Les coordonnées ne correspondent pas à l’emplacement de la cache,
Mais au quartier où ont habité les membres de la famille Bollée.
Les habitations se situent toutes sur l’Avenue Bollée, anciennement route de Paris, l’une des principales artères du Mans, c’est sous le second empire, que vont s’installer les industries dans cette partie de la ville. Les Bollée vont modifier le paysage urbain du quartier et de la ville toute entière. C'est en 1842 qu'Ernest-Sylvain Bollée s'installe. On retiendra de ce "premier Bollée" d'illustres inventions, à savoir le bélier hydraulique et l'éolienne, il est également fondeur de cloches.
Parmi ses fils, Amédée-Ernest, reprendra la fonderie de cloches à la suite de son père et créera en 1873 la première automobile à vapeur : l'Obéissante puis la Mancelle, première voiture commercialisée "en série", elle a été produite à plusieurs exemplaires et sur commande. Auguste-Sylvain Bollée, fabricant d'éoliennes à la suite de son père. Et Ernest-Jules Bollée, qui reprit l'entreprise de béliers hydrauliques.
Puis viennent les nouvelles découvertes. Les frères Bollée (Amédée et Léon, les deux fils d'Amédée-Ernest) passent au moteur à explosion et font alors construire l'usine des Sablons. Grâce aux Bollée, l'avenue devient à l'image des grands industriels qui y règnent. Si les rues adjacentes sont peuplées d'ouvriers et d'usines, l'avenue conserve ses demeures luxueuses. De plus, les Bollée veulent investir dans la pierre. Ils choisissent l'avenue pour y bâtir selon leur gré les plus belles demeures d'époque de la ville.
N 48° 00.(A-D)(E-B)B
E 000° 11.F(E-B)C
Pour trouver A,B,C,D,E et F, il faut additionner les chiffres du numéro de l’habitation.
A. 
Première maison d’Ernest-Sylvain Bollée en 1842. Une belle demeure de style néo-renaissance avec des pilastres et des chapiteaux surprenant. Le blason de la façade présente les initiales « E-S-B » peut être entrelacé avec le « D », de son épouse née « Dylaur », le blason des fondeurs de cloches figure sur le côté droit. Cette demeure était équipée d’un « ascenseur hydraulique » imaginé par son propriétaire.
B. 
L'hôtel Victoria, seconde maison d’Ernest-Sylvain Bollée, qui a été détruit. Dans le grand jardin on pouvait y voir une éolienne. Un immeuble a pris sa place aujourd’hui.
C. 
Maison d’habitation « historique » de la famille Bollée, Ernest-Sylvain la fait bâtir pour son fils Amédée. La façade est clairement repérable avec l'usage de briques émaillées polychromes. La maison était attenante au premier garage automobile de voiture à vapeur au monde.
D. 
Habitation d’Amédée Bollée fils, curieusement incluse dans l’immeuble du Lycée Professionnel Joseph Roussel, les pièces des trois niveaux d’habitations sont encore visibles de l’intérieur.
E. 
Maison de Léon Bollée, déjà existante, il l’achète en 1901, il y vécut probablement jusqu’à son décès en 1913.
F. 
Maison de Camille Bollée, le petit frère d’Amédée fils et de Léon, photographe, il vécut dans cette maison comme en témoigne le blason qu’il avait fait réaliser sur la façade.