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A-10 AIRFIELD WW2 NORMADIE-NIEMEN Traditional Geocache

Hidden : 1/23/2016
Difficulty:
1.5 out of 5
Terrain:
2.5 out of 5

Size: Size:   small (small)

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Geocache Description:


A10 AIRFIELD

Le terrain A-10 était situé au carrefour des routes nationales 13 Paris Caen Cherbourg et 174 St Lô Cherbourg juste avant Carentan à un lieu-dit que tous les normands connaissent sous le nom de "La Fourchette". Ce nœud routier est de nos jours beaucoup moins connu puisqu'il n'est plus qu'un échangeur entre ces deux grands axes de circulation.

A la mi-juin après 10 jours de combats, 320.000 hommes avaient débarqué sur le Continent et plus de 100.000 tonnes de matériel y étaient déposées. Si les objectifs principaux n'étaient pas atteints, du moins les têtes de pont étaient solides et plusieurs villes d'importance moyenne étaient entre les mains des alliés: Bayeux, Carentan, Isigny. Deux ports artificiels étaient en service (dont un pour peu de temps) et quelques ports côtiers: Port en Bessin, Grandcamp, Courseulles et d'autres plus petits mais non négligeables. Quelques aérodromes avaient pu être construits et l'appui aérien pouvait être mené maintenant à proximité immédiate du front.
C'est le 15 juin que le 826ème Bataillon du Génie de l'Air débuta les travaux d'édification de ce nouvel aérodrome réservé aux chasseurs-bombardiers. Il était conforme au cahier des charges prévu pour le type de terrain c'est à dire une piste d'envol de 5000 pieds, soit 1500 mètres environ par 120 pieds, soit 35 mètres environ de large représentant la bande utilisée par les avions pour décoller et atterrir mais qui devait réglementairement être bordée de part et d'autre par une partie occasionnellement roulable de même largeur, ce qui faisait une largeur totale de piste de plus de 100 mètres. Sur le bord sud de cette piste orientée presque est-ouest (81°) était en outre aménagée une bande d'atterrissage d'urgence pour avions en difficultés (crash strip).

Ce terrain fut officiellement ouvert à la circulation aérienne le 19 juin soit 4 jours après le début des travaux. Il était dévolu au 50th Fighter Group du 84th Fighter Wing du IX Tactical Command équipé de P-47 Thunderbolt dont le 313rd Squadron (code W3) arriva en élément précurseur le 24 juin. Les deux autres squadrons du Group, à savoir le 10th (code T5) et le 81st (code 2N) s'y posent le lendemain. Ils y resteront jusqu'au 16 août, date à laquelle ils le quitteront pour Méautis à quelques dizaines de kilomètres. Si le 50th Fighter Group fut le principal occupant du terrain, d'autres unités le fréquentèrent dont certaines s'y établirent pour un temps. Ce fut le cas du 367th Fighter Group qui y basa le 392nd Fighter Squadron (code H5) le 22 juillet. Il y restera jusqu'au 15 août où il partira à Cricqueville rejoindre les 2 autres Squadrons du Group. Son activité, due à sa situation géographique (carrefour de routes importantes et proximité immédiate de Carentan) fut intense et de nombreux avions de transport le fréquentèrent également et ce n'est qu'au mois de novembre que les terrains furent rendus à leurs propriétaires

 

Le terrain était conforme aux plans étudiés par les alliés, c’est-à-dire une piste d’envol de 5000 pieds de long sur 120 pieds de large (1 500 m sur 35 m) avec sur le bord sud de celle-ci, une bande d’atterrissage d’urgence pour avion en difficulté. C’est le 15 juin 1944 que le 826ème  Bataillon de génie de l’Air débuta les travaux d’édification de ce nouvel aérodrome A10 Airfield, qui était réservé aux chasseurs-bombardiers. Trois jours furent nécessaires pour tracer au milieu des herbages, une piste, qui allait devenir le point de passage incontournable de la fameuse RED BALL EXPRESS ROAD.

La construction de l’aérodrome fut un objectif majeur de la Bataille de Normandie, et c’est pourquoi, les unités travaillèrent dur du lever au coucher du soleil (5h00 – 22h00) tant que la construction n’était pas achevée, puis de 9h00 à 19h00 en phase d’entretien.

La piste du A10 Airfield fut officiellement ouverte à la circulation aérienne le 19 juin 1944, soit quatre jours après le début des aménagements. Cet aérodrome sera complétement terminé le 26 juin 1944 avec 75 aires de stationnement.

A cette date, une cinquantaine d’aérodromes provisoires avaient pu être construits amenant, ainsi, l’appui aérien allié à proximité du front !

Les abords du A10 – Airfield constituaient un nœud routier important où circulait la RED BALL EXPRESS ROAD, qui était un système de convoyage mis en place par les alliés, après la percée marquant la fin de la Bataille de Normandie.
En effet, chacune des divisions alliées avait besoin d’environ 750 tonnes de ravitaillement, soit 20 000 tonnes pour les 28 divisions engagées.

Deux routes furent ainsi réquisitionnées entre Cherbourg et Chartes, où était installée une grande base logistique alliée : la route la plus au nord était empruntée par les camions chargés de marchandises, qui revenaient à vide par celle du sud.

LA VIE SUR L’A10 AIRFIELD EN 44

 

Sur ces aérodromes construits avant la fin du mois de Juin, les hommes devaient dés leur arrivée, apprendre à vivre « à la dure » ; dissimulés sous les arbres ou dans des « fox hole » (les trous de renards), creusés derrière des haies, ou dans des tentes dissimulées sous la végétation pour se protéger des intempéries. Les caisses de moteurs, en particulier, étaient assez larges pour y faire dormir deux hommes, à l’abri de la pluie, et lorsque celle-ci cessait, elles mettaient à l’abri de la poussière la nourriture et les soldats, que le souffle des hélices asphyxiait.

Ainsi la vie s’organise peu à peu dans cette véritable petite ville ; il y a du café chaud servi avec deux repas chauds par jour ; quotidiennement les soldats ont accès aux douches, au coiffeur, aux services administratifs et aux commodités.

Néanmoins, une certaine jalousie pouvait exister entre les hommes de rang et les officiers, car ces derniers étaient souvent logés à la ferme voisine. Aussi pour remonter le moral des troupes, l’organisation militaire de la Poste aux armées fit le nécessaire pour que le courrier soit délivré au plus tôt à leurs destinataires arrivés en France. Recevoir le courrier des proches était primordial pour entretenir la valeur combative et le rendement des GI.

Source : éditions HEIMDAL / 50 aérodromes pour une victoire

L’A10 AIRFIELD AUJOURD’HUI

Partiellement  ré-ouverte aux portes du NORMANDY TANK MUSEUM, la piste de cet aérodrome accueille divers avions d’époque et récents pour effectuer des vols découvertes, survoler les points stratégiques du D-DAY, et ainsi faire revivre à tous les émotions de chacun des soldats pour qui l’A10 Airfield à été un lieu de vie !

Enfin, chaque année, le 3ème week-end de Juin, nous commémorons l’anniversaire de la mise en service de la piste du A10 Airfield par une cérémonie, qui se compose d’un dépôt de gerbe de fleurs sur la stèle de l’aérodrome et des vols démonstration en patrouille.

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