L'église de Saint-Martin:
Construite sur un vieux lieu dit « le Moustier » terme connu depuis le IVème siècle époque où St-Martin évangélisait.
Vers 1300 la duchesse Agnès de Vergy épouse de Robert II de Bourgogne, qui résidait alors au prieuré d’Arcenant, fit transporter de l’église de St Vivant dans celle d’Arcenant une vierge noire ramenée des Croisades.
Les religieux de St-Vivant, communauté rattachée à Cluny en 1095, furent propriétaires de cette église jusqu’à la Révolution, et leur Grand Prieur était aussi Seigneur du village. Saint Martin a toujours tenu à Arcenant une place privilégiée et c’est probablement pourquoi les moines ont fait installer une statue équestre du XVème siècle aussi nommée « la charité de St-Martin ».
Vers 1760 le choeur de l'église est refait à l'identique de celui du XIVe s, et l'église est reconstruite entre 1838 et 1885. Des vitraux aux décors historiés sont posés et Maxime Gueneret peint des fresques sur l'ensemble du nouveau choeur. A la fin du XXe s, l'église et son mobilier sont restaurés.
L'église est ouverte le week-end
Le Prieuré d'Arcenant et le sentier des Puits à Terre:
Le prieuré d'Arcenant a été fondé au sein des vignes les mieux exposées du village en 1188 par les moines de l'abbaye de Saint-Vivant dépendant de la maison mère de Cluny (voir cache GC62VP1 Abbaye Saint-Vivant de Vergy). C'était un vendangeoir construit dans un vaste clos, qui présente différentes particularités (arbres, four à pain, puits à terre, rouissoir...).
Dans le vignoble du prieuré les moines de Saint-Vivant firent construire dans tout le coteau des puits maçonnés à sec afin de limiter l'érosion. Ce réseau de "puits à terre" assurera la pérennisation des sols sur le coteau: lors des pluies abondantes l'eau y entraînait la terre que l'on remontait à la hotte en hiver. Il s'agit d'un ensemble rarissime, initiative d'un vigneron des moines, Jean Renevey.
Plusieurs cabottes, abri en pierres sèches, furent aménagées dès la fin du XIIème siècle.
Les bâtiments du prieuré, visibles extérieurement de nos jours, sont reconstruits en 1724. Une décennie plus tard, un plant de Gamay exceptionnel est découvert dans les vignes du prieuré dit "plant d'Arcenant" qui fit la richesse du terroir jusqu'en 1870. Ses multiples marcottes ont permis de replanter le vignoble des Hautes-Côtes et de faire la renommée du secteur. En 1790, les religieux sont expropriés et les biens sont mis en vente à des particuliers. A la fin du XXe s, une dizaine de "puits à terre" sont réhabilités.
Le Prieuré est une propriété privé, mais peut se visiter sur rendez-vous: contacter l'ACAHN (Association Culturelle et Archéologique des Hautes-Côtes de nuits) http://acahn-bourgogne.jimdo.com
La cache:
Vous cherchez une petite boite dont les coordonnées sont: N 47° 08. (A x B - 4) x 10 + (C - D - 5) E 004° 51. (A x E) x (A - D) + B
Vous trouverez A, B, C, D et E aux WP 1, 2, 4, 8 et 9