Ce pont acceptait autrefois une charge maximale de 17 tonnes en 1975, mais suite à l'usure et à la circulation de plus en plus intensive, il accepte désormais la masse ridicule de 3,5 tonnes. Il s'agit toutefois de l'un des derniers de France (il n'en resterait que trois, si mes sources sont exactes), raison qui pousse les autorités à le conserver le plus longtemps possible.
Avant lui, un bac assurait le passage de la rivière (le Doubs). Sa construction débute en 1898 (voir photo "construction du pont") et les travaux coûteront près de 130 000 francs. Les pièces métalliques ont été forgées par les forges de Fraisans (à quelques kilomètres en aval) (connues aussi pour avoir construit le pont Alexandre III à Paris, la gare de Lyon à Paris, la gare de Perrache à Lyon, le premier étage de la Tour Eiffel et d'autres constructions, notamment en Egypte et au Niger).
Remarquez que le pont métallique est posé sur d'énormes pilliers en pierre placés dans le lit de la rivière. Autrefois, l'un d'eux était placé sur l'île au milieu du Doubs, mais l'érosion a eu raison de cette dernière et il ne reste (hormis le pauvre arbre malheureux en aval) que la partie située en amont du pont.
En 1940, suite aux bombardements, le pont est dynamité (voir les photos "Le pont détruit" et "Le pont en 1940"). Il ne sera réparé qu'après la guerre.
N.B: Dans cette région, le Doubs est parfois capricieux et les crues étaient autrefois très courantes. Bien qu'elles le sont nettement moins désormais (notamment grâce aux nombreuses écluses et barrages), il n'est pas rare de le voir déborder. Dès lors, il m'a fallu placer la cache hors d'atteinte des eaux de la rivière (encore que...). Inutile donc de chercher au sol.