Église Saint-Léger
L'église actuelle de Boissy-Saint-Léger est rebâtie au début du XVIe siècle, conservant les bases d'un clocher antérieur remontant au XIIIe siècle. Des chapelles latérales sont ajoutées et remaniées tout au long du XVIIIe siècle, de même que l'on restaure plusieurs fois le clocher fragile qui menace de s'effondrer. Mais c'est au XIXe siècle, entre 1863 et 1866, sous l'impulsion du deuxième prince de Wagram, que l'église prend l'aspect qu'on lui connait aujourd'hui. La nef est agrandie de huit mètres, et l'on refait une nouvelle façade percée d'un porche ogival entouré de colonnes aux chapiteaux feuillagés. Le clocher en bâtière possède dorénavant un toit en flèche muni de clochetons, qui sera restauré en 1982.
Une partie des verrières ont été réalisées par Alfred GERENTE. Offertes par le conseiller municipal Bourdon et son épouse, les verrières comportent chacune deux médaillons : L'Annonciation et La Nativité ; et La Flagellation et La Crucifixion. Des trois verrières à deux médaillons offertes par le prince de Wagram, l'une dépeint deux scènes tirées de l'Ancien Testament : Le Sacrifice d'Abraham, et Moïse tirant de l'eau du rocher. Elles proviennent de l'atelier d'Antoine LUSSON (1876), très actif au Mans puis à Paris. Enfin dans les années 1880, on transforme la chapelle de la Vierge en l'éclairant par un ensemble de trois verrières, dont une seule est datée. L'iconographie de la verrière centrale, relative à la Passion du Christ, est en relation avec son emplacement dans la chapelle de la Vierge : Agneau mourant, Jésus rencontrant sa mère durant la montée au Golgotha, Agneau mystique. La tribune intérieure, sur piliers fins en fonte, est réalisée par l'architecte départemental Hippolyte BLONDEL. Le cimetière, jadis entourant l'église, est transféré en 1826.