En 1760, les forges produisent 5 000 quintaux de fer et 7 000 quintaux de fonte. Les héritiers de Le Nicolais louent, pour 9 années à partir de1790, les grosses forges d'Aron et d'Hermet aux frères Joseph, Jean-Hugues et René-Benoît Le Sayeux, négociants.
En 1840, on trouve encore trace de production. Mais, à l'époque, les 274 ouvriers qui y travaillent fabriquent surtout chaudrons, marmites et
poêles. Les forges constituèrent longtemps l'activité principale d'Aron. D'abord à bras, elles devinrent hydrauliques à partir du xvie siècle. Or, les maîtres de forges, au xixe siècle, étaient considérés comme des notables, dont la réputation allait bien au-delà des frontières du département.
En 1846,changement de cap.
Les Forges deviennent filatures de chanvre et retorderie de coton. Le directeur de l'usine habite dans la maison bourgeoise qui s'est édifiée sur le domaine. L'entreprise textile restera implantée à Aron jusque dans les années 1970.