Ici se trouve un joli Pistachier térébinthe, en botanique il est appelé Pistacia terebinthus de la famille des Anacardiacées, famille des Anacardia, en français : la famille des Anacardiers ou pommes cajou, dans la même famille on trouve le Manguier, le pistachier et la Noix de cajou).
C'est un petit arbre de 3 à 5m à feuilles caduques et composées, elles sont vertes au printemps, puis se pare de superbes couleurs en automne entre les jaunes et les rouges flamboyants.
Cette plante est dioïque (c'est à dire soit toute mâle, soit toute femelle).
Son nom lui vient de son exsudat qui a été utilisé à l'origine pour fabriquer l'essence de térébenthine de Chio, de l'île grecque de Chios où la résine est exploitée.
La première mentions des pistachiers remonte au premier botaniste de l'Antiquité, Théophraste (-371 ; -288) qui décrit précisément les feuilles imparipennées (nombre impair de folioles) du térébinthe, les galles qui l'affectent et sa production d'une résine qui est collectée.
Quatre siècles plus tard, l'encyclopédiste romain du 1er siècle, Pline l'Ancien, reprend les mêmes descriptions (Histoire Naturelle, XIII, 54) et le médecin grec Dioscoride, indique « Sa résine est importée...de Judée, Syrie, Chypre, Libye et des îles des Cyclades... La résine de térébinthe surpasse toutes les résines. Les résines sous forme de pastilles sont bonnes pour la toux et la tuberculose, soit seules soit avec du miel et elles libèrent complètement la poitrine des impuretés ».
Le pistachier térébinthe est originaire d'Afrique du Nord (Maroc, Algérie, Tunisie, Libye), d'Asie de l'Ouest (Arabie saoudite, Israël, Jordanie, Liban, Syrie, Turquie) et de l'Europe méditerranéenne (midi de la France, Espagne, Albanie, ancienne Yougoslavie, Bulgarie, Grèce, Italie) et du Portugal.
C'est donc une espèce présente sur tout le pourtour méditerranéen.
Il a été introduit aux États-Unis en 1854, pour être utilisé comme porte-greffe pour le vrai pistachier.
L'écorce peut être brûlée comme encens.
Le bois dur peut être utilisé en ébénisterie et en marqueterie.
On extrait des galles (excroissances dues à la piqûre d'un insecte qui vient placer ses œufs sur la feuille), une substance rouge utilisée pour teindre les laines.
sources : wikipédia et données personelles
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