Pfeffel dictant une lettre à sa fille.
Homme de lettres engagé avec 1099 écrits dans différents genres littéraires.
Appelé le « La Fontaine alsacien » pour ses fables politiques et « l'Aveugle des Lumières ».
Souvent appelé Théophile qui est la traduction française de Gottlieb.
Né à Colmar en 1736.
A la mort de son père, maire de Colmar et consultant juridique auprès du Roi, il n'avait que 2 ans.
Il étudia le droit dans l'intention de devenir diplomate. A 18 ans, il se rend à Dresde pour un problème de vue.
Mais sa vue continuant à se détériorer, il décide à 22 ans de se faire opérer des yeux.
Malheureusement l'opération échoue et il devient aveugle.
L'année suivante, il se marie et aura 13 enfants, dont seuls 7 survivront.
Il traduit de nombreux textes en allemand et en français.
Plus de 2200 personnalités de toute l'Europe (dont Voltaire) ont convergé vers Colmar pour le saluer.
Membre honoraire de la Société Helvétique, de l'Académie d'Arts de Prussie, de l'Académie des Sciences Humaines Bavaroises.
Son poème « L'homme libre » a été mis en musique par Beethoven. Franz Schubert a composé un Lied sur son texte « Parricide » et Joseph Haydn a transposé une pièce en vers en un acte en chants pour son théâtre de marionnettes.
En 1773, il crée une Académie Militaire, principalement pour les garçons de la noblesse protestante (288 élèves en 20 ans).
En 1793, elle sera fermée par la Révolution Française.
En 1859, le sculpteur alsacien André Friederich offrit à la ville de Colmar une statue placée devant le musée Unterlinden, en hommage au poète.
Elle fut remplacée par une copie en bronze, puis démontée par les Allemands pendant la 1ère guerre mondiale.
Une nouvelle copie a été installée dans le square à côté du tribunal de Grande Instance, et renommé « square Pfeffel ».
Pfeffel est décédé à Colmar, en 1809 à l'âge de 73 ans. Il est enterré au cimetière du "Ladhof" à Colmar.
CALCUL DU FINAL : N 48° 04. 2xA (B-A) (B-C) et E 007° 21. A (D-C-E) (A+C)
(Le parc est fermé (travaux), donc D=8 vers allemands. 