Cette cache se situe non loin des ruines du château de Montsalvy ( l’accès y étant interdit) En parcourant les routes alentour vous aurez plusieurs vues sur celui-ci et vous pourrez vous garer au pied de la cache. Bonne découverte ...
Le château de Montsalvy, dont il ne subsiste que des pans de murs, a appartenu aux chanoines du chapitre de St Salvy, seigneurs de Montsalvy. Son histoire fut mouvementée. En 1294, le prieur Abric y fut assassiné. En 1333 il y eut un vol retentissant. La sentence du tribunal fut «trompetée», le voleur condamné et pendu. À proximité, les chanoines possédaient une garenne, un lieu de chasse. Un lieu-dit porte encore aujourd'hui le nom de La Garenne. Pendant la guerre de cent ans, Albi redoutait l'arrivée des Anglais. Dès qu'une rumeur les annonçait du côté de Puech de Gozon, on envoyait de nuit, deux jeunes gens pour s'en assurer. Cette expédition périlleuse leur rapportait trois sous chacun. Le château, jugé alors hors d'état de résister aux envahisseurs, fut démantelé.
Les commissaires du roi obligèrent les habitants de Montsalvy à se mettre à l'abri à Albi et leur demandèrent de les aider à «clôturer la ville». Ce qu'ils refusèrent. Un procès s'en suivit. Il dura deux ans. La forteresse fut restaurée au siècle suivant et joua un rôle pendant les guerres de religion. Le château devint le théâtre sanglant d'escarmouches entre protestants et catholiques.
1595 : les habitants se rallient à Henri IV Lui et ses comparses tuèrent tous les religieux. Le capitaine catholique Teyssier accourut et chassa de Bages de Montsalvy. Le château redevint catholique en 1584. Le conseil de guerre de «La Ligue» siégeant à Albi signifia alors au chapitre de St Salvy sa volonté de mettre en place un système de protection du château. Les chanoines suggèrent au Conseil de solliciter «ceux qui avaient des biens dans la Seigneurie», indiquant qu'ils étaient prêts à contribuer aux dépenses et que si l'on voulait démanteler le fort, ils y consentaient. Ce qui fut fait. En 1595, les habitants de Montsalvy se rallièrent à Henri IV. Grâce à l'Edit de Nantes, la liberté de culte s'installe. À sa révocation, par crainte de soulèvements, les habitants des contrées protestantes sont désarmés. Ceux de Montsalvy remettent leurs armes à Philippe Meut, alors consul de Montsalvy. Extrait de "LA DEPECHE" par MicheL PAILLE.