'hui assure la survie des quelques commerces qui bordent la route.
Révolution
- Un cantonnement militaire s'installe dans le bourg afin de sécuriser la route de Paris (escorte des voitures). Ce qui n'empêche pas la chouannerie locale, menée par Rochambeau, d'agir, en témoignent trois faits marquants :
- L'attaque du cantonnement dans la nuit du 4 au 5 septembre 1795 durant laquelle la bande parvient entre autres à s'emparer des armes de la gendarmerie et d'une caisse de 450 livres.
- L'attaque de la malle-poste de Paris à Brest contenant une importante somme d'argent, le 29 mars 1795.
- Le 26 novembre 1795, les chouans s'emparent de trente bœufs du cantonnement.
- Le Ribay tient une place importante dans l'histoire de la «petite émigrée». C'est en effet ici que Françoise Gaudérian, jeune servante vendéenne, se perdit lors de la Virée de Galerne. Elle fut recueillie dans une auberge du bourg par Julien Thuault, le maire du Ribay, qui la cacha chez lui au hameau de Coulion. Cependant cette nouvelle arrivante ne passa pas inaperçue et finit par être dénoncée auprès du maire de Lassay qui l'emprisonna et la fit guillotiner le 6 mars 1794, en cette même ville. Elle repose désormais un peu à l'est de Lassay, à la «Lande des Malheureux», où fut construit un oratoire en mémoire de cette jeune fille perçue comme sainte par la population qui rapporta que quatre chevaux avaient eu du mal à transporter son corps.