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Le lavoir de Champfleur Traditional Geocache

This cache has been archived.

Atypick: La cache a disparue et je n'ai plus le temps de m'en occuper

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Hidden : 7/17/2016
Difficulty:
1.5 out of 5
Terrain:
1.5 out of 5

Size: Size:   small (small)

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Geocache Description:

      


.      La Congrégation des Sœurs Franciscaines s’installe à CHAMPFLEUR en 1836.
Sous l’impulsion et l’aide de l’Abbé FOUCHER, elle s’agrandit, se développe et compte jusqu’à une soixantaine de Sœurs au milieu du siècle dernier.
En novembre 1885 commence la construction du lavoir, séchoir, buanderie, boulangerie sous la direction de Monsieur ARNOULT, architecte départemental de l’Orne. Les travaux furent payés avec l’héritage de Sœur Marie Isabelle du fait de la mort de sa mère l’année précédente.
De la vente des biens et de l’argent placé, les Sœurs recueillent 60 000 F. Elles prélèvent sur cette somme 2 000 F pour doter l’église de nouveaux ornements. La construction du lavoir aurait donc coûté 58 000 F de l’époque.
Avant de décrire ce lavoir, quelques mots sur le linge, la lessive et les lavoirs.
L’usage du linge de corps et de maison pénètre de plus en plus dans les foyers bourgeois et aisés. Au XVIéme siècle, on commence alors à laver le linge. Dans le monde paysan, on s’habille encore de hardes et de chiffons. Les inventaires après décès témoignent de la pauvreté et de l’usure des vêtements.
Au XVIIéme siècle, le port du linge de toile est devenu courant.
Les détergents sont :Soit des cendres de plantes alcalines, Soit une décoction chaude de plantes (saponaire, eau de son)
On commence à voir des ateliers de blanchissage dans les villes qui utilisent de l’ammoniaque produite par la fermentation des urines, puis au XVIIIéme siècle arrive le chlore et la soude naturelle.
On trouve au XVIIIéme siècle une première génération de lavoirs. Pendant la révolution, on se préoccupe de restaurer et d’en offrir un nouveau aux ménagères.
Au XIXéme siècle, c’est devenu un espace public. On construit de beaux édifices, on améliore le confort des lavandières, plusieurs bacs, une cheminée, le exhaussement des bacs permettant de laver débout.
En cette fin de XIXéme siècle, rien de surprenant que l’on construise un lavoir à CHAMPFLEUR, et pourtant il présente au moins deux particularités :
1 - il est conventuel c’est-à-dire réservé à la communauté des sœurs alors que tous les autres sont publics, 2 – il est alimenté par les eaux des toitures du couvent alors que tous les autres utilisent soit un cours d’eau ou une source.
C’est un atelier professionnel de lavage de 26 m de longueur et 8 m de largeur construit sur 2 niveaux et entièrement fermé.


Le rez-de-chaussée comprend de nombreux postes de lavage qui reposent sur un plancher mobile de 12.50 m de longueur et de 7.00 m de largeur. Ce plancher mobile est suspendu au-dessus de l’eau par quatre chaînes qui s’enroulent sur quatre poulies fixées au mur. A l’intérieur du séchoir situé rigoureusement au-dessus du lavoir, quatre grandes manivelles, face à face, permettent par un calcul savant d’engrenage reliés aux poulies inférieures de monter ou descendre tout le plancher sans effort et l’adapter exactement au niveau de l’eau de lavage.
Le séchoir de même dimension que la lavoir comprend une dizaine de fil tendus sur toute sa longueur. De chaque côté, des volets bois à ouvertures variables assurent une bonne ventilation du local.
Une large échancrure dans la partie inférieure de la face nord du bâtiment assure la circulation de l’eau avec la douve de 30.00 m de long et de 5.00 m de large. A son extrémité Nord, un exutoire se déverse dans le réseau des eaux pluviales de la rue de la Barre et garantit un niveau maximum des eaux du lavoir quelles que soient les précipitations météorologiques.
A l’intérieur du lavoir, sur la paroi Sud, une porte montée sur un rail donne directement accès à la buanderie, puis au four à pain équipé d’un fumoir.
Cet atelier de lavage a été utilisé par les sœurs franciscaines jusqu’en 19..
En 1998, la commune en fait l’acquisition ainsi que du verger, entouré de murs, et de la ferme des sœurs où sont maintenant installés les ateliers municipaux.
Une partie du verger a été viabilisée en un lotissement qui porte le nom de lotissement du Verger. Les murs ont volontairement été conservés. Sur un côté du mur, subsistent en espalier quelques arbres fruitiers.
L’autre partie a été aménagée en espace vert.
En 2003, la commune a restauré à l’identique le lavoir et aménagé une bibliothèque municipale d’environ 100 m2 dans les locaux de la buanderie et du four à pain. Ce dernier a été conservé et restauré.
Cette restauration a reçu le prix régional 2004 des rubans du patrimoine.

 

 

 

 

 

Additional Hints (Decrypt)

rynrntahf roovatrv

Decryption Key

A|B|C|D|E|F|G|H|I|J|K|L|M
-------------------------
N|O|P|Q|R|S|T|U|V|W|X|Y|Z

(letter above equals below, and vice versa)