Un dolmen est une construction mégalithique préhistorique constituée d'une ou plusieurs grosses dalles de couverture (tables) posées sur des pierres verticales qui lui servent de pieds (les orthostates). Le tout était originellement recouvert, maintenu et protégé par un amas de pierres et de terre nommé tumulus. Les dolmens sont généralement interprétés comme des monuments funéraires ayant abrité des sépultures collectives.
Il semble que Théophile Malo Corret de La Tour d'Auvergne soit le premier à avoir utilisé le terme « dolmen », dans son ouvrage Origines gauloises.
Les dolmens étaient des sépultures collectives à caractère réutilisable. Cela explique que, dans certains dolmens, on ait pu découvrir les restes humains de plusieurs centaines d'individus et du mobilier de périodes différentes. Un peu à l'image de nos caveaux familiaux, les dolmens pouvaient servir bien plus longtemps.
Ils étaient très nombreux dans certaines régions de France et, si certains ont disparu, il en reste plus de 4 000, disséminés dans une soixantaine de départements. Pour schématiser l'implantation des dolmens en France, on peut partir de l'ouest du pays, avec la Bretagne, puis en descendant par le Poitou, pour ensuite rejoindre, plus au sud, les causses du Quercy et de l'Aveyron et, enfin, arriver en bord de mer Méditerranée, au Languedoc, et en Roussillon. Ils sont nombreux en Aveyron (1 000 dolmens), Bretagne, Quercy (800 dolmens), Ardèche (800 dolmens dans ce seul département), Poitou-Charentes et le Languedoc-Roussillon (au moins 700 dolmens). La Provence en compte une centaine.
On en trouve aussi en Irlande, au Pays de Galles, Cornouailles, Portugal, Belgique, Scandinavie, Allemagne du Nord, Pays-Bas, Afrique du Nord, Tunisie, Inde, Syrie, Éthiopie, Crimée (Ukraine), Corée recèle, à elle seule, 30 000 dolmens, Japon. Les dolmens sont absents des continents américain et australien.
Et à Mont de Marsan