Commentaires extraits du site de l’association du Patrimoine de La Roche de Rame.
http://www.patrimoine-larochederame.fr/
Avec leur accord et remerciements.
Cela se passait il y a un peu plus d'un siècle !
Le 20 octobre 1912 deux officiers disparaissaient en montagne à La Roche-de-Rame.
Le soir même malgré le mauvais temps, cinq reconnaissances du 159ème Régiment d’Infanterie Alpine partirent de Briançon coucher aux Ayes pour fouiller la montagne dès le petit jour.
Les recherches durèrent pendant un mois sur plus de quarante itinéraires mais restèrent sans résultat.
On croyait les deux officiers perdus en haute montagne et ensevelis sous les premières neiges.
Mais un hasard heureux devait le jeudi 12 décembre faire découvrir les corps là où on ne les cherchait pas, à portée de fusil de chasse du hameau de Géro.
Ce jour là, la jeune Anaïs Albrand surveillait ses brebis dans un éboulis à 300 mètres au nord de Géro, près d'une petite carrière abandonnée au pied d’une barre rocheuse.
C’est à cet endroit qu’elle découvrit le corps d’un homme. Elle donna l’alarme et les paysans du hameau reconnurent à son signalement que c’était bien le corps d’un des officiers recherchés. Ils trouvèrent, sur une corniche, un deuxième corps. Les constatations légales achevées, les corps furent descendus à la chapelle St Roch de Géro transformée en chapelle ardente.

Le 6 novembre 1913, un monument fut inauguré au nord du hameau de Géro à La Roche-de- Rame, là où furent découverts les corps des deux officiers par la jeune Anaïs Albrand.
