Le Musée Africain de Lyon a vu son histoire (*) suivre celle de la Société des Missions Africaines (SMA) de Lyon, fondée en 1856 à Fourvière, par Melchior de Marion Brésillac. Ce dernier propose une idée novatrice à l’époque pour les prêtres que la Société envoie en mission : « S’ouvrir à la culture des peuples qu’ils rencontrent ». Cela n’empêche pas de proposer l’Evangile, mais le point de départ doit être le vécu des hommes de là-bas.
Qui dit culture dit richesses culturelles à mettre en valeur, à promouvoir, à archiver pour les générations futures. Non pas que la transmission ne se fasse pas dans les pays d’Afrique, mais elle était bien souvent orale.
Ainsi, les missionnaires sont invités à envoyer à Lyon des objets témoins de la vie des peuples qu’ils découvrent : objets agricoles, de la chasse, de guerre, rituels (masques, statues…), religieux (représentation des Dieux…). Chaque objet doit être accompagné d’un texte explicatif. Ainsi, dès 1860, l’embryon de musée s’enrichit en objets divers en provenance de l’Afrique de l’Ouest et permet de les préserver, de les archiver et de les présenter au public. Lyon (en fait Sainte-Foy les Lyon, lieu de la maison mère) aura ainsi son premier musée africain. Mais il y en aura d’autres : 1888 rue Sala (Propagation de la Foi), musée colonial (1901), musée de la ville de Lyon (1927).
Pour le bâtiment cours Gambetta, le terrain sera acheté en 1870. Un bâtiment de 3 étages sera construit pour former les futurs missionnaires, avec 3 salles dédiées aux collections africaines. Les collections continuent à s’enrichir et obtiendront des médailles d’Or, à l’exposition universelle de Lyon (1894), à l’exposition coloniale de Paris (1900). En 1924, un fait surprenant. Les collections s’appauvrissent au profit de l’exposition missionnaire universelle du Vatican (1925). Jusque là, tout est normal. Les musées ont l’habitude de se prêter des éléments de leur collection. Sauf que là, certaines œuvres ne seront pas rendues ( !) et seront versées aux collections du Musée Ethnographique du Vatican. Ce qui montre la richesse des collections collectées à Lyon en ce temps…
Un nouveau bâtiment (l’actuel) est construit à partir de la fin des années 20 et sera inauguré en 1935. Cette fois, 750 m² sur 3 étages sont réservés au musée, qui va prendre 2 dimensions : missionnaire (comme avant) mais de plus en plus ethnographique, c’est-à-dire de par la définition du dictionnaire : « science de l'anthropologie dont l'objet est l'étude descriptive et analytique, sur le terrain, des mœurs et des coutumes de populations déterminées. ». Les sciences sont de plus en plus présentes.
A partir de 1960/1970, les indépendances entraîneront une fermeture (1977) et une nouvelle définition des rôles du musée, de ses orientations. Il comporte aujourd’hui 8000 pièces, dont plus de 2000 exposées, à travers 140 vitrines. Un des axes majeurs des expositions est de favoriser le dialogue interculturel. Une bibliothèque riche de 7000 ouvrages est venue compléter l’ensemble et nourrit les travaux de plusieurs chercheurs. Le 3ème étage sera modernisé dans les années 2000.
Le musée s’est doté d’un site internet avec de nombreuses rubriques : expositions, évènements, ateliers créatifs (notamment pour les enfants), visites guidées…
(*) d’après www.musee-africain-lyon.org/
Suite à des problèmes financiers, dus à une nette baisse des subventions, le musée a dû fermer le 31 décembre 2017. Mais il va être remplacé par le "Carrefour des Cultures Africaines", qui est un espace de rencontres et d'échanges, avec des expositions (voir : http://www.missions-africaines.net/cca/)
- Pour résoudre cette multi, se rendre aux coordonnées de la page de présentation de la cache. Vous êtes au coin d’un parc qui appartenait il y a encore quelques années à une institution religieuse dont la bâtiment a été rasé, remplacé par un immeuble d’habitation. Seul le parc demeure.
A = Nombre d’ogives extérieures de la gloriette ?
- Se rendre au point R2 en longeant le mur de l’ancien parc.
B = Chiffre des milliers du n° de la station de vélo’v
C = Chiffre des unités du n° de la station de vélo’v
- Se rendre au point R3 (attention en traversant).
Le musée appartient à une congrégation religieuse dont le nom comprend deux mots
D = Nombre de lettres du premier mot
E = Chiffre des dizaines du n° du bâtiment
En haut à droite de l'entrée du musée, vous trouverez un petit boîtier téléphonique (carré rouge sur la photo ci-dessus).
F = valeur du dernier chiffre à droite - 5
La cache se trouve à environ (2xA)+B+C+D+3x(E-F) mètres, à l’azimut (A+B+C+D+E+F)x(C+1) – 5 degrés degrés (depuis le point R3, qui est l’entrée du musée).
Rappel : la multiplication et la division sont prioritaires sur l'addition et la soustraction.
Aide : il vous faudra utiliser le mode projection de waypoints sur votre GPS ou sur smartphone.
- Pour smartphone avec c:geo, il suffit de rentrer les coordonnées gps dans "aller à" et de renseigner le champ "relèvement" (correspondant au nombre de degré) ainsi que "distance" (correspondant au nombre de mètre)
-Pour appareils IOS (la marque à la pomme), il existe des applications comme "commander compass lite" ...
- Pour GPS, vous devez créer un waypoint et ensuite utiliser la fonction "projection de waypoint", il ne reste plus qu'à inscrire le relèvement ainsi que la distance!
- Pour un GPS Garmin, utiliser la fonction "Viser et Rallier" - Choisir l'angle - Projeter waypoint - Mètres - Entrer la distance - Enregistrer
Pas de stylo dans la cache. Vous recherchez une boîte cylindrique de 5,5 cm de longueur et de 1,5 cm de diamètre.
Arrêt de métro proche : Garibaldi (ou Sans soucis) (ligne D) – Ou Tramway T4 : arrêt Manufacture-Montluc