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le monument des gardes mobiles Traditional Geocache

Hidden : 2/4/2016
Difficulty:
2 out of 5
Terrain:
2 out of 5

Size: Size:   small (small)

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Geocache Description:

Monument en hommage aux soldats gardes mobiles morts à Passavant pendant la guerre de 1870 contre les Prussiens.


Le 25 août 1870, durant la guerre franco-allemande, eut lieu l'affaire de Passavant.
En s'avançant de Metz sur Paris, les Allemands rencontrèrent, le 25 août, à Sivry-sur-Ante, un millier de gardes mobiles du 4e bataillon de la garde nationale mobile de la Marne qui, à l'approche de l'ennemi, avaient été dirigés de Vitry-le-François sur Sainte-Menehould. Ils étaient sou sle commandement de Duval, Michaud et Terquem.
Après leur avoir envoyé quelques obus une fraction de la 6e division de cavalerie prussienne les chargea, les dispersa, et les fit en grande partie prisonniers mais un grand nombre furent sabrés ou tués à coups de lance. Les Allemands ont prétendu que ces gardes mobiles avaient voulu se rendre; mais que ne sachant par quels signes conventionnels manifester ce dessein, ils s'étaient arrêtés et avaient formé le carré de leur mieux. C'est là ce qui avait été la cause de la charge inutile des cavaliers. Faits prisonniers, désarmés et emmenés en captivité, ces malheureux jeunes gens venaient de traverser le village de Passavant lorsque l'un d'eux quitta les rangs pour aller se désaltérer au ruisseau du chemin. Un soldat de l'escorte tire sur lui, et les Prussiens, se croyant attaqués, chargent impitoyablement les infortunés mobiles. Une reconnaissance de cavalerie fait feu sur eux, puis, l'infanterie cantonnée dans le village se mêle à cette attaque, et bientôt les deux côtés de la route sont jonchés de blessés et de cadavres. Les Prussiens mettent tant d'acharnement dans cette horrible mêlée, où l'on tue à bout portant des prisonniers sans armes, que ceux mêmes qui n'ont pas quitté leurs rangs ne sont point épargnés. 32 d'entre eux sont massacrés, 92 mutilés, et plusieurs vont périr misérablement et sans secours dans les champs où ils s'étaient cachés. Dix mois après cette scène sanglante, on retrouvait dans les bois de Passavant, soutenus par les grosses branches d'un chêne, les débris d'une victime que l'on put encore reconnaître; c'était un pauvre mobile qui s'était réfugié là pour éviter les coups de ses meurtriers, et qui, trop grièvement blessé, n'avait pu redescendre.

 

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