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Séisme provençal de 1909 EarthCache

Hidden : 6/24/2016
Difficulty:
2 out of 5
Terrain:
2 out of 5

Size: Size:   other (other)

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Geocache Description:


DESCRIPTIF EN FRANCAIS (FR) : (SEE ENGLISH DESCRIPTION (EN) BELOW)

QU'EST-CE QU'UN SEISME ?

Un séisme ou tremblement de terre est une secousse du sol résultant de la libération brusque d'énergie accumulée par les contraintes exercées sur les roches. Cette libération d'énergie se fait par rupture le long d'une faille, généralement préexistante.

Plus rares sont les séismes dus à l'activité volcanique ou d'origine artificielle (explosions par exemple). Le lieu de la rupture des roches en profondeur se nomme le foyer (ou hypocentre), et la projection du foyer à la surface est l'épicentre du séisme. Le mouvement des roches près du foyer engendre des vibrations élastiques qui se propagent, sous la forme de trains d'ondes sismiques, autour et au travers du globe terrestre, qui diminuent avec la distance au foyer. Il produit aussi un dégagement de chaleur par frottement, au point de parfois fondre les roches le long de la faille.

Il se produit de très nombreux séismes tous les jours mais la plupart ne sont pas ressentis par les humains. Environ cent mille séismes sont enregistrés chaque année sur la planète. Les plus puissants d'entre eux comptent parmi les catastrophes naturelles les plus destructrices. La grande majorité des séismes se produisent à la limite entre les plaques tectoniques (séismes interplaques) de la terre, mais il peut aussi y avoir des séismes à l'intérieur des plaques (séismes intraplaques).

La science qui étudie ces phénomènes est la sismologie et l'instrument de mesure principal est le sismographe. L'acquisition et l'enregistrement du signal s'obtiennent dans une station sismique regroupant, outre les capteurs eux-mêmes, des enregistreurs, numériseurs et antennes GPS, pour le positionnement géographique et le temps.

L'hypocentre ou foyer sismique peut se trouver entre la surface et jusqu'à sept cents kilomètres de profondeur (limite du manteau supérieur) pour les événements les plus profonds.

Les séismes tectoniques, dont fait partie le séisme de 1909, sont de loin les plus fréquents et dévastateurs. Une grande partie des séismes tectoniques a lieu aux limites des plaques, où se produit un glissement entre deux milieux rocheux. Ce glissement, localisé sur une ou plusieurs failles, est bloqué durant les périodes inter-sismiques (entre les séismes), et l'énergie s'accumule par la déformation élastique des roches. Cette énergie et le glissement sont brusquement relâchés lors des séismes.

Le relâchement de l'énergie accumulée ne se fait généralement pas en une seule secousse, et il peut se produire plusieurs réajustements avant de retrouver une configuration stable. Ainsi, on constate des répliques à la suite de la secousse principale d'un séisme, d'amplitude décroissante, et sur une durée allant de quelques minutes à plus d'un an.

Ces secousses secondaires sont parfois plus dévastatrices que la secousse principale, car elles peuvent faire s'écrouler des bâtiments qui n'avaient été qu'endommagés, alors que les secours sont à l'œuvre. Il peut aussi se produire une réplique plus puissante encore que la secousse principale quelle que soit sa magnitude.

Source

L'ECHELLE DE RICHTER

La puissance d'un tremblement de terre peut être quantifiée par sa magnitude, notion introduite en 1935 par le sismologue Charles Francis Richter. La magnitude se calcule à partir des différents types d'ondes sismiques en tenant compte de paramètres comme la distance à l'épicentre, la profondeur de l'hypocentre, la fréquence du signal, le type de sismographe utilisé, etc. La magnitude est une fonction continue logarithmique : lorsque l'amplitude des ondes sismiques est multipliée par 10, la magnitude augmente d'une unité. Ainsi, un séisme de magnitude 7 provoquera une amplitude dix fois plus importante qu'un événement de magnitude 6, cent fois plus importante qu'un de magnitude 5.

L'échelle étant le logarithme d'une amplitude, elle est ouverte et sans limite supérieure. Dans la pratique, les séismes de magnitude 9,0 sont exceptionnels et les effets des magnitudes supérieures ne sont plus décrits séparément. Le séisme le plus puissant mesuré, atteignant la valeur de 9,5, fut celui de 1960 au Chili.

Source

LE SEISME PROVENCAL DE 1909

Le séisme de 1909 en France, aussi appelé séisme de Lambesc, fait référence à un séisme de magnitude 6,2 sur l'échelle de Richter qui s'est produit dans le Sud-Est de la France et qui entraîna d'importants dégâts et destructions au sein des villes de Salon-de-Provence, Vernègues, Lambesc, Saint-Cannat, Rognes dans le massif de la Trévaresse en Provence (Bouches-du-Rhône) et Montpellier dans l'Hérault. C'est le tremblement de terre de magnitude la plus élevée enregistré en France métropolitaine depuis celui de Roquebillière le 20 juillet 1564. Il fut ressenti dans tout le Sud de la France et en Italie, de Gênes à Perpignan.

Le bilan humain fait état de 46 morts et 250 blessés. L'ampleur des dégâts matériels fut considérable puisque 3 000 constructions furent endommagées et ce pour un coût total de 2,2 milliards de francs.

L'origine de ce tremblement de terre se trouve dans le rapprochement de la plaque africaine (plus précisément de la plaque adriatique) en direction de la plaque eurasienne au nord et qui a pour conséquence le plissement de la croûte terrestre, à l'origine de l'érection des Alpes, et la formation de failles engendrant les séismes.

Depuis, aucune activité de forte ampleur n'a été observée. Classée en zone II, puis en zone 4 dans le zonage de 2011, soit à sismicité moyenne, cette région doit respecter les règles de construction parasismique.

Plusieurs secousses préliminaires se produisent à divers endroits de Provence : le 26 mai 1909, au Puy-Sainte-Réparade et le 28 à Saint-Cannat. Peu avant la secousse principale, le 11 juin, on remarque le comportement anormal d'oiseaux volant bas, avec des cris de frayeur, de chiens hurlant à la mort, et de chevaux piaffant.

Le 11 juin 1909, à 21h15, deux secousses très violentes ébranlent la Basse-Provence, et, plus particulièrement, l'est du département des Bouches-du-Rhône. La profondeur du tremblement de terre est évaluée à 10 kilomètres (Il s'agit là d'un séisme superficiel).

Le 14 juin, on fait état d'un bilan de 43 morts. Le 15 juin, le sous-secrétaire d'État au ministère de l'Intérieur, M. Mauzan, sous les ordres du ministre Clemenceau, visite les villages détruits.

Le 16 juin, le bilan est porté à 46 morts et plusieurs centaines de blessés. On évalue les dégâts, le 19 juin, à 15,5 millions de francs, dont 4,6 millions à Salon-de-Provence, 2 millions à Saint-Cannat et 1,55 million à Rognes.

Dans les semaines suivantes, des répliques, parfois violentes, surviennent, jetant l'effroi parmi la population : le 10 juillet, à Meyrargues, les 12, 13, 14 et 16 juillet à Puyricard, Arles, Lambesc, Marseille et Toulon.

La population, sous le choc, craint la violence des répliques et passe ses nuits à la belle étoile, sur les places ou dans les jardins publics, dans la crainte de l'effondrement de bâtiments. Ainsi, à Aix-en-Provence, « la place des Prêcheurs se remplit de gens dormant sur des matelas ».

Source

CONTEXTE GEOLOGIQUE ET TECTONIQUE DU SEISME DE 1909

Le contexte géologique et tectonique de cette partie de la Provence est relativement simple. La région est constituée de terrains mésozoïques ayant subi l'orogenèse pyrénéo-provençale (raccourcissement N-S avec formation de plis E-O, accompagnés de chevauchements, avec un maximum des déformations à l'Eocène). L'ensemble est recouvert en discordance par des terrains continentaux et marins de l'Oligocène et du Miocène. Ces terrains sont eux-mêmes impliqués dans une tectonique plicative et/ou chevauchante modérée mais réelle ; par exemple, les célèbres chaînons du Lubéron chevauchent le Miocène situé juste au Sud.

La géologie des environs du séisme telle que la représente les cartes géologiques 1/50.000 du BRGM (Salon de Provence et Pertuis) est assez simple : terrains oligocènes et miocènes relativement peu déformés présentant des pendages non nuls (mais faibles, et non indiqués sur les cartes géologiques, et localement forts au voisinage des failles) en discordance sur le Mésozoïque.

La seule faille cartée notable (susceptible d'être à l'origine du séisme de 1909) est connue sous le nom de la faille de la Trévaresse, au Sud du chaînon du même nom, faille qui met en contact de l'Oligocène (au Nord) et du Miocène (au Sud). Observer ou localiser en détail cette faille est difficile en raison des mauvaises conditions d'affleurement. Cette faille correspond à un dénivelé ; mais ce dénivelé topographique pourrait correspondre autant à une érosion différentielle plus faible au Nord (calcaire) qu'au Sud (sables et marnes) qu'à la manifestation de mouvements récents. La preuve de la difficulté de la localisation précise de cette faille est la non-continuité des tracés de la faille dessinés à la limite des cartes 1/50.000 de Salon de Provence et du Pertuis.

A LA RECHERCHE DE LA FAILLE ACTIVE RESPONSABLE DU SEISME DE 1909

Les sismologues de l'époque n'ont pas décrit de mouvements traduisant le jeu superficiel d'une faille. Aucun nouveau petit escarpement ou miroir visible n'ont été identifiés.

Les témoignages de l'époque montrent que (1) soit de tels mouvements superficiels n'ont pas eu lieu et que les mouvements à l'origine du séisme de 1909 n'ont eu lieu qu'en profondeur, (2) soit ces mouvements superficiels étaient trop faibles et avaient eu lieu dans des sites trop peu accessibles pour avoir été repérés à l'époque. Il est à noter que la nouvelle ligne du TGV Méditerranée passe à 4 km à l'Ouest de Lambesc. Les mesures ultra-précises de nivellement faites à cette occasion permettront de bien localiser la faille après son futur rejeu.

En l'absence de manifestation de surface, savoir quelle faille a joué lors du séisme de 1909, en particulier si c'était la faille de la Trévaresse ou une autre faille moins visible, a été un véritable "jeu de piste".

1er Indice : la forme allongée des isoséistes

Les isoséistes sont des courbes d'égale intensité sismique. Les chercheurs déterminent d'abord l'intensité du séisme en différents lieux d'après les dégâts qu'ils observent et les témoignages qu'ils recueillent. Les valeurs obtenues sont ensuite reportées sur une carte. Les zones de même valeur sont délimitées par des courbes : les isoséistes.

Les isoséistes délimitent des zones allongées, orientées ONO-ESE, ce qui suggère que la faille responsable du séisme ait cette orientation. Or, cette orientation est celle de la faille de la Trévaresse.

2ème Indice : une rupture de pente et un "scarplet" dans la zone de la faille de la Trévaresse

Les lignes isoséistes entourent la chaîne de la Trévaresse, bombement anticlinal post-Miocène long de 15 km. Une pente raide, haute de plusieurs dizaines de mètres, marque le flanc Sud de ce pli. À sa base, un escarpement plus raide, avec, localement une "marche d'escalier" fraîche (un scarplet frais) faisant face au Sud, pourrait correspondre à l'émergence en surface de ruptures co-sismiques successives. La dernière de ces ruptures aurait pu se produire en 1909 mais aurait été trop faible pour être remarquée par les observateurs de l'époque. L'ensemble de ces données morphologiques permettent de proposer que le séisme de 1909 ait réactivé une faille à pendage Nord située sous l'anticlinal de la Trévaresse, au voisinage du tracé cartographique de la Faille de la Trévaresse.

3ème Indice et quasi-preuve : les études en tranchées paléo-sismologiques

Quand aucun affleurement naturel ne permet d'étudier en détail ce qui se passe sur le tracé d'une faille (ou d'une supposée faille), on effectue une ou des tranchées qui permettent d'identifier des petits décalages de terrains masqués par le sol, de remarquer des variations d'épaisseurs de sédiments (ou d'éboulis) montrant un jeu syn-sédimentaire de la faille, de trouver des niveaux "datables" (par exemple des paléosols riches en matière organique datables par la méthode 14C) pour estimer des vitesses moyennes des déformations...

Les études précédant le creusement de la tranchée ne doivent pas se contenter d'étudier quelques mètres de part et d'autre de la faille majeure supposée, car souvent des failles annexes se « greffent » sur la faille majeure et peuvent affleurer à quelques dizaines ou centaines de mètres de la faille principale. Après des études poussées de topographie, géophysique… de détail, les équipes de sismologie de Marseille et de Grenoble (coordonnées par Dominique Chardon, du CEREGE ont proposé que deux failles annexes se raccordent à la branche principale de la faille de la Trévaresse, et que c'était l'une d'elle (Faille EF) qui avait probablement rejoué lors des séismes les plus récents, dont celui de 1909. Ils ont fait effectuer une tranchée perpendiculaire au tracé supposé de la "faille EF", située à 400 m au Nord de la branche principale de faille de la Trévaresse. Cette tranchée de 50 m de long permet de voir que cette "faille EF" correspond en fait à quatres mini-failles. Et dans trois ce ces quatre mini-failles, des terrains d'âge tortonien (Miocène supérieur datant de –11 à –6 Ma) chevauchent des terrains datant du Quaternaire récent (cône alluvial). Le secteur de la faille de la Trévaresse est bien une zone de faille active !

SYNTHESE

La figure suivante résume la géologie de l'Ouest provençal, et en particulier localise les chevauchements actifs (ou récents), les axes anticlinaux actifs (ou récents), le paléo-tracé de la Durance, l'épicentre du séisme de 1909... Cette figure montre aussi une coupe N-S à travers la faille de la Trévaresse, coupe qui propose que cette faille active soit une émergence de rampe. Selon cette interprétation, la surface de glissement basal de la rampe avant l'émergence correspondrait soit au Trias supérieur, soit au Crétacé basal.

Source

Autres sources

LE VIEUX VERNEGUES

Dans cette tragédie, intéressons-nous plus particulièrement au vieux village de Vernègues, ou du moins ce qu'il en reste.

Avant sa destruction, le vieux village se trouvait sur la pointe SE du plateau du Grand Puech.

Point de départ de l’histoire de Vernègues, le plateau du Grand Puech est un vaste espace dégagé qui domine la vallée de la Durance. Il fut le lieu privilégié de l’occupation humaine depuis l’époque néolithique. La nécropole rupestre de Saint Saëns et Saint Abdon, au Nord-Ouest du Grand Puech, est aujourd'hui le plus ancien témoignage du début du Moyen Âge à Vernègues.

La table d’orientation installée sur l’ancien moulin offre une vue panoramique allant de la Montagne Ste Victoire jusqu’à l’Etang de Berre.

Du point de vu sédimentologique, ce grand plateau est coiffé par un des rares pointements de Tortonien marin (7 à 12 millions d'années), une formation d'une vingtaine de mètres d'épaisseur de biocalcarénite (roche constituée de sables calacires coquillers, à grains supérieurs à 2 mm) à texture vacuolaire, rousse en surface, mais gris verdâtre en profondeur, là où la roche est saine. On y observe une stratification oblique et entrecroisée, et l'accumulation de nombreux fragments de coquillages, ce qui témoigne à l'époque d'un environnement littoral peu profond, agité par les courants, sous climat chaud.

Source

Comme ici, on retrouve ce type roche en position dominante aux Baux-de-Provence, avec un calcaire coquiller un peu plus ancien (Burdigalien - 16 à 20 millions d'années). Egalement, cette roche est exploitée à Rognes, comme pierre de taille.

Du point de vu tectonique, toute la région est traversée par un train de failles de direction globalement SO-NE (ci-dessous), et certaines d'entre elles délimitent le plateau du Grand Puech, avec une zone de fragilité au droit du château de Vernègues.

Bien qu'aucun mouvement lié à ces failles n'ait été constaté suite au séisme, la terre a tremblé et les constructions se sont écroulées. Et le château était en première ligne.

On constatera l'effondrement du château, et la destruction de la quasi-totalité des maisons, entrainant deux morts. Le village a depuis été rebâti plus bas.

POUR VALIDER CETTE EARTHCACHE

Pour se conformer aux directives éducatives des Earthcaches, vous devez répondre aux questions suivantes, ce qui peut nécessiter quelques recherches sur le terrain, ou sur internet (voir descriptif géologique ci-dessus et sources associées).

Loguez cette Earthcache "Found It" et envoyez-nous vos réponses soit par mail via notre profil, soit par la messagerie géocaching (message center), nous vous contacterons en cas de problème. Tout log sans réponses consécutives sera effacé :

Q1 : Dans le descriptif de la page ci-dessus, on parle de la "faille EF" qui est la faille active du séisme provençal de 1909. Quel est le vrai nom de cette faille ? (il faut rechercher le texte source sur internet pour le trouver).

1- Aux coordonnées de la earthcache (N43°41.381 E05°10.015), vous trouverez un panneau explicatif du séisme de 1909 à Vernègues (photo ci-dessous). Vous y trouverez les réponses aux questions Q2 et Q3 :

Q2 : Quels sont les 2 éléments rajoutés sur les vieilles bâtisses de la région, à la suite su séisme ?

Q3 : Qu'est-il arrivé au fils du garde de la commune ?

2- Suivez le sentier qui monte vers le plateau, en direction de l'étape 1 (N43°41.419 E05°10.069), située au pied de l'ancien château, et à un endroit où s'accumulent de nombreux gros blocs, témoins de l'éboulement des constructions qui constituaient le vieux village de l'époque, avant le séisme. Cette zone, témoin direct du séisme provençal de 1909, est caractéristique.

Q4 : Au fond de la cavité ainsi créée, estimez le diamètre du gros bloc posé au fond (photo ci-dessous à l'endroit de la croix rouge).

Q5 : Observez bien ce bloc, et les blocs alentours. Ils sont constitués par la formation de calcaire bioclastique du Tortonien marin (description ci-dessus). De quels coquillages (ou autres fossiles de faune ou flore) sont-ils constitués ? Citez-en au moins 2.

3- Facultatif : Prenez une photo de vous ou de votre GPS avec les ruines du château ou du village en arrière plan, ça nous fera plaisir, et ça validera votre passage sur le terrain.

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ENGLISH DESCRIPTION (EN) :

WHAT IS AN EARTHQUAKE ?

An earthquake or earthquake is a shaking of the ground caused by the sudden release of energy accumulated by the stresses on the rocks. This release of energy is by rupture along a fault, usually existing.

Less common are due to earthquakes or volcanic activity of artificial origin (eg explosions). The place of the breaking of deep rocks is called the home (or hypocenter), and the projection of the surface is home to the earthquake's epicenter. The movement of the rocks near the fireplace creates elastic vibrations propagated under the train form of seismic waves, around and through the earth, which decrease with distance to the home. It also produces heat generation by friction at the point of sometimes melt the rocks along the fault.

It very occurs many earthquakes every day but most are not felt by humans. Hundred thousand earthquakes are recorded each year on the planet. The most powerful of them are among the most destructive natural disasters. The vast majority of earthquakes occur at the boundary between tectonic plates (inter-plate earthquakes) of the earth, but it can also be earthquakes within plates (intraplate earthquakes).

The science that studies these phenomena is seismology and the main measurement instrument is the seismograph. The acquisition and recording of the signal are obtained in a seismic station grouping, besides the sensors themselves, recorders, scanners and GPS antennas for the geographical location and time.

The hypocenter or seismic home can be between the surface and up to seven hundred kilometers of depth (limit of the upper mantle) to the deepest events.

Tectonic earthquakes, which include the 1909 earthquake, are by far the most frequent and devastating. Much of tectonic earthquakes occurs plate boundaries, where a shift between two rocky environments occurs. This shift, located on one or more faults, is blocked during inter-seismic periods (between earthquakes), and energy is accumulated by the elastic deformation of rocks. This energy and slippage are suddenly released during earthquakes.

The release of the stored energy is generally not a single jolt, and there may be several adjustments before finding a stable configuration. Thus, there is replicas after the main shock of the earthquake, of decreasing amplitude, and over a period ranging from a few minutes to over one year.

These aftershocks can be more devastating than the main shock, because they can bring down the buildings that had been qu'endommagés, as rescuers are at work. It can also produce a powerful aftershock yet that the main shock of whatever magnitude.


Reference

THE RICHTER SCALE

The power of an earthquake can be quantified by its magnitude, a concept introduced in 1935 by seismologist Charles Francis Richter. The magnitude is calculated from different types of seismic waves, taking into account parameters such as distance to the epicenter, the depth of the hypocenter, the signal frequency, the type of seismograph used, etc. The magnitude is a logarithmic continuous function: when the amplitude of the seismic waves is multiplied by 10, the magnitude increases by one. Thus, a magnitude 7 earthquake will cause a magnitude ten times greater than a magnitude 6 event, a hundred times larger than a magnitude 5.

The scale is the logarithm of amplitude, it is open and no upper limit. In practice, the earthquakes of magnitude 9.0 are exceptional and the effects of higher magnitudes are not described separately. The most powerful earthquake measured, reaching the value of 9.5, was the 1960 in Chile.

Reference

THE PROVENCAL EARTHQUAKE IN 1909

The 1909 earthquake in France, also called earthquake Lambesc, refers to an earthquake measuring 6.2 on the Richter scale occurred in the South East of France and which brought significant damage and destructions in the cities of Salon-de-Provence, Vernègues, Lambesc Saint-Cannat Rognes in the massive Trévaresse en Provence (Bouches-du-Rhône) and Montpellier Hérault. This is the earthquake highest magnitude recorded in metropolitan France since the Roquebillière July 20, 1564. It was felt throughout the South of France and Italy, from Genoa to Perpignan.

The human toll reported 46 dead and 250 wounded. The extent of damage was considerable since 3000 buildings were damaged and a total cost of 2.2 billion francs.

The origin of this earthquake is in the approximation of the African plate (specifically the Adriatic plate) towards the Eurasian plate to the north and which results in the folding of the earth's crust, causing the erection of the Alps, and faulting generating earthquakes.

Since then, no significant amount of activity was observed. Classified in zone II and zone 4 in the zoning of 2011, average seismicity in this area must comply with the seismic building regulations.

Several preliminary tremors occur at various locations in Provence: May 26, 1909, in Le Puy-Sainte-Réparade and 28 in Saint-Cannat. Shortly before the main shock on June 11, one notices the unusual behavior of birds flying low, with fear of screaming, dogs howling at death, and prancing horses.

June 11, 1909, at 21:15, two very violent shaking shake Lower Provence, and, in particular, is the department of Bouches-du-Rhône. The depth of the earthquake is estimated at 10 kilometers (This is a shallow earthquake).

On June 14, it reported a balance of 43 dead. On June 15, Deputy State Secretary, Ministry of Interior, Mr. Mauzan, under the orders of the Minister Clemenceau, visited destroyed villages.

On June 16, the balance sheet is increased to 46 dead and hundreds injured. the damage is assessed, 19 June, to 15.5 million francs, including 4.6 million in Salon-de-Provence, 2 million in Saint-Cannat and 1.55 million in Rognes.

In the following weeks, replicas, sometimes violent, occur, casting terror among the population: on 10 July, in Meyrargues, 12, 13, 14 and 16 July in Puyricard, Arles, Lambesc, Marseille and Toulon.

The population in shock, fear the violence replicas and spends his nights under the stars, squares or in public parks, in fear of the collapse of buildings. Thus, in Aix-en-Provence, "Preachers of the square fills with people sleeping on mattresses."

Reference

GEOLOGICAL AND TECTONICAL CONTEXT OF THE 1909 EARTHQUAKE

The geological and tectonical context of this part of Provence is relatively simple. The area consists of Mesozoic land affected the Pyrenean-Provencal orogeny (N-S shortening training with E-O folds, accompanied overlaps with a maximum deformation in the Eocene). The set is unconformably overlain by continental and marine lands of the Oligocene and Miocene. These lands are themselves involved in a plicative tectonic and / or overlapping moderate but real; for example, the famous links of the Luberon overlapping Miocene located just south.

The geology of Earthquake as represented by geological maps 1 / 50.000 BRGM (Salon de Provence and Pertuis) is quite simple: Oligocene land and Miocene relatively little deformed with nonzero dips (but small, not shown on the geological maps, and locally strong in the vicinity of faults) unconformably the Mesozoic.

The only notable flaw Cartee (likely to be the cause of the 1909 earthquake) is known as the Trevaresse fault, southern link of the same name flaw that connects the Oligocene (the Nord) and Miocene (in the South). Observe or locate in detail this issue is difficult because of the poor conditions of outcrop. This fault corresponds to a vertical drop; but topographic elevation could correspond both to a lower differential erosion in the North (limestone) and South (sand and marl) as the manifestation of recent movements. The proof of the difficulty of the precise location of this fault is non-continuity of the traces of the fault-drawn boundary maps 1 / 50,000 of Salon de Provence and Pertuis.

IN SEARCH OF ACTIVE FAULT AT THE ORIGIN OF THE 1909 EARTHQUAKE

Seismologists at the time did not describe movements reflecting the superficial play of a hole. No new or small escarpment visible mirror have been identified.

The testimonies of the time show that (1) is of such surface movements have occurred and the movement behind the 1909 earthquake occurred at depth, (2) those movements superficial were too weak and were held in too few accessible sites have been identified at the time. Note that the new TGV Méditerranée line changes to 4 km west of Lambesc. The ultra-precise measurements of leveling made on that occasion will locate the fault well after his future replay.

In the absence of surface manifestation know which fault has played during the 1909 earthquake, especially if it was the fault of the Trévaresse or other less visible flaw was a real "treasure hunt".

1st Index : the elongated shape of isoseists

Isoseists are of equal seismic intensity curves. The researchers first determine the intensity of the earthquake in different places according to the damage they observe and the evidence they collect. The values obtained are then plotted on a map. The areas of the same value are defined by curves: the isoseists.

Isoseists delimit elongated zones, oriented WNW-ESE, suggesting that the fault responsible for the earthquake have this orientation. However, this orientation is the Trevaresse fault.

2nd Index : a slope failure and a scarplet in the Trevaresse fault area

The isoseismal lines around the Trevaresse chain convexity anticline long post-Miocene 15 km. A steep, high tens of meters, marks the southern flank of this fold. At its core, a steep escarpment with locally a "staircase" fresh (fresh scarplet) facing the South, could correspond to the surface emergence of successive co-seismic ruptures. The last of these breaks have occurred in 1909 but was too small to be noticed by contemporary observers. All these morphological data allow to propose that the 1909 earthquake has reactivated a dip in North flaw beneath the Trevaresse anticline, near the route map of the Trevaresse Rift.

3rd Index and quasi-proof : the paleo-sismological trenches studies

When no natural outcrop permits to study in detail what is going on the path of a fault (or a supposed flaw), is carried out or trenches that identify small land shifts masked by ground, noticed variations in sediment thickness (or scree) showing a syn-sedimentary game of the fault finding "datable" levels (eg rich in palaeosols datable organic matter by 14C method) to estimate average speeds deformations ...

Studies preceding the trenching should not just study a few meters either side of the major fault supposedly because often related flaws will "piggyback" on the major fault and can be flush with tens or hundred meters from the main fault. After extensive studies of topography, geophysics ... retail, Marseille and Grenoble seismology teams (coordinated by Dominique Chardon, CEREGE proposed that two annexes faults are connected to the main branch of the Trevaresse fault, and it was one of it (EF Fault), which had probably replayed during the most recent earthquakes, including that of 1909. They perform a trench perpendicular to the assumed route of the "EF fault", 400 m North of the main branch of fault Trévaresse. this trench 50 meters long can be seen that this "EF fault" actually corresponds to four mini-faults. And in three that the four mini-faults, areas of Tortonian age (Late Miocene dating from -11 to -6 My) overlapping land dating from the late Quaternary (alluvial fan). the area of ​​the Trevaresse fault is an active fault zone !

SYNTHESIS

The following figure summarizes the geology of Provence West, particularly locates assets overlaps (or recent), anticlinal axes assets (or recent), the paleo-trace of the Durance, the epicenter of the 1909 earthquake... this figure also shows a section through the N-S Trevaresse fault, cut that offers this active fault is a ramp emergence. Under this interpretation, the basal sliding surface of the ramp before the emergence correspond either to the Triassic or the basal Cretaceous.

Reference

Other reference

THE ANCIENT VERNEGUES

In this tragedy, have a look at the old village of Vernègues, or at least what remains of it.

Before its destruction, the old village was located on the SE edge of the Grand Puech plateau.

Starting point in the history of Vernègues, the Grand Puech plateau is a vast open space that dominates the Durance valley. It was the privileged place of human occupation since the Neolithic period. The rock necropolis of Saint Saens and Saint Abdon northwest of Grand Puech, is now the oldest evidence of the early Middle Ages in Vernègues.

The orientation table installed on the former mill offers panoramic views from the Montagne Ste Victoire to the Etang de Berre.

The sedimentological point of view, this large plateau is capped by a rare outcrops of marine Tortonian (7 to 12 million years), training of about twenty meters biocalcarénite thickness (rock composed of sand calacires coquillers, to greater than 2 mm grains) vacuolar texture, red surface, but deep greenish gray, where the rock is healthy. We observe an oblique and cross-bedded, and the accumulation of many fragments of shells, indicating at the time of a shallow coastal environment, agitated by currents in warm climates.

Reference

Like here, we find this rock dominant in Les Baux-de-Provence, with a shell limestone slightly older (Burdigalian - 16-20 My). Also, this rock is exploited in Rognes as construction stone.

Saw the tectonic point, the whole region is crossed by a train trending faults overall SW-NE (below), and some of them define the set of Grand Puech, with a fragile zone at the Vernègues castle.

Although no movement related to these faults had been found after the earthquake, the earth shook and buildings collapsed. And the castle was the first.

We see the collapse of the castle, and the destruction of almost all the houses, causing two deaths. The village has been rebuilt in 1911.

TO VALIDATE THIS EARTHCACHE

To comply with the educational guidelines of Earthcaches, you must answer the following questions, which may require some research directly on the spot, or on the internet (see geological description above and related references).

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Q1 : In the description of the earthcache above, we talk about the "EF fault" that is the active fault of the 1909 earthquake in Provence. What is the real name of this fault ? (you have to look for the source text on the internet to find it).

1- At the earthcache coordinates (N43°41.381 E05°10.015), you will find an explanatory panel of the 1909 earthquake in Vernègues (picture below). You'll find answers to questions Q2 and Q3 :

Q2 : What are the two items added on the old buildings in the region, after the earthquake ?

Q3 : What happened to the son of the town guard ?

2- Follow the path up to the plateau in the direction of step 1 (N43°41.419 E05°10.069), at the bottom of the castle, and a place where many accumulate large blocks, witnessed the collapse of buildings that made up the old village at the time, before the earthquake. This area is characteristic of the 1909 earthquake in Provence.

Q4 : At the bottom of the cavity thus created, estimate the diameter of the large block placed at the bottom (picture below, the place with the red cross).

Q5 : Observe this block and surrounding blocks. They consist of bioclastic limestone of the Tortonian rocks (description above). What shells (or other fauna or flora fossils) they consist ? List at least 2.

3- Optional : Take a picture of you or your GPS with the ruins of the castle and village in the background, it will be a pleasure for us, and it will validate your presence on the spot.

Additional Hints (No hints available.)