SERIE DE 15 CACHES A TRAVERS CHAMPS ET FORET

Circuit d'environ 4 kms réalisé pour les amateurs de balades à pied ou à vélo.

Dans certaines caches vous trouverez une lettre correspondant à un chiffre qui vous servira pour le calcul du FINAL

Vous aurez besoin d'un stylo et de papier pour faire ce parcours.

Bonne balade

Cette série est composée de multi, de tradi et des indices à relever dans certaines boites pour la cache BONUS.

LA STELE

HISTORIQUE

A l'extrême ouest du ban de Ruelisheim, à quelques pas à droite du puits Théodore, en direction de Pulversheim, se dresse une stèle pyramidale en grès rose patinée par le temps. Sur la face avant de ce monument haut de deux mètres était gravée une brève épigraphe dont les lettres martelées ne laissent malheureusement plus deviner le texte. Cependant cette dédicace nous a été rapportée comme suit : Den Edlen Helden ce qui signifie "Aux nobles héros". Sous la dernière ligne on devine encore la ciselure de la Croix de fer allemande d'un format de 11,5 x 11,5 cm. La tradition orale voudrait que ce monument ait trait à un cimetière roumain. En réalité il s'agit incontestablement d'un monument à la mémoire des combattants allemands morts au champ d'honneur sur les pentes des forêts vosgiennes du Vieil-Armand, du Hirtzstein ou du Rehefelsen. Rappelons à ce propos que les premiers combats franco-allemands pour la côte 425, derrière Steinbach, commencent vers la Noël 1914, puis dés le début du mois de janvier1915 et durant toute cette année-là les batailles feront rage, laissant des milliers de morts et blessant plus ou moins grièvement un nombre aussi important de combattants des deux camps. L'artillerie française pilonne les localités du pièdmont vosgien dont les populations sont en partie évacuées. Les grands blessés allemands sont soignés dans un chapelet d'hôpitaux militaires de campagne établis hors de portée des tirs français. La Schulchronik de Emil SCHMIDT de Wittenheim relate, en date du 15 janvier1915, l'installation dans le Bergmannsheim der Gewerkschaft Théodor, de l'hôpital n°15 de la Landwehr, ainsi que la création d'un cimetière militaire dans la proche forêt de Ruelisheim. Un autre témoin de cette époque, l'aumônier catholique de la garnison allemande, Benedict KREUTZ, fait état de sa visite rendue le 27 février 1915 au Feldlazarett n° 15 où il s'est entretenu avec un prétre-infirmier. Il note le sentiment de profond dénuement donné par cet hôpital et son cimetière. A quelques semaines de là, les procès-verbaux de délibération des conseils municipaux de Ruelisheim et de Wittenheim viennent lever toute réserve. En effet, la commune de Ruelisheim qui accepte, en date du 28 mars 1915, le principe d'une contribution communale à l'érection d'un monument commémoratif, confirme cette décision par le vote d'un crédit de 185 Marks le 2 mai suivant. Dans l'intervalle, le 24 avril, le conseil municipal de Wittenheim votait un crédit de 200 Marks pour le même objet. Chacune des deux communes précisant qu'elle participe pour moitié aux frais. Ces deux décisions pourraient faire suite à une demande des autorités militaires, on ne le sait ! Mais il est probable que la mise en place de ce monument se fit aussitôt. D'ailleurs les autorités militaires encouragèrent les communes à veiller à l'entretient et à honorer toutes les tombes de soldats. Le 23 septembre 1915, alors que l'âpreté des combats et le coût humain du Hartmannswillerkopf est de triste notoriété, l'Empereur, le Kronprinz et son état-major vinrent inspecter le XIV Armee-Korps, commandé par le général Gaede. Il y eut une parade des troupes entre Pulversheim et Ensisheim rassemblant près de 10 000 hommes. La population civile s'amassa ensuite pour voir passer le souverain. Madame Albertine LEIBER née BRITSCH, de Schoenensteinbach, garde le souvenir de l'empereur chevauchant sur un destrier blanc auprès duquel trottait un gros chien. Le maître d'école de Pulversheim avait appris un compliment de circonstance aux enfants. Dans l'après-midi l'Empereur et sa suite se rendirent au cimetière des héros, près du puits Théodore. A quelques mois de là, le 6 juin 1916, une autre parade militaire se tint près du puits Théodore en l'honneur du Grand-Duc Frédéric de Bade et en présence du général GAEDE. Nul doute que l'on rendit les honneurs aux combat- tants reposant dans le cimetière, sous les frondaisons. Benedict KREUTZ témoin de cet événement, indique l'entrée en fonction de l'infirmier militaire Jacques BURGLIN précédemment vicaire à Wittenheim. Puis, le 17 août suivant, KREUTZ mentionne qu'il officia lors de mises en terre à Théodore. Il est probable que des recherches approfondies dans les Archives militaires allemandes nous en apprendraient davantage. on s'interroge en particulier sur l'identité et le nombre de soldats ayant trouvé sépulture dans ce Waldfriedhof. En effet dès janvier 1915, les autorités font état des difficultés à rapatrier les dépouilles au pays natal. Il est clairement affirmé que le transfert de corps sera tout à fait exceptionnel. Et l'on rajoute qu'un soldat mort au champ d'honneur se doit de reposer avec et au milieu de ses camarades morts au combat ! Un témoignage journalistique paru en 1984 évoque aussi la sépulture d'un officier et de deux soldats français, en ces lieux. Cela est fort possible puisque KREUTZ révèle qu'il administra les derniers secours à des blessés français ramenés dans les lignes allemandes. on peut donc affirmer aujourd'hui que ce n'est que très subsidiairement que ce cimetière servit aussi de lieu de sépulture à des prisonniers russes ou roumains qui on le sait, étaient affectés à des trévaux de force au puits Théodore voire à des commandos agricoles ou de voiries et dont la mortalité était effrayante. Le décès de vingt-et-un prisonniers roumains de la lll compagnie du XIV commando survenu entre fin janvier et fin avril 1917 est enregistré à l'état civil de Wittenheim en février1918. De méme, la mort accidentelle, à la mine, d'un caporal russe le 13 juin 1916 est consignée dans le registre de décès. Il y a fort à parier que ceux-ci et d'autres peut-étre furent enterrés dans le même cimetière dans un carré qui leur fut réservé. En l'état présent de nos recherches on ne sait si les corps ont été exhumés ou non après que l'Alsace fut redevenue française ! Cela est très probable en vertu des regroupements opérés alors dans de grandes nécropoles. En tous les cas il devait alors ètre mal vu par certains que l'on persiste à honorer les tombes et le souvenir de l'ennemi vaincu. L'oubli fut jeté sur les combattants allemands et l'on tronqua les origines même du monument. Aujourd'hui, cette stèle témoin de notre histoire fait aussi partie de la mémoire alsacienne : «Denkmal» !

Les coordonnées ne sont pas celles de la cache, mais celles de la stèle. Vous devrez faire quelques relevés sur la plaque de la stèle puis un petit calcul pour avoir les coordonnées de la cache.

Coordonnées de la cache N 47° 49.ABC et E 7° 19.DEF

- A qui est dédiée cette stèle ? Checksum des 8 lettres = F

- Dernier chiffre de la deuxième date = A et B

- Dernier chiffre de la première date = C

- Nombre de 1 total dans les 2 dates = D

- Checksum de la première date = E

Dans cette cache il y avait un petit puzzle à réaliser afin d'obtenir les coordonnées de la cache 3. Mais comme ça fait plusieurs fois que les pièces du puzzle sont éparpillées autour de la cache je supprime donc ce puzzle. Voilà donc les coordonnées pour la cache 3.

N 47° 49.969  et E = 7° 19.708

Vous trouverez dans la boite un indice qui vous servira pour la cache BONUS

Je vous souhaite une bonne balade et de passer un agréable moment de géocaching.