Les maisons de béates
A partir de 1670, sous l'impulsion d'Anne-Marie Martel, des jeunes filles étaient formées par des religieuses au Puy-en-Velay pour enseigner le catéchisme aux enfants dans les coins les plus reculés de la Haute-Loire. On les appellera plus tard les béates. Celles-ci étaient envoyées dans les hameaux, sur leur demande, et hébergées dans l'assemblée construite par les villageois.
En plus du catéchisme, bien souvent elles enseignaient la lecture, l'écriture et le calcul. Le soir, elles apprenaient aux fermières l'art de la dentelle. Les lois Jules Ferry en 1881 qui ôtaient aux béates le droit d'enseigner signèrent la fin de cette institution, qui ne s'était toutefois développée qu'en Haute-Loire. Les dernières béates ont exercé jusque dans les années 1960.
A ce jour, certaines maisons de béates gardent leur fonction d’assemblée, d’autres sont devenues lieu d’habitation, gîte, maison privée ou appartiennent à la communauté et sont transformées en lieux de réunion. On peut encore facilement reconnaître ces maisons de construction simple au centre des villages ou hameaux grâce à leur petit clocheton.
La cache est située à proximité d'un élément typique des maisons de béates.