En raison de ses mœurs en grande partie nocturnes, cet échassier discret passe facilement inaperçu. Il trahit habituellement sa présence par des cris flutés émis au crépuscule et la nuit. Dans la journée, son plumage mimétique et son habitude de s'aplatir au sol à la moindre alerte, le rend difficile à localiser.
Il se trouve encore en périphérie de l'agglomération lyonnaise et notamment dans les quelques derniers champs de Saint-Priest.
Au printemps en provenance de régions plus au sud, les œdicnèmes criards reviennent en couple sur les sites de nidification.
Il se nourrit d'invertébrés mais aussi des batraciens, des rongeurs, des lézards ou encore des œufs.
Le nid est réalisé à même le sol, et ressemble à une petite cuvette en terrain dégagé permettant de repérer prédateurs et intrus.
La femelle y pond de 2 ou 3 œufs tachetés, vers avril-mai. Après l'éclosion, les parents s'occupent de leurs oisillons durant six semaines environ. En juillet-août, lorsque les petits sont capables de voler, certains couples font une seconde nichée.
A mi-août septembre, après la nidification, les oedicnèmes se rassemblent en bandes sur des sites pré-migratoires. Ces oedicnèmes restent parfois assez longtemps sur place et ne partent pour leurs quartiers d'hivernage vers le sud qu'en Octobre
sources Wikipédia et la Ligue Française pour la Protection des Oiseaux (www.lpo-rhone.fr)