La commune de Pithiviers se trouve dans le quadrant nord du département du Loiret, dans la région agricole de la Beauce riche[2] et l'aire urbaine de Pithiviers[3]. À vol d'oiseau, elle se situe à 39,7 km d'Orléans[4], préfecture du départementet à 0,0 km de Pithiviers[5], sous-préfecture.
La commune de Pithiviers est rattachée au département du Loiret et à la région Centre-Val de Loire[34], à la fois circonscriptions administratives de l'État et collectivités territoriales.
Les communes les plus proches sont : Bondaroy (1,3 km), Dadonville (2,1 km), Pithiviers-le-Vieil (3,7 km), Ascoux (5,2 km), Estouy (5,3 km), Marsainvilliers (5,6 km), Yèvre-la-Ville (6 km), Ramoulu (6,3 km), Laas (6,7 km) et Guigneville (6,9 km)[6].
Le climat de la commune est tempéré et océanique dit dégradé, ou à nuance continentale. La commune se situe à une quarantaine de kilomètres au nord de la Loire, qui constitue une frontière naturelle pour les nuages (orages). L'hiver est doux, mais avec une période de gel, l'été peut être chaud.
L'ex-route nationale 152, les routes départementales 22, 726, 921 et les lignes ferroviaires Les Aubrais - Malesherbes et Étampes - Beaune-la-Rolande traversent le territoire de la commune. La ville est desservie par la sortie no 7 de l'autoroute A19.
Le sentier de grande randonnée 32 passe en limite sud de la commune.
L'aérodrome de Pithiviers est situé sur le territoire de la commune de Pithiviers-le-Vieil.
Pithiviers fut un village gaulois (d'où il tire son nom), puis gallo-romain.
Durant la huitième guerre de religion, la ville est prise par les deux Henri (le roi de France Henri III et Henri de Navarre) en 1589.
Entre le 29 janvier et le 8 février 1939, plus de 2 800 réfugiés espagnols fuyant l'effondrement de la république espagnole devant les troupes de Franco, arrivent dans le Loiret. Devant l'insuffisance des structures d'accueil d’Orléans, 46 centres d’accueil ruraux sont ouverts[9], dont un à Pithiviers[10]. Les réfugiés, essentiellement des femmes et des enfants (les hommes sont désarmés et retenus dans le Sud de la France), sont soumis à une quarantaine stricte, vaccinés, le courrier est limité, et le ravitaillement, s'il est peu varié et cuisiné à la française, est cependant assuré[11]. Une partie des réfugiés rentrent en Espagne, incités par le gouvernement français qui facilite les conditions du retour, ceux préférant rester sont regroupés au camp de la verrerie des Aydes, à Fleury-les-Aubrais[10].
Pendant la Seconde Guerre mondiale, ce camp est transformé en camp de prisonniers puis en camp de transit avant le départ pour les camps d'extermination nazis.
Après la guerre, en 21 ans, la ville gagna rapidement 3 000 habitants en passant de près de 7 000 habitants en 1954 à plus de 10 000 en 1975. Mais la population baisse depuis.