Voici un joli spécimen de Genévrier cade, appelé aussi Cade et botaniquement Juniperus oxycedrus de la famille de Cupressacées ,(famille des Cupressus, en français, la famille des Cyprès).
Ce conifère porte des aiguilles, à pointe fine et piquante.
Pour le reconnaître facilement, on remarquera les bandes blanches sur les aiguilles vertes, ce qui permet aussi de le différencier avec le Genévrier commun, en latin Juniperus communis (qui lui, a des aiguilles avec une seule bande blanche).
Le genévrier cade est un arbrisseau dioïque (fleurs mâles et femelles ne poussant pas sur la même plante). Les fleurs mâles et femelles forment des petits cônes.
Le bois est l'ennemi des tronçonneuses de par sa dureté, et le bois de cœur est quasiment imputrescible. Le bois peut être utilisé dans la statuaire ; on en a fait aussi des linteaux de portes et des plaques ou objets anti-insectes et anti-mites à glisser dans les penderies.
Il est également recherché en tournerie pour son odeur agréable et la beauté de ses cernes.
En élevage, on peut aussi l'utiliser sous forme de piquets de clôture, mais avec le défaut d'être très cassant.
Du bois, on extrait l'huile de cade, utilisée autrefois pour ses vertus cicatrisantes, toujours très appréciée comme antiseptique et désinfectant.
Elle sert aussi à soigner les sabots des chevaux (entre dans la composition de l'onguent de maréchal). Frédéric Mistral y fait allusion dans le Trésor du Félibrige en parlant d'une huile âpre dont les bergers se servent contre la gale.
Elle est très efficace dans l'éloignement des rongeurs, ainsi que comme répulsif d'insectes.
Cependant elle ne sent pas très bon et il faut éviter de l'employer « pure » sur la peau. Les facteurs de flûte à bec s'en servent afin de fabriquer le bouchon du bec de la flûte.
C'est aussi un excellent anti-mites.
On l'utilisait autrefois dans le Gers pour éviter que les canards ne s'attaquent entre eux en mettant quelques gouttes sur leur croupion.
Au Maroc, elle est utilisée sur les jarres en terre contenant de l'eau pour les aseptiser.
Les baies sont utilisées aussi pour la fabrication d'alcools. Utilisées en macération, elles complètent les baies et agrumes utilisés pour la fabrication de gin
Sources : données personnelles et wikipedia
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