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Communes d'Ille et Vilaine : SAINT GONDRAN Multi-Cache

Hidden : 3/27/2016
Difficulty:
1.5 out of 5
Terrain:
1.5 out of 5

Size: Size:   regular (regular)

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Geocache Description:



Les communes d'Ille-et-Vilaine est une série de caches particulières construites grâce à la collaboration entre les géocacheurs.

En Ille-et-Vilaine, il y a 353 communes, à vous de jouer...

Pour réserver votre commune, mettre à jour votre contribution sur cette carte et faire entrer votre cache dans la liste des signets, merci d'envoyer un mail à cette adresse dédiée à la série :
communes.illeetvilaine@gmail.com

La liste des communes disponibles est ici

Nous sommes heureux d'étendre à l'Ille-et-Vilaine, l'idée originale d'ATMO Studio. La première série "Les communes de Vendée" est née non loin de La Roche sur Yon, à Nesmy.


SAINT GONDRAN

 

En venant de Condate (Rennes), prenons l'ancienne route de Saint-Malo, jusqu’à l’embranchement de Montgerval. Nous emprunterons sur notre gauche la D27 qui a remplacé la vieille voie romaine de Condate à Corseul. Par Gévezé et la déviation qui efface Langouët, nous arrivons à un embranchement situé à un kilomètre environ à l’est de la Chapelle Chaussée. Sur notre droite, nous virons par la D80 qui nous mène aussitôt à Saint-Gondran.

 

Situé dans l’ancien évêché de Saint-Malo, la commune est à une altitude de 105 mètres. Elle est installée sur l’ancienne voie romaine reliant Rennes à Dinan. Son existence est attestée par une borne kilométrique dédiée à l’empereur Tetricus (268-273), qui est conservée au musée archéologique de Bretagne à Rennes. Elle est gravée des mots : C Pio – Esuvi – o Teir – ico no – bil Caes – C R (Caio Pio Esuvio Telrico Nobilissimo Caesari Civitas Redonum).

 

Saint-Gondran était, semble-t-il, en 1202, la chapelle d’un hôpital dépendant de la paroisse de Tinténiac, et relevant comme celle-ci de l’abbaye faisant état d’un différend réglé par l’évêque de Saint-Malo, Pierre Giraud.

Prieuré dépendant du monastère des bénédictines de Saint-Georges jusqu’à la Révolution, Saint-Gondran fut de nouveau paroisse après le Concordat de 1803, puis rattaché en 1814 à la paroisse de La Chapelle-Chaussée. Elle fut définitivement rétablie en 1820 comme paroisse.

 

Parking de l'Eglise : N 48° 15.980 W 001° 50.081 

Parking place Louis Guillemer : N 48° 16.055 W 001° 50.120 

 

L'ECOLE

N 48° 16.022 W 001° 50.200

Correspondance entre le Préfet d'Ille et Vilaine et la Mairie de St Gondran :

27 février 1901 « Le local servant à la tenue de l'école n'appartient pas à la commune, et il n'est pas possible de trouver à St Gondran un immeuble convenable qui puisse servir à son installation définitive. Il faut que la commune se préoccupe de construire une école à une classe, soit sur un terrain lui appartenant, soit sur un emplacement à acquérir. »

 

02 avril 1901 « La commune possède un terrain de 14 ares environ à 150 mètres de l'église sur lequel il serait possible d'édifier cette construction. »

 

Le 07 septembre 1901 « L'emplacement de la construction à élever, sera désigné d'office, le conseil municipal n'a pas proposé à l'administration un terrain acceptable pour recevoir cette construction. »

 

Le 14 mai 1907, Monsieur Perchais, négociant à Rennes avait vendu à la commune, pour 500 francs, un terrain de 7 ares, sur le bord de la route de Hédé à la Chapelle Chaussée, pour la construction de l'école.

 

En 1908, l'école mixte est construite par l'architecte Jean-Marie Laloy et l'entrepreneur Legrand, de Saint-Gondran. Les dépenses liées à cette construction s'élèvent à 10400 francs environ.

 

Cette école est construite en moellon de granite et couverte de toits à demi-croupes et à longs pans en ardoise. La partie Est de la construction, en avant corps, forme un pignon. Les baies sont surmontées d'arcs segmentaires composés de plusieurs claveaux de granite.

 

Il n'y avait qu'une classe mixte allant de la grande section au CM2.

A la rentrée 1947 il y avait 19 élèves ; en 1961, 20 élèves (12 garçons et 8 filles) ; en 1962, 21 élèves (13 garçons et 8 filles) ; en 1966, 11 élèves (6 garçons et 5 filles) ; en 1967, 10 élèves (6 garçons et 4 filles) ; en 1968, 11 élèves (6 garçons et 5 filles)

 

Les matières étudiées à l'école étaient la géographie, la physique, l'histoire, l'arithmétique, la grammaire, l'orthographe, le vocabulaire, les dictées, la lecture, les sciences, la musique...

 

L'école ferma en septembre 1970 par manque d'élèves. Le logement de l'instituteur a été loué à des particuliers un an après puis est devenu la bibliothèque. Il y a eu un agrandissement de fait peu après.

 

Fin 1981-début 1982, derrière l'école une salle polyvalente a été construite (baraque de chantier qui a été démonté). L'inauguration à eu lieu le 09 mai 1982 avec M Louis GUILLEMER, Mairie de St Gondran (1977 à 2002).

 

A Combien de banc(s) y a-t-il devant l'école ?

 

MAIRIE

 

Une demande de construction d'une Mairie a été faite en 1950, la demande de permis de construire le 20 février 1953. Il y a eu un accord de subvention en 1954. Les travaux ont eu lieu entre 1954 et 1956. La fin des travaux le 01 août 1956 avec le certificat de conformité qui a été délivré.

On a donné le nom du Maire Louis Guillemer (1977 à 2002) à la place principale de St Gondran.

 

L’EGLISE

N 48° 16.011 W 001° 50.095

La modeste église dédiée à Saint-Gordien, martyr du IVème siècle, s’élève au milieu de son cimetière un peu à l’écart de l’agglomération. Elle se compose d’une seule nef à chevet droit à l’opposé duquel s’élance la flèche d’ardoise d’un clocher dont la base affecte curieusement la forme d’un chapeau chinois.

 

L’extérieur offre peu d’intérêt. Le haut de la nef semble dater du XVè siècle, le bas est plus moderne. La porte ouest est en arc brisé, précédée d’un porche en bois posé sur des murettes, et accostée au nord d’un écusson effacé aux armes des Robert, seigneurs de Saint-Gondran du milieu du XVè siècle à la fin du XVIè. Le côté sud possède une porte flamboyante bouchée, et un petit cadran solaire en ardoise au centre duquel on lit en majuscules romaines : La pss s – Gondran ; son encadrement porte les mots : M. Charles Lebref a fict. On voit également sur cette face deux écussons aux armes des Robert. Les murs du chœur sont surmontés de corbeaux en forme de mâchicoulis, séparés par de petits arcs brisés trilobés. Le pignon est est percé d’une fenêtre flamboyante à deux meneaux ; il est décoré de choux frisés, ses gâbles se terminent intérieurement par deux lions. Le mur nord est sans ouverture et pourrait remonter à l’époque romane. L’église conserve les traces d’une litre de la fin du XVè siècle aux armes des Robert.

 

Le miracle a lieu à l’intérieur ! (quand l’église est ouverte)

Au fond du chœur, La verrière du chevet est l’une des plus belle du département.

La maîtresse-vitre est un flamboiement, un ruissellement de violet, de pourpre, d’or et d’émeraude ; elle comprend trois lancettes et trois soufflets au tympan.

Dans les trois lancettes, douze tableaux représentent les scènes de la Passion. En bas et de droite à gauche :

1. Jésus est saisi au jardin des oliviers 2. Jésus chez Caïphe 3. Frappé par les soldats 4. Jésus amené chez Pilate 5. Jésus devant Hérode 6. Flagellation de Jésus 7. Le couronnement d’épines 8. Pilate se lave les mains 9. Le portement de la croix 10. La Crucifixion 11. L’élévation de la croix 12. L’ensevelissement de Jésus

Dans les trois soufflets, en bas et à gauche : La Résurrection. En bas à droite : la descente aux limbes. Et au sommet : le père Eternel bénissant le monde.

On y trouve également les armes des du Bouays de Couësbouc qu’ils ont introduites lors de la restauration de 1691. Il faut lire : « d’argent à la fasce de sable entourées d’un collier de l’Ordre de Saint Michel ».

Cette magnifique verrière date incontestablement du XVIè mais malgré les factures tombées en notre possession il est difficile de la dater exactement dans le siècle. Le document le plus important est certainement le relevé des comptes d’un artiste verrier d’origine étrangère établi à Rennes : Michel Bayonne. Il est daté de 1569 et le vitrail aurait été élevé en 1570.

Michel Bayonne est l’auteur de belles verrières en Bretagne, notamment celles de La Ferrière. Ses initiales M.B. se lisent sur la pierre qui sert d’appui au Christ dans la scène du portement de la croix. Mais il semble que la verrière existait entre 1530 et 1540. Michel Bayonne n’y aurait effectué que des remises en état ou un remplacement de certaines scènes qui avaient subi des dégradations. Le prix demandé en outre, cinquante livres, n’était pas en rapport avec l’exécution totale d’une telle vitre.

Quel qu’en soit l’auteur, sa palette est très particulière. Le bleu violet y domine mais il prend deux tons clair ou foncé tandis que le rouge tire souvent sur le prune, et que les bleus et les verts sont d’une grande luminosité. Outre la vitre du chœur, l’une des plus belles d’Ille et Vilaine, il faut encore regarder à droite une statue d’une Vierge à l’Enfant du XVIè et dans le bas de la nef, à droite en sortant, des fonts baptismaux en granit du XVè ; cylindriques, ils sont sculptés en haut relief de quatre têtes humaines. A gauche, un bénitier de la même époque de forme octogonale.

 

La nef conserve un banc seigneurial chargé d’un écusson très fruste qu’entourent deux palmes, et un autel dédié au Rosaire. On voyait autrefois une litre intérieure aux armes des du Bouays dont il reste encore quelques traces. Il convient de signaler aussi un Christ en croix de fort relief, au-dessus de la porte de la sacristie, une cloche ancienne...

Le trésor conserve également une croix de procession en bois recouverte de cuivre, et un chandelier en bronze de trente centimètres de haut à collerette ajourée.

 

Au début du XXème siècle, l’église est en très mauvais état. En 1904, pour couvrir les travaux de réfection, une souscription est lancée auprès des paroissiens. Elle recueille 2000 francs en espèces et environ 1275 francs en matériaux et journées de travail. L’architecte Régnault propose de déplacer le clocher. La fabrique n’ayant pas les ressources suffisantes, le projet est abandonné. Il est repris vingt ans plus tard par la municipalité, sous la direction de l’architecte Poirier. Le porche précédant la porte ouest est démoli.

Le clocher, dans le passé au milieu de l’édifice, est reconstruit à sa place. Les travaux, adjugés en mars 1925, sont terminés au mois de novembre de la même année. Les difficultés financières sont très importantes. Les entrepreneurs font appel au préfet pour être réglés. Le compte des travaux n’est soldé que le 28 juillet 1929.

Ceux-ci ont coûté 89 128,35 francs. Le lot de maçonnerie est traité par Monsieur Limou, maçon de Hédé.

 

PRESBYTERE

Le presbytère datant de 1600, était en face de la grille principale du cimetière. Il a été loué à un particulier à partir de janvier 1974 puis lui a été vendu fin 1982.

 

ECOLE PRIVEE

La maison à droite du cimetière quand on l'a en face était l'école privée de St Gondran. Elle date de 1720. C'est la construction la plus ancienne de la commune après le presbytère.

 

B Qu'y a-t-il sur la façade des piliers de chaque côté de la grille à l'entrée du cimetière ? 1 Fleurs 2 Têtes de mort 3 Croix

 

C Sur la façade sud de l'église, il y a un cadran solaire. Quelle date est inscrite en bas ? 15?? C = le chiffre des unités-1

 

LA FONTAINE

N 48° 15.990 W 001° 50.005

La fontaine de Saint-Gondran était un lieu de pèlerinage très fréquenté. On y vient jusque de Bonnemain. Mais cette dévotion se pratique aussi secrètement que possible. La vertu de cette eau était de donner du lait aux nourrices qui venaient y boire. Cette fontaine, qui se trouve au nord-est de l'église, de l'autre côté de la route (mais pas au même emplacement qu'à l'origine) conserve le nom de fontaine au lait. Sur le cadastre de 1835, le champ qui l'entoure est le pré au lait. L'abbé Sanson, ancien recteur de Saint-Gondran, se plaisait à raconter, au sujet de cette fontaine, une anecdote qu'il avait, disait-il, lue dans les archives du presbytère. Ces archives ont été dispersées, mais heureusement Adolphe Orain, folkloriste breton, l'avait lui aussi relevée : « On raconte qu'un jour deux faucheurs étaient à travailler dans un pré voisin de la source. En juin, la chaleur est grande et quand ils eurent vidé leur pot de cidre, ils eurent encore soif et se rendirent à la fontaine. L'un dit à son camarade :

- Cré tu ta que cette eau donne du lait ?

- Je n'savons point, mais si le dit

- Ma, je n'y cré guère, et defie ben, à cette iau de faire de ma ta femme et de me donner du lait.

Puis il se baissa et prit de l'eau avec la main pour calmer sa soif. De retour dans la prairie, il sentit, en fauchant, de grandes douleurs à la poitrine et ne tarda pas à être inquiet en voyant ses seins s'arrondir et répandre du lait. Les douleurs devinrent tellement insupportables qu'il dut cesser son travail et s'en alla chez lui, où il ne put obtenir de soulagement qu'en allaitant des enfants. C'est à partir de ce jour qu'on l'appela le père Laitu ».

 

D Combien de barreaux horizontal comporte la grille devant la fontaine ?

 

E Combien y a-t-il de banc(s) auprès de la fontaine ?

 

CALCUL

 

48°(8xA).0[(B+C)xC)-D] N 01°4(Cx3).(700+D+E) W

 

LA CACHE

 

N 48° _ _ . 0_ _ W 001° 4_ . _ _ _

 

Additional Hints (Decrypt)

Cbhe gebhire yn pnpur pbagvahrm fhe yr fragvre a°15. Ra ergbheanag fhe yr fragvre nyyrm fhe yn tnhpur (à qebvgr ergbhe à y'étyvfr). Obaar punffr à gbhf !

Decryption Key

A|B|C|D|E|F|G|H|I|J|K|L|M
-------------------------
N|O|P|Q|R|S|T|U|V|W|X|Y|Z

(letter above equals below, and vice versa)