Grève du Passage, lieu mythique de l'histoire de Plougastel :
La situation péninsulaire de Plougastel-Daoulas a longtemps contribué à isoler la commune.
La rivière de l'Élorn n'étant franchissable que par des bacs, qui permettaient la traversée entre le Passage du Relecq Kerhuon et le Passage de Plougastel-Daoulas,
En 1880, un quai, ainsi que des travaux de déroctage, sont financés par le département.
En 1886, le prix du passage est alors de 10 centimes pour les piétons et de 50 centimes pour les voitures : on ne peut passer que deux voitures à la fois
Le bac à vapeur, mis en service en juin 1907, ne fonctionnait qu'à certaines heures du jour, ce qui souleva des protestations des habitants, mécontents de la raréfaction du service et de l'augmentation du coût du passage, réclamant même la remise en service du bac à rames ou à voiles antérieur, qui assurait un passage toutes les demi-heures dans la journée.
Depuis la construction du Pont Albert Louppe en 1930, le passage est devenu au fil du temps ce qu'il est aujourd'hui ; ce petit port a vocation estivale. Ce paradis des pêcheurs offre toute l’année de nombreuses possibilités d’activités sportives, voile, aviron ou canoë-kayak .
L'histoire noir du Port :
Le 24 juin 1890, le jour du pardon de la Saint-Jean, un dramatique accident survint : les Plougastels se pressait sur la passerelle en bois, longue de 50 mètres environ, qui servait à l'embarquement au Passage Saint-Jean, prenant d'assaut les vapeurs au fur et à mesure qu'ils se présentaient. La passerelle s'effondra et une centaine de personnes tombèrent à l'eau. Il y eut au moins 7 noyé !