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Le Petit Poucet Cévenol #1: L'arbousier tortueux Traditional Cache

Hidden : 12/15/2015
Difficulty:
2 out of 5
Terrain:
2.5 out of 5

Size: Size:   regular (regular)

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Geocache Description:

Pour vous rendre à ces caches, prenez la petite route après la cache de la gare de Massiès et roulez DOUCEMENT pendant 4 kms, la route est étroite et vous traverserez 2 hameaux. VTTistes, Attention, des passages seront compliqués (pierres) A LIRE ABSOLUMENT à vos enfants avant de débuter cette belle promenade pour découvrir le parcours du Petit Poucet.

Un Conte de BertrAnduze,

 inspiré de l’œuvre de Charles PERRAULT, Le Petit Poucet

Le Petit Poucet Cévenol

Il était une fois un bûcheron et une bûcheronne qui avaient sept enfants, 3 filles et 4 garçons; l'aîné n'avait que 8 ans, les suivantes 7 et les plus jeunes n'en avaient que 6.

On s'étonnera que le bûcheron ait eu tant d'enfants en si peu de temps ; mais c'est que sa femme allait vite en besogne, et en avait eu pas moins de 2 fois des triplés : 3 filles et l’année suivante 3 garçons.  Etrangeté de la nature, ils étaient tous de même taille, sauf, bien entendu, le Petit Poucet, qui bien que le premier était encore plus petit.

Ils étaient fort pauvres, et leurs sept enfants les incommodaient beaucoup, parce qu'aucun d'eux ne pouvait encore gagner sa vie. Ce qui les chagrinait encore, c'est que l’aîné était fort délicat et ne disait mot : prenant pour bêtise ce qui était une marque de la bonté de son esprit.

Il était fort petit, et, quand il vint au monde, il n'était guère plus gros que le pouce, ce qui fit qu'on l'appela le petit Poucet. Ce pauvre enfant était le souffre-douleur de la maison, et on lui donnait toujours tort. Cependant il était le plus fin et le plus avisé de tous ses frères et soeurS, et, s'il parlait peu, il écoutait beaucoup. Il vint une année très fâcheuse, et la famine fut si grande que ces pauvres gens résolurent de se défaire de leurs enfants.

Un soir que ces enfants étaient couchés, et que le bûcheron était auprès du feu avec sa femme, il lui dit, le coeur serré de douleur :

" Tu vois bien que nous ne pouvons plus nourrir nos enfants; je ne saurais les voir mourir de faim devant mes yeux, et je suis résolu de les mener perdre demain au bois, ce qui sera bien aisé, car, tandis qu'ils s'amuseront à fagoter, nous n'avons qu'à nous enfuir sans qu'ils nous voient.

- Ah! s'écria la bûcheronne, pourrais-tu toi-même mener perdre tes enfants ? "

Son mari avait beau lui représenter leur grande pauvreté, elle ne pouvait y consentir; elle était pauvre, mais elle était leur mère. Cependant, ayant considéré quelle douleur ce lui serait de les voir mourir de faim, elle y consentit, et alla se coucher en pleurant. Le petit Poucet ouït tout ce qu'ils dirent, car ayant entendu, de dedans son lit, qu'ils parlaient d'affaires, il s'était levé doucement et s'était glissé sous l'escabelle de son père, pour les écouter sans être vu. Il alla se recoucher et ne dormit point du reste de la nuit, songeant à ce qu'il avait à faire.

Il se leva de bon matin, et alla au bord d'un ruisseau, où il emplit ses poches de petits cailloux blancs, et ensuite revint à la maison. On partit, et le petit Poucet ne découvrit rien de tout ce qu'il savait à ses frères. Ils allèrent dans une forêt fort épaisse, où à dix pas de distance, on ne se voyait pas l'un l'autre. Le bûcheron se mit à couper du bois, et ses enfants à ramasser des broutilles pour faire des fagots. Le père et la mère, les voyant occupés à travailler, s'éloignèrent d'eux insensiblement, et puis s'enfuirent tout à coup par un petit sentier détourné.

Lorsque ces enfants se virent seuls, ils se mirent à crier et à pleurer de toute leur force.

Le petit Poucet les laissait crier, sachant bien par où il reviendrait à la maison, car en marchant il avait laissé tomber le long du chemin les petits cailloux blancs qu'il avait dans ses poches. Il leur dit donc :

" Ne craignez point, mes frères et mes soeurs; notre père et notre mère nous ont laissés ici, mais je vous ramènerai bien au logis: suivez-moi seulement. "

Ils le suivirent, et il les mena jusqu'à leur maison, par le même chemin qu'ils étaient venus dans la forêt. Ils n'osèrent d'abord entrer, mais ils se mirent tous contre la porte, pour écouter ce que disaient leur père et leur mère.

Dans le moment que le bûcheron et la bûcheronne arrivèrent chez eux, le seigneur du village leur envoya dix écus, qu'il leur devait il y avait longtemps, et dont ils n'espéraient plus rien.

Cela leur redonna la vie, car les pauvres gens mouraient de faim. Le bûcheron envoya sur l'heure sa femme à la boucherie. Comme il y avait longtemps qu'elle n'avait mangé, elle acheta trois fois plus de viande qu'il n'en fallait pour le souper de deux personnes. Lorsqu'ils furent rassasiés, la bûcheronne dit :

" Hélas ! où sont maintenant nos pauvres enfants ? Ils feraient bonne chère de ce qui nous reste là. Mais aussi, Guillaume, c'est toi qui les as voulu perdre ; j'avais bien dit que nous nous en repentirions. Que font-ils maintenant dans cette forêt ? Hélas! mon Dieu, les loups les ont peut-être déjà mangés! Tu es bien inhumain d'avoir perdu ainsi tes enfants ! "

Le bûcheron s'impatienta à la fin ; car elle redit plus de vingt fois qu'ils s'en repentiraient, et qu'elle l'avait bien dit. Il la menaça de la battre si elle ne se taisait.

Ce n'est pas que le bûcheron ne fût peut-être encore plus fâché que sa femme, mais c'est qu'elle lui rompait la tête, et qu'il était de l'humeur de beaucoup d'autres gens, qui aiment fort les femmes qui disent bien, mais qui trouvent très importunes celles qui ont toujours bien dit. La bûcheronne était tout en pleurs :

" Hélas! où sont maintenant mes enfants, mes pauvres enfants! "

Elle le dit une fois si haut, que les enfants, qui étaient à la porte, l'ayant entendue, se mirent à crier tous ensemble:

" Nous voilà! nous voilà! "

Elle courut vite leur ouvrir la porte, et leur dit en les embrassant :

" Que je suis aise de vous revoir, mes chers enfants ! Vous êtes bien las, et vous avez bien faim ; et toi, Poucet, comme te voilà crotté, viens que je te débarbouille."

Ils se mirent à table, et mangèrent d'un appétit qui faisait plaisir au père et à la mère, à qui ils racontaient la peur qu'ils avaient eue dans la forêt, en parlant presque toujours tous ensemble. Ces bonnes gens étaient ravis de revoir leurs enfants avec eux, et cette joie dura tant que les dix écus durèrent.

Mais, lorsque l'argent fut dépensé, ils retombèrent dans leur premier chagrin, et résolurent de les perdre encore ; et, pour ne pas manquer leur coup, de les mener bien plus loin que la première fois. Ils ne purent parler de cela si secrètement qu'ils ne fussent entendus par le petit Poucet, qui fit son compte de sortir d'affaire comme il avait déjà fait ; mais, quoiqu'il se fût levé de grand matin pour aller ramasser de petits cailloux, il ne put en venir à bout, car il trouva la porte de la maison fermée à double tour.

Il ne savait que faire, lorsque, la bûcheronne leur ayant donné à chacun un morceau de pain dans une petite boîte, pour leur déjeuner, il songea qu'il pourrait se servir de ces boîtes au lieu de cailloux, en les cachant tout le long des chemins où ils passeraient.

Il avait eu le temps de prendre un petit bout de feuille de papier et un crayon, ça peut toujours servir, se dit-il.

Le père et la mère les menèrent dans l'endroit de la forêt le plus épais et le plus obscur; et, dès qu'ils y furent, ils gagnèrent un faux-fuyant, et les laissèrent là.

Le petit Poucet ne s'en chagrina pas beaucoup, parce qu'il croyait retrouver aisément son chemin, par le moyen des boîtes qu'il avait cachées partout où il était passé, surtout qu’il avait fait un plan sur son papier; mais il fut bien surpris lorsqu'il ne put en retrouver une seule; les sangliers, nombreux dans ces forêts, avaient tout retourné.

Les voilà donc bien affligés ; car, plus ils marchaient, plus ils s'égaraient et s'enfonçaient dans la forêt. Il arrivèrent  même devant la grotte de Barniès et décidèrent de s’y reposer un peu. Puis, il reprirent leur chemin, jusqu’au col de Rouquiès afin de tenter de retrouver leur chemin.

La nuit vint, et il s'éleva un grand vent qui leur faisait des peurs épouvantables. Ils croyaient n'entendre de tous côtés que les hurlements de loups qui venaient à eux pour les manger. Ils n'osaient presque se parler, ni tourner la tête. Il survint une grosse pluie, qui les perça jusqu'aux os ; ils glissaient à chaque pas, et tombaient dans la boue, d'où ils se relevaient tout crottés, ne sachant que faire de leurs mains.

Le petit Poucet grimpa au haut d'un arbre, pour voir s'il ne découvrirait rien ; ayant tourné la tête de tous côtés, il vit une petite lueur comme d'une chandelle, mais qui était bien loin, par-delà la forêt. Il descendit de l'arbre, et lorsqu'il fut à terre, il ne vit plus rien: cela le désola. Cependant, ayant marché quelque temps avec ses frères et ses soeurs, du côté qu'il avait vu la lumière, il la revit en sortant du bois. Ils arrivèrent enfin à la maison où était cette chandelle, non sans bien des frayeurs : car souvent ils la perdaient de vue; ce qui leur arrivait toutes les fois qu'ils descendaient dans quelque fond.

Cette maison se trouvait près d’un puits couvert par des pierres, en face il y avait un apiculteur qui récoltait le bon miel de ses abeilles pour faire d’excellents pains d’épices.

Ils heurtèrent à la porte, et une bonne femme vint leur ouvrir. Elle leur demanda ce qu'ils voulaient. Le petit Poucet lui dit qu'ils étaient de pauvres enfants qui s'étaient perdus dans la forêt, et qui demandaient à coucher par charité. Cette femme, les voyant tous si jolis, se mit à pleurer, et leur dit :

" Hélas ! mes pauvres enfants, où êtes-vous venus ? Savez-vous bien que c'est ici la maison d'un Ogre qui mange les petits enfants ?

- Hélas ! madame, lui répondit le petit Poucet, qui tremblait de toute sa force, aussi bien que ses frères et soeurs, que ferons-nous ? Il est bien sûr que les loups de la forêt ne manqueront pas de nous manger cette nuit si vous ne voulez pas nous retirer chez vous, et cela étant, nous aimons mieux que ce soit Monsieur qui nous mange ; peut-être qu'il aura pitié de nous si vous voulez bien l'en prier."

La femme de l'Ogre, décida, afin de les cacher de son mari j’usqu'au lendemain matin, de les envoyer dans la miellerie du voisin où l’ogre n’entrait jamais car il avait peur des abeilles.

Ils se nourrirent des délicieux pains d’épices et de miel et se reposèrent jusqu’à l’aube.

A l’aube, le petit Poucet s’éveilla et levant la tête vers le ciel étoilé et se souvint de ses lectures d’histoires de marins qui s’ s’orientaient à l’aide des étoiles. Il réveilla ses frères et sœurs et leur dit : «  J’ai bien réfléchi cette nuit, nous devons retrouver les boîtes que j’ai cachées afin de retrouver le chemin de la maison, je sais que les sangliers ont tout retourné, mais hier, j’ai pris des notes et avec les étoiles qu’il y a encore, on devrait les retrouver ».

Ensemble, ils trouvèrent la première boîte non loin du puits et de la miellerie, il suffisait ensuite de se diriger toujours vers le Nord Est pour retrouver les autres boîtes. Afin de s’assurer qu’ils ne revenaient pas sur leurs pas, le petit Poucet décida de noter sur un petit bout de papier son nom : Petit Poucet.

Il avait inventé le GEOCACHING et le LOGBOOK.

Juste avant de partir, il vit, devant la maison de l’ogre, d’immenses bottes. C’étaient les bottes de 7 lieues que l’ogre chaussait pour parcourir en grandes enjambées les valats et montagnes des Cévennes.

Aussitôt chaussées, ces grandes bottes épousèrent parfaitement les pieds du petit Poucet, car elles étaient magiques.

Il commença à chercher les boîtes suivi par ses frères et sœurs qui, eux, étaient obligés de courir. Heureusement, que Poucet, s’arrêtait pour chercher ses boîtes et noter son nom sur les petits papiers.

Mais dans les boîtes, quelle surprise ! une étrange pièce d’or avait été déposée par un gentil lutin qui avait remis, dans la nuit, les boîtes à l’endroit exact ou le Petit Poucet les avait dissimulées.

Les enfants retrouvèrent ainsi toutes les boîtes cachées la veille et garnirent leurs poches de ces précieuses pièces. Ils laissèrent toutes les boîtes bien recachées au cas où d’autres enfants se perdraient dans cette grande forêt cévenole.

Ils s’arrêtèrent  à une source pour se désaltérer et y retrouvèrent une boîte qui leur indiqua la direction de leur maison ; mais avant, ils s’arrêtèrent au village pour faire quelques achats de nourriture. Quand ils présentèrent la première pièce trouvée dans une des boîtes, le commerçant les regarda ébahi.

« Mais, les enfants, cette pièce n’est pas une pièce normale, elle a beaucoup plus de valeur. Je veux bien la prendre, mais, étant donné sa valeur, je  livrerai pendant une année chez vos parents, de quoi bien vous nourrir et vous régaler.

Le Petit Poucet et ses frères et sœurs, revinrent à leur maison de pierres recouverte de lauzes les bras chargés de victuailles et  il n'est pas possible d'imaginer la joie que leurs parents ressentirent en les revoyant.

Ils firent un grand repas en famille et au moment du dessert, les enfants vidèrent leurs poches et offrirent à leurs parents tous les géo-coins qu’ils avaient trouvés dans les boîtes.

MORALITE

On ne s'afflige point d'avoir beaucoup d'enfants,
Quand ils sont tous beaux, bien faits et bien grands,
Et d'un extérieur qui brille;
Mais si l'un d'eux est faible, ou ne dit mot,
Certain le méprise, le raille, ou le pille :
Quelquefois, cependant, c'est ce petit marmot
Qui fera le bonheur de toute la famille et deviendra un GRAND GEOCACHEUR.

 

 

BIEN LIRE AVANT DE PARTIR.

FAITES CETTE RANDOCACHE QUAND IL FAIT BEAU, SINON, VOUS NE POURREZ PAS  PROFITER DU PAYSAGE.

AU COURS DE VOTRE RANDONNEE-CACHING, QUI FAIT MOINS DE 2 LIEUES, VOUS SUIVREZ LES PAS DU PETIT POUCET ET DE SES FRERES ET SŒURS ET DEVREZ LES RETROUVER.

SUIVEZ LE SENTIER DE RANDONNEE, NE VOUS EN ELOIGNEZ QUE POUR TROUVER LES BOÎTES, (DE QUELQUES METRES EN GENERAL) ET REVENEZ ENSUITE SUR LE SENTIER).

UNE PARTIE DE CHEMIN EST GOUDRONNEE, VOUS POURREZ RENCONTRER QUELQUES VOITURES (environ 1 km après le col de Rouquiès et quelques petites centaines de mètres avant de revenir à la géo-mobile)

QUAND  VOUS  TROUVEREZ LES FRERES ET SOEURS DE POUCET, SURTOUT, LAISSEZ LES SUR PLACE, ILS CONNAISSENT BIEN LE CHEMIN MAINTENANT. VOUS POUVEZ ECHANGER UN CADEAU DANS CHAQUE BOÎTE.

SI VOUS TROUVEZ UN GEOCOIN, OU UN AUTRE OBJET VOYAGEUR, VOUS POUVEZ LE PRENDRE ET SUIVREZ SES INDICATIONS.

DES CACHES PLUS FACILES POUR LES ENFANTS (LES ADULTES PEUVENT LES FAIRE AUSSI) ONT TOUTES LA MEME IMAGE DE FOND DE PAGE (LE PETIT POUCET)

DANS LA VERITABLE HISTOIRE DU PETIT POUCET (encore plus longue et sanglante), L’OGRE EGORGE SES FILLES A LA PLACE DU PETIT POUCET ET DE SES FRERES.

 DANS MON HISTOIRE, LES FILLES DE L’OGRE ONT ETE RETROUVEES PETRIFIEES. LORS DE VOTRE RANDONNEE-CACHING, VOUS POURREZ LES OBSERVER CAR VOUS ALLEZ PASSER DEVANT. VOUS POURREZ VOUS DESALTERER A LA MEME SOURCE, AU MEME PUITS, VOIR LES MEMES RUCHES, AVANT DE RETROUVER VOTRE GEOMOBILE, QU’EUX N’AVAIENT PAS LA CHANCE D’AVOIR.

Je vous souhaite une jolie promenade avec plein de découvertes.

IL FAUT COMPTER 4 HEURES : 2 h de marche sans réelles difficultés pour les enfants + 2 bonnes heures pour débusquer les boîtes,  admirer le paysage et revivre l'aventure du Petit Poucet. Certaines boîtes seront trouvées facilement  pour les enfants et difficilement pour les parents (voir le niveau de Difficulté).

LE MIEUX EST DE PARTIR LA JOURNEE AVEC LE PIQUE-NIQUE et de revenir avec plein de beaux souvenirs en famille. (Surveillez bien vos enfants du côté des demoiselles, la 3ème partie du parcours, le seul endroit à risque).




Additional Hints (Decrypt)

ceèf qr y'neobhfvre gbeghrhk, fbhf qrf cvreerf

Decryption Key

A|B|C|D|E|F|G|H|I|J|K|L|M
-------------------------
N|O|P|Q|R|S|T|U|V|W|X|Y|Z

(letter above equals below, and vice versa)