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Septembre 1914 - Destruction d'Orchies Traditional Geocache

Hidden : 3/20/2016
Difficulty:
2 out of 5
Terrain:
1 out of 5

Size: Size:   micro (micro)

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Geocache Description:

Une patrouille allemande venue rejoindre des soldats allemands blessés à Orchies fut repoussée par des soldats français du 6e régiment territorial. Elle subit 8 pertes. Le gouverneur militaire allemand de Valenciennes accusa les civils d’avoir tiré. Des rumeurs circulaient à propos de corps de soldats allemands mutilés par les habitants. La ville par conséquent fut détruite, les habitants ayant fui avant l’arrivée des Allemands, Mais 5 civils périrent.


L'incendie d'Orchies le 25 septembre 1914

Depuis le début septembre, la ville voit passer l’envahisseur de jour comme de nuit. Il rançonne la population, réquisitionne les bâtiments, confisque animaux et victuailles dans un fort climat de tension. La terreur règne en ville. Faute d’informations, les rumeurs sèment la panique et l’affolement.


21 septembre

Le 21 septembre, sept autos de la Croix-Rouge venues de Lille se présentent pour récupérer les blessés de la bataille du 24 août (bataille des frontières). Chaque camp cherche à récupérer ses blessés ou ses prisonniers. Elles repartirent à vide. Les blessés seront récupérés plus tard, lorsque les troupes françaises reprendront la ville.


22 septembre

Le 22 septembre, la victoire de la Marne a redonné un peu d’espoir à la population et les troupes françaises, avec leurs pantalons rouges, arrivent en masse à Orchies par le chemin de fer. Huit cents hommes, deux mitrailleuses, neuf mules, trente chasseurs à chevaux et une batterie d’artillerie forment l’expédition Escaut. Sept avant-postes sont installés autour du bourg, dans le calme. La 2e compagnie du 6e régiment d’infanterie territoriale couvre les lisières sud-est avec des avant-postes avancés.


23 septembre

Le 23 septembre, route de Saint-Amand, au passage à niveau de la ligne de Somain (près de l’actuelle Pévèle Aréna) un convoi allemand composé de Torpédo et d’autobus fonce vers la ville. La sentinelle Boulain est tuée et le combat s’engage. Les autobus réussissent à faire demi-tour mais les voitures sont interceptées avec à bord un prétendu médecin d’armée en campagne. Les voitures ne portent pas de croix rouges. Pas de doute... Ce convoi vient enlever les cinquante-cinq blessés allemands du 24 août et les prétendus infirmiers ignorent la présence des Français à Orchies. Il y aura huit tués côté allemand et quelques prisonniers.

De retour dans leurs bases à Valenciennes, les rescapés allemands affirment avoir été attaqués par des francs-tireurs. Tous les ressorts du drame sont alors en place et le Major Von Merhing, gouverneur de la place de Valenciennes, décrète l’incendie d’Orchies, forme habituelle de répression.


24 septembre

Le 24 septembre, profitant du brouillard, quatre cents Allemands arrivent à l’aube, près de l’actuel stade. Le combat s’engage avec comme bouclier une vingtaine de civils pris à Saint-Amand et Rosult. Les Français se replient en centre-ville. Puis, attaqués par le sud-est, ils reculent vers Auby. Cependant l’artillerie française a fait mouche et finalement, c’est l’ennemi qui bat en retraite, laissant cent cinquante blessés, vingt et un tués et sept prisonniers. Parmi ces derniers, des soldats, torches à la main, étaient déjà prêts à incendier la ville.

La victoire semble française, mais ce n’est que partie remise. Les Allemands vont revenir.

À Orchies, la population est prise d’épouvante suite au replis des troupes françaises. Elle se met à fuir vers Lille. Les vieillards et les malades partent en train. Trois mille personnes se retrouvent sur la route. [...]

L’opération Escaut, mal organisée et sans gros moyens, tourne à l’échec. La ville d’Orchies abandonnée devient une proie facile.


25 septembre

Le 25 septembre, un détachement du 35e régiment de Landwehr se répand dans le bourg et, méthodiquement, allume l’incendie. Il commence rue du Faubourg-de-Douai pour finir route de Tournai (actuelle rue François-Herbo). Il utilise une grenade incendiaire pour chaque maison en tenant compte du sens du vent. L’église n’y échappa pas, malgré les suppliques. Trois heures suffisent à la triste besogne. L’incendie est visible à plus de vingt kilomètres.

Quatre vieillards et une jeune fille sont tués. Près de huit cents maisons, l’hôtel de ville, l’église, la gare sont détruits.

Pour justifier son acte le major Von Mehring affirme que des membres du personnel médical ayant été attaqués, il a dû appliquer les lois de la guerre. Sont également inventées la mutilation de blessés ou de morts, les francs-tireurs etc. En fait, Orchies sert d’exemple comme Louvain, en Belgique. De plus, la cité étant située sur la route de Lille, il fallait l’anéantir. Un plan prévu de longue date.

Orchies a reçu la Croix de guerre en 1920.

Source: http://www.lavoixdunord.fr


L'histoire particulièrement bien documentée est accessible ici:

http://civils19141918.canalblog.com


Attention, La cache n'est pas dans l'enclos du monument aux morts! Inutile de franchir la petite clôture!


Pour la pérennité de la cache, restez discrets, et merci par avance de remettre la cache comme vous l'avez trouvée!


Bonnes recherches!

Additional Hints (Decrypt)

12

Decryption Key

A|B|C|D|E|F|G|H|I|J|K|L|M
-------------------------
N|O|P|Q|R|S|T|U|V|W|X|Y|Z

(letter above equals below, and vice versa)