CORBREUSE est un village situé dans le département de l'Essonne (91). Il dépend de la sous-préfecture d'Etampes et appartient au Canton de Dourdan. Sa superficie est de 1579 hectares (3/5 en culture, 1/5 en bois et 1/5 est construit) et ses habitant se nomment les Corbreusois (ou Corbreusiens).
L'Orge, affluent de la Seine dans laquelle elle se jette en deux bras à Athis-Mons et Viry-Châtillon, sépare la commune sur sa face Ouest de St Martin de Bréthencourt et Ste Mesme.
Histoire de la commune de Chatignonville
du gaulois cor et breux, « village au milieu des taillis », ou du latin corbis, « corbeille » et rosa, « rose ».
En 1116, Louis VI le Gros autorise le chapitre Notre-Dame de Paris à implanter un village. Il accorde aux « pauvres de Corbreuse » le droit de couper dans la forêt les arbres nécessaires à la construction de leur maison. Outre la permission de cultiver les terres, qu'ils labourent déjà sous le règne de Philippe Ier, les Corbreusois sont habilités à défricher une partie de la forêt en respectant l'alternance des cultures : après deux saisons de récolte, la moitié du territoire est laissée en pâture, accessible à tous les habitants. Le village est ravagé par les armées de la Fronde en 1650. Le hameau d'Allery, l'un des plus anciens du territoire, est complètement détruit en 1652. De nombreux vestiges ont subsisté. Le chapitre de Paris reste le seul seigneur de Corbreuse jusqu'à la fin de la féodalité, au XVIIIe siècle. Le système d'alternance des récoltes est abandonné en 1869. Au sud-ouest de Dourdan, Corbreuse est le premier village du grand plateau beauceron, qui commence à la limite de la forêt de l'Ouÿe. Le bourg conserve une activité essentiellement agricole. À partir des années 1970, la population augmente avec l'extension des zones pavillonnaires.
A découvrir :
- L'Eglise Notre-Dame-de l'Assomption, bâtie au XIIe siècle, puis agrandie au XIIIe siècle.
- Il faut souligner que CORBREUSE s’est dotée d’une rhizosphère pour effectuer un recyclage écologique de ces effluents. Les étangs des Chitries ont été aménagés dans la zone verte dite « La Gambade ». Le premier étang dans lequel la pêche est interdite est situé en aval de la station d’épuration. Il recueille les eaux « claires » issues de cette dernière.Les trois autres bassins reliés entre eux par de petits déversoirs sont dévolus à la pêche, lorsque cette dernière est ouverte, et aux canards, poules d’eau et autres hérons toute l’année.