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Le pont de Saint-Jean Aigues-Vives Traditional Geocache

Hidden : 3/2/2016
Difficulty:
1.5 out of 5
Terrain:
1.5 out of 5

Size: Size:   small (small)

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Geocache Description:

Texte du site : aiguesvives11.org.

  Au Nord-Est du village se trouve le site du pont "naturel" de Saint-Jean, aujourd'hui écroulé.

Dans sa Monographie d'Aigues-Vives, l'abbé Jean Uthéza écrit en 1903, pages 99 et 100 :

" Avant d'arriver à Bon homme, (...) on aperçoit, à droite un pont très curieux pour les touristes.(...) Ce pont attire d'autant plus l'attention qu'il n'a point été fait de main d'homme mais creusé tout naturellement au dessous du rocher par les eaux longtemps stagnantes dans ce petit bas fond. Il a suffi de la moindre fissure pour que les eaux aient pu, avec le temps, se frayer un passage et former ensuite un ravin assez profond en s'écoulant au-delà, à travers les Estagnols. Peu à peu d'énormes blocs s'étant détachés ont laissé cette large crevasse au-dessus de laquelle surplombe une voûte assez élevée, très irrégulière sans doute, mais très solide, qu'on appelle depuis des siècles le Pont de St-Jean. "

Dans le Bulletin de la Sociétés d'Etudes Scientifiques de l'Aude, tome XIX, 1908, le Docteur Charles Bourrel écrit :

" Les dimensions ne sont pas négligeables (...) : l'épaisseur de la voûte, très irrégulière, varie entre 0,40 m et 2 m ; la largeur du tablier est d'environ 3 mètres, ce qui constitue un chemin assez large ; la hauteur du pont, du bord supérieur du tablier jusqu'au fond du fossé, est d'environ 7 mètres ; quant à la largeur de l'entrée, prise du côté du Sud, à un mètre du sol, elle dépasse 12 mètres.(...)
Très intéressant par lui même, splendide observatoire permettant à l'œil d'examiner tous les replis de terrain depuis la Montagne Noire jusqu'à l'Alaric, un pareil site ne pouvait manquer d'exciter la verve des conteurs durant les longues veillées d'hiver ". (lire une légende du pont)

Puis plus loin :
" Comment s'est constitué ce tunnel ? Y avait-il un bassin à travers les bords duquel l'eau s'est infiltrée, dissolvant et désagrégeant les masses jaunâtres sur lesquelles repose la masse dure ; ou bien l'eau de pluie s'est-elle glissée à travers les fissures de la roche qui recouvrait primitivement ce site et sortant en dessous par suintement, a-t-elle parcelle à parcelle enlevé le terrain meuble d'abord, puis, par blocs de plus en plus gros, déblayé complètement cet espace ? Cette hypothèse est peut-être la vraie. Le travail de destruction se continue incessamment ; dans le fossé qui passe sous le pont, gisent d'énormes masses rocheuses ; leur chute affaiblit d'autant l'épaisseur de la voûte qui finira par s'effondrer. "

Vous pouvez lire l'intégralité de cet article du professeur Charles BOURREL sur le pont de Saint-Jean (publié avec l'aimable accord de ses descendants).

On peut penser que les origines d'Aigues-Vives remontent aux temps préhistoriques de par la découverte d'objets datant de cette période ; à cette époque l'étang était un lac fertile, des ruisseaux s'y déversaient et son trop-plein s'écoulait dans l'Aude. On pense donc que les hommes descendus des montagnes s'y seraient installés, étant donné l'abondance du gibier et des poissons. De même, des fouilles du côté de Saint-Jean ont montré le passage des Romains et la naissance, en cet endroit, d'Aquae Vivae. Puis ce fut la période chrétienne, les missionnaires allaient dans tout le pays, convertissant à la foi chrétienne. Bientôt, les moines bénédictins s'installèrent, développant l'agriculture et donnant le bon exemple aux habitants en défrichant des terres incultes et en creusant de nombreux ruisseaux s'écoulant vers le lac.

Au XIIe siècle, le château d'Aigues-Vives fut construit et le village se bâtit autour de lui, à son emplacement actuel.
En 1747, l'hiver fut très rigoureux et la gelée détruisit un très grand nombre d'oliviers. Malheureusement, l'étang et ses eaux stagnantes rendaient la vie désagréable au village et, peu à peu, il se dépeuplait. On chercha des solutions : le desséchement de l'étang devenait nécessaire. Il avait été tenté à maintes reprises depuis le XVIe siècle, mais il fallut attendre le XIXe siècle pour qu'il se fasse entièrement.

Pendant la Révolution, l'étang de Marseillette et Aigues-Vives, qui était passé entre les mains de trois acquéreurs, fut vendu à une Irlandaise (Mme Lawless) qui mit tout en œuvre pour arriver au desséchement complet tant désiré. Elle atteint son but en 1808 mais se ruina. Les différents noms de la commune : Villa Aquaviva en 988 ; Apud Agavive en 1246 ; Castrum d'Aquaviva en 1247 ; Ecclesia Sancti Alexandri, Aquaviva in Carbadesio en 1269 ; Aquaviva de Capenduto en 1371 ; Al loc de Aigasvivas de Campendur en 1414 ; Aygasvivas en 1536 ; Aiguesvives de Campendut et 1587 ; et Aigues-Vives enfin en 1781.

 

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