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#3 - Le Frugy - Bonnes Résolutions 2016 Traditional Cache

This cache has been archived.

miguaine: Bonjour Kaptain Ook,

Cache archivée définitivement pour permettre éventuellement à un autre géocacheur d'en placer une dans le secteur.

Cordialement,
Miguaine - "Geocaching HQ Volunteer Reviewer"

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Hidden : 2/6/2016
Difficulty:
2 out of 5
Terrain:
1.5 out of 5

Size: Size:   small (small)

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Geocache Description:

Une petite série qui devrait vous amener tout autour et sur le Mont Frugy, si cher aux quimpérois.


La rue Pen-ar-Stang, cette grande côte bien redoutée des piétons, cyclistes et automobilistes, est l'une des voies qui mènent au centre hospitalier de Cornouaille. Un comble, puisqu'elle était avant tout au Moyen Âge, le quartier des lépreux. En dehors des remparts de la ville close et sur l'autre rive de l'Odet, l'ancienne barrière de la Madeleine constituait un lieu de quarantaine, de mise à l'écart des malades de la lèpre. Ceux-ci, qui vivaient dans des maisons peintes en blanc - hormis la maison de leur «surveillant» qui, elle, était peinte en rouge -, n'avaient pas le droit de sortir de la léproserie, mais pouvaient recevoir des visites, sous certaines conditions. Jean Discalceat dit Santig Du (vers 1279-1349), le «petit saint noir» si cher aux Quimpérois, est connu pour les avoir côtoyés, de même que les malades de la peste, à laquelle il succombera par ailleurs. 

Une maison close 

Renommée Pen-ar-Stang sous l'Ancien Régime, la rue se dote d'une maison de tolérance - une manière élégante d'appeler une maison close - en 1870. Cette dernière, forte d'une douzaine de prostituées, se tenait aux numéros2 et4. Cette ouverture a été permise suite à l'arrêté en 1858 d'Édouard Porquier, alors maire de Quimper, sur les conduites à tenir - l'entrée interdite aux filles publiques, notamment - dans les nombreux cabarets de la ville, qui étaient alors les «bars à hôtesses» de l'époque. 

Cachez ces prostituées que je ne saurais voir... 

Le cantonnement de la prostitution dans des maisons de tolérance, notamment celle de la rue Pen-ar-Stang, a certes permis sa non-visibilité aux yeux des gens de bonnes moeurs, mais elle a aussi causé de nombreux soucis aux forces de l'ordre du Second Empire, dont l'équipe n'était constituée que de six hommes dont deux pour les rondes de nuit. En effet, sept ans après l'ouverture de la maison de tolérance, le 118e régiment de ligne et son état-major débarquent à Quimper. Ce ne sont pas moins de 850 hommes qui prennent leurs quartiers dans les casernes des Ursulines. Leur arrivée a pour conséquences directes l'augmentation du nombre de maisons de tolérance dans et en dehors de Quimper et des anicroches avec des civils, car souvent fortement alcoolisés. Aussi, la police rapporte le 10février 1875 qu'un groupe de militaires, manifestement avinés, a cherché à forcer les portes de la maison close de la rue Pen-ar-Stang, 
en fracassant le mobilier.

Fermée au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, en 1946, suite à la loi de Marthe-Richard, et pour cause d'insalubrité, la maison de tolérance de la rue Pen-ar-Stang
a été rasée. Un bâtiment d'Adil 29 s'élève maintenant aux numéros2 et4. Et aujourd'hui, la rue a fait peau neuve


© Le Télégrammehttp://www.letelegramme.fr/local/finistere-sud/quimper/ville/si-ma-rue-m-etait-contee-la-maison-de-tolerance-30-08-2012-1821290.php#Vg5hDQoEao7M3TUr.99

 

Additional Hints (Decrypt)

Ibve fcbvyre

Decryption Key

A|B|C|D|E|F|G|H|I|J|K|L|M
-------------------------
N|O|P|Q|R|S|T|U|V|W|X|Y|Z

(letter above equals below, and vice versa)