Léon Joseph Chavalliaud, né à Reims au 47, rue de Châtivesle, le 29 janvier 1858, décédé à Boissy-sans-Avoir (Seine-et-Oise) le 5 février 1919.
Son père, Léonard Chavalliaud était né à Saint-Goussaud (Creuse). Il avait quitté son village en 1840 pour chercher du travail. Il s'était d'abord fixé à Reims où il se maria en 1841, puis à Mourmelon où il tenait un hôtel. Il eut 14 enfants. Son fils Léon, le sculpteur, est le onzième de ses 14 enfants.
Léon Chavalliaud est apprenti modeleur dans l’atelier Bulteau à Reims, rue Buirette, embauché, vers l'âge de quatorze ans, dans le clan des modeleurs, mouleurs, metteurs au point occupés aux travaux d'églises qui constituaient la spécialité de la maison.
Il entre à l’école des beaux-arts de Paris à l'aide d’une bourse de la ville. Il y est l’élève d'Alexandre Falguière, de François Jouffroy en 1878, et surtout de Louis Auguste Roubaudnote . Après avoir travaillé en 1880 aux Cariatides de la façade sur cour de l’hôtel de ville de Reims. Il acquiert une réputation grâce à ses bustes.(Les cariatides qui ornaient l’Hôtel de Ville ont été détruites dans l’incendie de 1917. Par contre, on peut toujours admirer, bien que mutilées, celles qui ornent la façade de l’hôtel Georget, 43, rue de Talleyrand.)
Chavalliaud reçut le Second Grand-Prix de Rome, en 1886 avec le sujet : Tobie retirant le poisson de l'eau.(Visible au Musée des beaux-arts de Reims)
Le Salon de 1891 lui valut une médaille; celui de 1892 fit valoir un Monument de la fédération bretonne-angevinenote et la statuette du jeune M. Melchior de Polignac.
Il fit un voyage d'études en Italie pour se perfectionner au contact des œuvres des grands maîtres puis il partit pour l'Angleterre en 1892, où il réside quinze ans à Brixton un quartier de Londres.
Il travaille occasionnellement pour Farmer & Brindley et expose à la National Gallery et à la Walker Art Gallery de Liverpool. Parmi ses œuvres les tombeaux de personnages importants, les monuments exécutés pour les cathédrales de Lincoln, d'Ely, de Winchester, de Chichester et dans de nombreuses chapelles et églises. Comme il était très apprécié pour la ressemblance exacte de ses sujets, il fut très demandé pour exécuter les bustes des grands hommes tels Gladstone, Lord Roberts, etc.. Puis, pour le Conservatoire de Botanique de Liverpool il exécuta la commande de huit statuts en marbre : Christophe Colomb, Gérard Mercator,Capitaine Cook, Carl von Linné, Prince Henri, Le Nôtre, Darwin et Parkinson. Enfin, il ne faut pas oublier la statue de la grande tragédienne anglaise, Sarah Siddons, idole des foules que l'on peut voir à Paddington Green à Londres, dont l'exécution lui fut confiée à la suite d'un grand concours ou prirent part 21 artistes en 1897.
Il revint à Reims en 1907. Là, il composa la statue de Dom Pérignon. Cette œuvre qui est exposée dans l'abbaye d'Hautvillers fut médaillée au Salon des Artistes Français en 1910. Pour incarner ce célèbre moine il avait choisi la figure de bon vivant de son père. Il fit dans sa ville natale de nombreux bustes de personnalités, notamment celui du Docteur Langlet, Maire de Reims pendant la Grande Guerre.
Il épouse Marie Julienne Rousseau.
Il est inhumé au Cimetière du Nord à Reims en 1923.
La cache se trouve aux coordonnées suivantes : N 49° A B C E 004° D E F A = Temps vécu à Brixton B = Marne C = Dernier chiffre de l'année de son retour à Reims D = Dernier chiffre de l'année d'inhumation au Cimetière du Nord E = Nombre d'enfant F = Age + 3 Second Grand-Prix de Rome Coordonnées de la cache relevées avec un Smartphone.