Le karst du plateau de Saint Barnabé EarthCache

Le modèle karstique

C’est un ensemble de formes de surface et souterraines résultant de la dissolution de calcaires par les eaux rendues acides par le dioxyde de carbone. La décomposition du calcaire par l'eau le sculpte et lui donne parfois des formes originales comme le sur le site de Saint-Barnabé, au col de Vence.

La surface des affleurements calcaires forme souvent un lapiez, percé de trous ou de rigoles décimétriques laissant en relief des lames calcaires tranchantes. A l’échelle du mètre ou du décamètre, les dissolutions peuvent produire des couloirs séparant des masses rocheuses, l’ensemble est désigné alors sous le nom de relief ruiniforme, simulant en effet des villes ruinées.

Des dépressions fermées sont très typiques du modelé karstique. Si elles ont quelques dizaines de mètres de diamètre, on les nomme dolines, si elles sont grandes, de plusieurs hectomètres ou kilomètres ce sont des poljés.

Un réseau hydrographique souterrain est toujours présent dans les régions karstiques, même s’il n’est pas très apparent. Les eaux, profitant des fréquentes cassures des roches calcaires, ou des interstices entre les couches, s’enfoncent et élargissent ces fissures par dissolution, en donnant des galeries souterraines et parfois des salles décorées de stalagmites et de stalactites.

Ces eaux finissent par déboucher a l'air libre en donnant de grosses sources irrégulières ayant comme origine des infiltrations , ou bien des résurgences si l’eau qui sort ainsi est celle d’une rivière qui s’est auparavant enfoncée dans le réseau souterrain. Si certaines galeries sont parcourues par des rivières souterraines, d’autres, en général plus élevées, sont sèches.

Le karst

Le mot Karst est le nom allemand de la région des plateaux calcaires à l'est de Trieste, en Slovénie. Il est toujours défini, à tort, uniquement comme un type particulier de morphologie. Or le paysage du karst résulte des écoulements souterrains particuliers qui se mettent en place progressivement dans les roches carbonatées. Le karst est donc également un aquifère puisque l'eau souterraine est totalement impliquée dans sa formation et dans son fonctionnement. Ainsi, le karst est constitué par un ensemble de formes souterraines et de surface et de conditions d'écoulements souterrains, qui interagissent les unes sur les autres. Le relief karstique est une résultante à la fois des phénomènes de " dissolution - ruissellement " en surface et des phénomènes de " dissolution - circulation " en profondeur.

Le processus de mise en place du karst (la karstification) est rapide, en temps géologique évidemment. Pour qu'un réseau se mette en place, il suffit de quelques dizaines de milliers d'années au maximum.

Ainsi, pour que se forme le karst, il faut que soient réunies les conditions suivantes :

la dissolution de la roche. L'eau doit pouvoir dissoudre la roche, donc contenir un acide. L'acide le plus commun résulte de la dissolution du dioxyde de carbone (CO2) produit par la végétation dans les sols.

L’écoulement souterrain, qui évacue au fur et à mesure les matières dissoutes. L'eau doit pouvoir s'écouler à l'intérieur de la roche. Il faut donc qu'existe une charge suffisante d'eau souterraine, soit une hauteur suffisante par rapport au point de sortie. Cette condition est remplie lorsqu'il existe un relief bien marqué, comme en montagne ou dans les régions de plateaux traversés par des gorges .

La dissolution des roches carbonatées

Il s'agit des réactions se produisant entre l'eau et l'air (dissolution ou évasion du CO2), entre l'eau et la roche (dissociation des minéraux carbonatés) et à l'intérieur de la solution (combinaison des différents ions entre eux). La dissolution des roches carbonatées est un ensemble complexe de réactions mettant en jeu trois phases Solide (la roche, CaCO3 ou CaMg(CO3)2), Liquide (l'eau et ses substances en solution), Gazeuse (le CO2 produit dans les sols).

Equation de la dissolution du CO2 dans l'eau :

CO2 + H2O ⇋ H2CO3.

H2CO3 ⇋ H+ + HCO3.

Equation de la dissolution de la calcite (CaCO3) :

CaCO3 + H2O + CO2 ⇋ Ca2+ + 2 HCO3.

Comme ces réactions ne sont pas immédiates, et se déroulent à des vitesses différentes, la dissolution de la roche se produit soit en surface, soit plus ou moins en profondeur, selon que l'eau circule lentement ou plus ou moins vite. Quand une fissure est élargie par la dissolution, le débit qui la traverse augmente aux dépens des fissures voisines ; elle prend alors de plus en plus d'importance et devient progressivement un conduit. Toutes les fissures voisines cessent de s'élargir, puisque toute l'eau passe par le conduit.

On distingue deux aspects aux modèles karstiques :

L’endokarst : C'est la partie souterraine d'une morphologie karstique, les conduits souterrains. Il présente une grande variété de conduits que l'on peut regrouper en deux grandes catégories : les conduits verticaux et les conduits horizontaux, chacun assurant une fonction précise au sein du drainage karstique. Les élargissements locaux ou le croisement de plusieurs galeries peuvent donner des salles.

L’exokarst : C’est la partie en surface d'une morphologie karstique, les formes de relief dues au ruisselement des eaux, parmi lesquelles on peut citer les lapiazs et les reliefs ruiniformes, poljés, dolines, ouvalas, avens, et de cheminement des eaux et les manifestations qui s’y rattachent, pertes, ponors, embuts.

Les poljés

Un poljé (plaine en slave) est une vaste dépression à fond plat fermée par des versants rocheux escarpés. Cette formation est caractéristique des milieux karstiques. Les eaux sont évacuées par un trou au fond du poljé appelé ponor. Le poljé est ainsi relié à une nappe phréatique par un conduit naturel, ce qui produit une résurgence à l'origine d'un cours d'eau ou de l'inondation de la dépression.

Les dolines

Les dolines sont des dépressions fermées, généralement de forme circulaire ou elliptique. Elles sont situées à la surface des roches solubles, telles le calcaire, et résultent de leur dissolution chimique. le calcaire a été dissous par l'eau de pluie, provoquant l'affaissement du sous-sol. la majorité a des dimensions comprises entre 2 et 50 m, à la fois en largeur et en profondeur. Certaines, les méga-dolines, peuvent avoir plus d’un kilomètre de diamètre et plus de 100 m de profondeur. Au final, les dolines constituent des chemins d’infiltration préférentiels vers la nappe phréatiques.

Les ouvalas

Les ouvalas sont des dépressions au contour sinueux, résultant de la coalescence de plusieurs dolines.Ce sont des creux peu étendus irréguliers et percés de dolines.

Les Vallées sèches

C’est une vallée privée d’écoulement d’eau pérenne, les eaux de ruissellement s’infiltrant dans le sous-sol carbonaté. La vallée s’est asséchée en raison de la formation ou de la réouverture de pertes ou de puits.

Sa formation est souvent due à un modelé karstique. Ce sont des vallées anciennement creusées par des cours d’eau qui, après plusieurs millénaires, se sont infiltrés dans le sol pour ressurgir plus loin, laissant la vallée à sec, sauf par temps de fortes pluies où, la nappe d’eau souterraine remonte à la surface.

Aven

Un aven est un abîme, formation géologique caractéristique des régions karstiques. Il est le plus souvent par l'effondrement de la voûte d'une cavité karstique dû à la dissolution des couches calcaires par l'eau de pluie. Un aven est donc une cavité dont l'accès s'ouvre dans le sol et qui présente sur tout ou partie de son développement la forme d'un puits vertical ou sub-vertical, ce qui la rend difficilement accessible sans matériel spécifique. Les dimensions de l'ouverture en surface de ces cavités béantes sont très variables : de quelques décimètres jusqu'à deux cents mètres, de même la profondeur peut être impressionnante.

Perte, Ponor, Embut

Une perte est lorsqu'un cours d'eau disparaît, totalement ou partiellement, par infiltration ou dans un gouffre. C'est un phénomène localisé, toute ou partie du cours d'eau devient alors souterraine. Le cours d'eau réapparaîtra à l'air libre par une ou plusieurs résurgences. Un ponor est parfois lié à une perte.

Un ponor est un orifice naturel situé au fond d'un poljé par lequel une eau de surface disparaît (cours d'eau ou eau de pluie) et devient souterraine. Il n'y a généralement qu'un seul ponor actif par poljé. Le mot ponor (« abyme » en serbo-croate, « cavité » en bulgare, « lavabo » en slovène, etc.) C'est le terme international pour perte s'il s'agit d'un cours d'eau.

Un embut est un ponor particulier, qui absorbe les eaux de pluie, comme l'embut de Caussols. Un aven (ou doline) peut aussi être un.

Lapiaz (laipé, lapiez)

Le lapiaz est une formation géologique de surface dans les roches calcaires. Ce sont des ciselures superficielles, de taille variable, creusées par les eaux. Ils peuvent mesurer de quelques cm à plusieurs mètres de large. La roche est comme une dentelle. Parfois ces fines lamelles de roches sont extrêmement coupantes. Quand des argiles de décarbonatation s'accumulent dans les interstices, des plantes peuvent s'installer, sinon ces lapiaz sont totalement stériles. Peu profonds ils forment des rigoles, plus profondes des crevasses, avec parfois constitution de véritables gouffres. Les lapiaz peuvent représenter un danger par leurs aspérités coupantes et la profondeur du trou.

Le relief ruiniforme

Les chaos et les ruines sont des accumulations de blocs, quelquefois énormes et souvent profondément dégagés par l'érosion. Le relief ruiniforme est un méga-lapiaz. Ce type de géomorphologie déchiquetée, aux aspérités coupantes, est sillonné de nombreuses rigoles, fissures et crevasses de taille variable, dont certaines peuvent atteindre plusieurs mètres.

Le plateau de Saint-Barnabé

Situé à une trentaine de kilomètres de Nice, isolé mais facile d'accès en voiture, Saint-Barnabé, hameau du village de Coursegoules, s'étend sur un vaste plateau calcaire parcouru par de nombreuses viabilités. Voies romaines, militaires et vicinales s'y croisent, nous rappelant que Saint-Barnabé fut un lieu de transit important pour les civilisations passées. L'absence d'eau courante et de source en fait un territoire à l'habitat très dispersé où les rares maisons sont encore alimentées à l'aide de puits et de citernes.

Le plateau de Saint-Barnabé serait, selon la rumeur, régulièrement visité par des Ovnis. En réalité, ce plateau calcaire suspendu au-dessus de Vence a quelque chose de surnaturel, de lunaire. C’est une vaste cuvette de caillasse sur laquelle survivent quelques boisement de chênes pubescents, quelques troupeaux de moutons, quelques éleveurs de chevaux, tous héroïques compte tenu des conditions d’aridité de ce milieu. Mais on est saisi sur ce plateau par la présence du ciel, immense, par le silence, la lumière, la légèreté de l’air.

Ce vaste synclinal dénudé, avec ses dolines, ses lapiazs et ses bosquets de chênes épars, offre un paysage rassérénant même si la rigueur du climat s’y fait parfois sentir. Enchâssé entre les massifs arrondis du Puey Subert au Nord et du Puy de Tourettes au Sud, le plateau de Saint-Barnabé échappe en effet aux influences maritimes et s’ouvre largement vers l’ouest, laissant pénétrer le mistral venu en droite ligne de haute Provence. On admirera chemin faisant les roches de calcaire blanchies par le soleil et ses formes extravagantes sculptées par l’action des eaux et du gaz carbonique qui donnent parfois au plateau karstique de Saint-Barnabé un visage lunaire

La charmante oasis du hameau, avec sa chapelle, son auberge et ses grands chênes séculaires, contraste avec la superbe austérité des pâturages environnants où les troupeaux d'ovins perpétuent une tradition pastorale rappelant celle des grands Causses du Massif Central.

C’est apparemment l'endroit idéal pour la promenade, la randonnée pédestre ou équestre, le VTT, ou pour découvrir l'un des sites les plus insolites du moyen pays avec ses pierres évoquant des formes inhabituelles.

Parlons de ces pierres justement. Pierres dressées, perdues entre ciel et terre, avec des reliefs étranges qui par leurs formes tourmentées donnent au site une atmosphère si particulière et lui valait autrefois le nom de Plateau des Idoles ou Plateau de la Lune.

Les géologues vous diront que la surface du plateau offre l'aspect d'un gigantesque Karst, c'est à dire d'une sorte de plaine entièrement façonnée par l'eau, tout le modelé des roches étant dû à l'érosion. Le site est parsemé de galeries souterraines, de grottes et nappes d’eau profonde.

Le village nègre

Nous nous dirigeons maintenant vers clapiére rousse, à la recherche du village nègre ou village des idoles. Il s'agit en fait d'un dédale de roches et d'arbres à voir absolument. Le « Champ des idoles » aux pieds de la montagne vous surprendra par ses rochers grandioses et surprenants laissant cours à toutes les fantaisies imaginables. Un curieux rassemblement de concrétions calcaires de forme étrange. Des formes fantomatiques qui se dessinent dans la garrigue. Au détour d'un chemin, on aperçoit en effet un dromadaire, une tête de singe, une tortue posée sur un immense bloc, une tête d'indien, une muraille, un sphinx, un château fort. L’imagination n'a aucune limite.

Les blocs sont immenses et nous pouvons admirer le travail fait par l’érosion naturelle. Ce phénomène n’existerait que dans les Andes. C'est le résultat de l'érosion chimique naturelle des eaux de pluie, du vent, du gaz carbonique.

Le village s'étend sur une grande surface, n'hésitez pas à vous promener entre les blocs, dans les méandres, et laissez-vous surprendre par leurs formes variées. Les enfants et les grands pourront y réaliser des parties de cachecache inoubliables.

Cernées par ces sentinelles de pierres, des dolines s'éparpillent sur le plateau, au-dessous desquelles se trouve le réseau karstique. Certaines dolines étaient cultivées de céréales. Des murs de pierres sèches sont construits pour lutter contre l'érosion et le remplissage. Dans d'autres on retrouve des vestiges d'enclos, de cabanes. L'embut, où s'écoule l'eau, est souvent comblé pour éviter que les brebis ne se cassent les pattes.

Les drôles de rochers

Votre mission

Pour se conformer aux nouvelles directives éducatives pour les Earthcaches vous devez répondre aux questions suivantes.

1. Question 1 ( N 43° 45.244 E 007° 01.772 ). Vous apercevez un rocher formé de plusieurs couches superposées. Combien de couches pouvez vous compter?
2. Question 2 ( N 43° 45.249 E 007° 01.781 ). Quel est le diamètre de cette doline?
3. Question 3 (N 43° 45.143 E 007° 01.661 ). Quelle est la largeur du poljé a cet endroit?
4. Question 4 ( N 43° 45.206 E 007° 01.684 ). Faites une estimation de la hauteur du rocher le plus haut?
5. Donnez une brève description du phénomène permettant d’obtenir ces reliefs.
6. Combien faut-il d’années pour constituer un réseau karstique?

Loguez cette cache " Found it " et envoyez-moi vos propositions de réponses soit via mon profil, soit via la messagerie geocaching.com (Message Center), et je vous contacterai en cas de problème.

The karst model

This is a set of surface and ground forms resulting from the dissolution of limestone by the water made acid with carbon dioxide. The decomposition of limestone by water sculpted limestone and sometimes gives her original forms as at the site of St. Barnabas the Col de Vence.

The surface of the limestone outcrops often form a lapies, drilled holes or UHF channels leaving raised sharp limestone blades. At the scale of the meter or measuring tape, break can produce corridors between the rocky masses, then the whole is designated under the name ruiniform relief, simulating indeed ruined cities.

Closed depressions are very typical of karst. If they have a few tens of meters in diameter, they are called sinkholes, if they are large, several hectometers or kilometers they are poljes.

An underground river system is always present in karst areas, although it is not very apparent. The waters, taking advantage frequent breaks limestone or gaps between the layers, sink and widen these cracks by dissolution, giving underground galleries and sometimes rooms decorated with stalagmites and stalactites.

These fi ne water by a lead outdoors giving large irregular sources as having origin of infiltrations, or if water resurgences and that fate is that of a river that was previously driven into the underground network. While some galleries are crossed by underground rivers, others, generally higher, are dry.

Karst

The word Karst is the German name of the limestone plateau region east of Trieste, Slovenia. It is always defined wrongly as only a particular type of morphology. Now the karst landscape arises from the special underground flows that are taking place gradually in carbonate rocks. Karst is also an aquifer as groundwater is fully involved in its formation and its operation. Thus, the karst is constituted by a set of forms groundwater and surface conditions of groundwater flow, which interact on each other. Karst terrain is a result both of the phenomena of "dissolution - runoff" surface and phenomena of "dissolution - circulation" in depth.

The process of implementation of the karst (karstification) is fast, in geologic time obviously. For a network is put in place, just a few tens of thousands of years at most.

Thus, for the karst forms, it is necessary that the following conditions are met:

the dissolution of the rock. Water should be able to dissolve the rock, thus contain an acid. The most common acid results from the dissolution of carbon dioxide (CO2) produced by vegetation in soil.

Groundwater flow, which vents to progressively dissolved solids. Water must be able to flow within the rock. So there has to be sufficient charge of groundwater or a sufficient height above the exit point. This condition is met when there is a marked relief well as in the mountains or in the plateau regions crossed by gorges.

The dissolution of carbonate rocks

These are the reactions that take place between the water and air (or dissolving CO2 escape) between the water and the rock (dissociation of carbonate minerals) and within the solution (a combination of different ions between them). The dissolution of carbonate rocks is a complex set of reactions involving three solid phases (rock, CaCO3 or CaMg (CO3) 2), liquid (water and substances in solution), Jovian (the CO2 produced in the soil ).

Equation of dissolution of CO2 in water:

CO2 + H2O H2CO3 <> H2CO3 ⇋ H + + HCO3.

Equation of the dissolution of calcite (CaCO3):

CaCO3 + H2O + CO2 + 2 <> Ca2 + HCO 3 -.

Because these reactions are not immediate, and take place at different speeds, the dissolution of the rock occurs either on the surface, more or less in depth, as the water flows slowly or faster or slower. When a crack is widened by dissolution, which crosses the flow increases at the expense of neighboring cracks; it takes more and more importance and is becoming a conduit. All neighboring cracks continue to grow, since all the water passes through the conduit.

There are two aspects to karst models:

The endokarst: It's part of an underground karst morphology, underground conduits. It presents a wide variety of pipes that can be grouped into two main categories: vertical and horizontal pipes, each providing a specific function within the karst drainage. Local enlargements or the crossing of several galleries can give rooms.

The exokarst: This is the surface part of a karst morphology, landforms due to the dripping of water, among which include lapiazs and ruiniform reliefs, poljes, sinkholes, ouvalas, sinkholes and paths Water and events connected with it, losses, ponors, embuts.

Poljes

A poljé (Slavic plain) is a vast depression flat bottom closed by steep rocky slopes. This training is characteristic of karst environments. The water is evacuated through a hole in the bottom of poljé called ponor. The polje is well connected to a water table by a natural conduit, which produces a resurgence at the origin of a river or flood depression.

Sinkholes

Sinkholes are closed depressions, usually circular or elliptical shape. They are located on the surface of soluble rocks such as limestone, and the result of chemical dissolution. limestone was dissolved by rainwater, causing subsidence basement. the majority has dimensions between 2 and 50 m, both in width and depth. Some, mega-sinkholes, may have more than one kilometer in diameter and 100 m deep. In the end, sinkholes are preferred paths of infiltration to the groundwater table.

The ouvalas

The ouvalas are depressions sinuous contour resulting from coalescence of several dolines.Ce are small extent irregular hollow and pierced sinkholes.

The Dry Valleys

It is a private valley perennial water flow, runoff seeping into the carbonate basement. The valley dried up because of the training or re-opening loss or wells.

Its formation is often due to karst. These are formerly dug by river valleys that after several millennia, have seeped into the ground to reappear later, leaving the Dry Valley except in times of heavy rainfall where the water table rises on the surface.

Aven

A pothole is a deep, geological feature of karst regions. It is most often by the collapse of the vault of a karst cavity due to the dissolution of limestone layers by rainwater. A pothole is therefore a cavity whose access opens into the ground and having all or part of its development as a vertical or sub-vertical well, which makes it difficult to access without specific hardware. The dimensions of the surface opening of these cavities gaping vary widely from a few decimetres up to two hundred meters, and the depth can be impressive.

Loss, Ponor, Embut

A loss is when a river disappears, completely or partially, or in an infiltration pit. It is a localized phenomenon, all or part of the stream becomes subterranean. The river will reappear in the open by one or more outbreaks. A ponor is sometimes associated with a loss.

A ponor is a natural hole in the bottom of a poljé by which surface water disappears (rivers or rainwater) and becomes groundwater. There is usually only one active ponor by poljé. The word ponor ("abyss" in Serbo-Croatian, "cavity" in Bulgarian, "sink" in Slovenian, etc.) This is the international term for loss whether it is a river.

A embut is a special ponor which absorbs rainwater, as embut Caussols. A pothole (or sinkhole) can also be a.

Lapiaz (laipé, lapies)

The lapiaz is a surface geological formation in limestone rocks. These are superficial carvings of varying sizes, carved by water. They can measure a few centimeters to several meters wide. The rock is like lace. Sometimes these thin slices of rocks are very sharp. When calcining clays accumulate in the interstices, plants can be installed, otherwise these lapiaz are completely sterile. Soon they form deep gullies, crevices deeper, sometimes veritable chasms constitution. The lapiaz may cause danger by their sharp protrusions and the depth of the hole.

The ruiniform Relief

The chaos and ruins are blocks accumulations, sometimes huge and often deeply released by erosion. The ruiniform relief is a mega-lapiaz. This type of geomorphology jagged, sharp-asperities, is crisscrossed with numerous gullies, crevices and cracks of varying sizes, some of which can reach several meters.

Plateau St. Barnabas

Located thirty kilometers from Nice, isolated but easily accessible by car, St. Barnabas, a hamlet of the village of Coursegoules, covers a vast limestone plateau crossed by many viabilities. Roman roads, military and vicinal meet there, reminding us that St. Barnabas was an important transit point for past civilizations. The lack of running water and source it a territory in very scattered settlements where the few houses are still supplied with wells and cisterns.

Plateau St. Barnabas is rumored, regularly visited by UFOs. In reality, this limestone plateau hanging above Vence something supernatural, lunar. It is a large bowl of loose stones on which few survive afforestation pubescent oaks, some sheep, some horse breeders, any heroic given the arid conditions of this environment. But it is on this plateau seized by the presence of the sky, immense, by silence, light, lightness of air.

This broad syncline bare, with its sinkholes, its lapiazs and scattered groves of oaks, offers a brightening landscape even if the harsh climate it sometimes felt. Set between the rounded massifs Puey Subert north and Puy de Tourettes in the south, the plateau of St. Barnabas in fact eludes maritime influences and opens wide to the west, letting in the mistral came right high line Provence. We admire along the way limestone rocks bleached by the sun and its extravagant forms sculpted by the action of water and carbon dioxide which sometimes give the karst plateau of St. Barnabas lunar face

The charming oasis hamlet, with its chapel, its restaurant and its large old oak trees, in contrast to the austerity of the beautiful surrounding pastures where herds of sheep perpetuate a pastoral tradition reminiscent of the great Causses Massif Central.

This is apparently the ideal place for walking, hiking or horse riding, mountain biking, or discover one of the most unusual sites in the country using stones with unusual shapes evoking.

Let's talk about precisely these stones. Standing stones, lost between heaven and earth, with strange reliefs tormented by their shapes give the site a special atmosphere and once earned him the name of the Idols or Plateau Plateau of the Moon.

Geologists will tell you that the tray surface has the appearance of a gigantic Karst, ie a kind of plain entirely shaped by water, while the modeling of rocks being due to erosion. The site is dotted with underground galleries, caves and deep water tables.

The negro town

We are now heading towards Clapière redhead, looking for the negro town or village idols. This is actually a maze of rocks and trees to see. The "idols of the Champ" at the foot of the mountain will surprise you with its grandiose and surprising rocks leaving over every conceivable fantasies. A curious collection of oddly shaped limestone concretions. Ghostly shapes emerging in the scrubland. At a bend, we see indeed a camel, a monkey head, a turtle resting on a huge block, an Indian head, a wall, a sphinx, a castle. The imagination has no limits.

The blocks are immense and we can admire the work done by natural erosion. This phenomenon exists only in the Andes. This is the result of natural chemical erosion of rain water, wind, carbon dioxide.

The village is spread over a large area, feel free to stroll between the blocks in the maze, and be amazed by their varied forms. Children and adults can make it unforgettable cachecache parts.

Identified by these sentinels of stone sinkholes scattered on set, below which lies the karst system. Some sinkholes were cultivated cereals. Dry stone walls are built to fight against erosion and filling. In others we find vestiges of enclosures, huts. The embut, where the water flows, is often filled to prevent the sheep from breaking legs.

Your mission

To comply with the new educational guidelines for Earthcaches you must answer the following questions.

1. Question 1 (N 43 ° 45,244 E 007 ° 01,772). You see a rock formed of several superimposed layers. How many layers can you count?

2. Question 2 (N 43 ° 45,249 E 007 ° 01,781). What is the diameter of this sinkhole?

3. Question 3 (N 43 ° 45,143 E 007 ° 01,661). How wide is the polje is this place?

4. Question 4 (N 43 ° 45,206 E 007 ° 01,684). Make an estimate of the height of the tallest rock?

5. Give a brief description of the problem to obtain these reliefs.

6. How many years does it take to form a karst network?

Log in this cache "Found it" and send me your answers proposals or via my profile or via geocaching.com messaging (Message Center), and I will contact you in case of problems.

All photos attached to your log will be highly appreciated.