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Abbaye Saint-Vivant de Vergy Traditional Geocache

Hidden : 9/4/2015
Difficulty:
2.5 out of 5
Terrain:
2.5 out of 5

Size: Size:   small (small)

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Geocache Description:

A la découverte des Moines de Saint Vivant, leur histoire et leurs héritages.


Résumé: 

L'abbaye Saint-Vivant de Vergy est une ancienne abbaye bénédictine du IXe siècle.  Elle dépendait de l' abbaye de Cluny et est dédiée au vendéen Saint Vivant. Elle est célèbre pour avoir exploité entre autres durant près de 650 ans les très prestigieux vins de Bourgogne Romanée-Conti et Romanée Saint-Vivant de l'actuel domaine de la Romanée-Conti.

Si vous avez le courage, vous pouvez emprunter le chemin des Moines de Saint Vivant, qui vous amenera jusqu'à Vougeot à 9 km de l'abbaye, ou rejoindre l'église de Vergy pour en apprendre plus sur le chateau de Vergy, autrefois impénétrable et détruit sous Henry IV.

Vous ne pourrez pas accéder aux ruines qui sont en cours de restauration, mais vous pourrez admirer les magnifiques voutes du celier depuis l'exterieur. L'ouverture au public est envisagée en 2017.

Le panorama depuis la pointe sud est magnifique.

La cache est un tube plastique végétalisé.

 

Historique détaillé de l'Abbaye:

Fuyant les exactions perpétrées par des pillards normands sur les rivages de l’actuelle Vendée, des moines emportant les reliques du saint trouvent refuge en Auvergne, puis à la lisière du Jura, enfin dans le Beaunois où le comte Manassès l’Ancien leur offre, sur les hauteurs fortifiées de Vergy, un séjour plus sûr où transférer leur monastère et mettre un terme à leurs pérégrinations

Édifié à l’orée du X° siècle, Saint-Vivant de Vergy – église abbatiale, chapelle, cloitre et bâtiments claustraux – demeurera sur cette colline rocheuse des Hautes-Côtes pendant plus de huit cents ans dans sa forme médiévale.

L’installation à Vergy de l’abbaye de Saint-Vivant, dont les moines suivent la règle de saint Benoit, est quasi-contemporaine de la fondation, dans le sud de la Bourgogne, d’une autre abbaye bénédictine, emblématique de l’essor du monachisme à l’approche de l’An Mil : Cluny, puissant foyer de réforme de la vie monastique, dont le rayonnement spirituel lui permet d’exercer bientôt une véritable hégémonie sur de nombreux monastères.

Quelque deux cents ans après sa fondation, Saint-Vivant de Vergy devient ainsi un prieuré clunisien, perdant au passage son statut d’abbaye, sans qu’on sache par qui ce rattachement est décidé. Devenu une dépendance de Cluny, alors à son apogée, Saint-Vivant n’en conserve pas moins autorité sur maintes églises et chapelles alentour, ainsi que de nombreux privilèges et un prestige qui continuera de lui attirer d’importantes donations ducales et seigneuriales.

Le temporel de Saint-Vivant, richement doté dès l’origine, s’accroît ainsi, du XI° au XIV° siècle, de prés, de forêts et de vignes, ainsi que de dîmes, de droits de justice et de redevances foncières qui lui assurent des revenus substantiels, même si les époques de prospérité alternent avec des périodes plus sombres.

Dès les années 1130 le prieuré est en mesure de concéder lui-même des biens à l’abbaye de La Bussière-sur-Ouche. Quoique circonspect à l’égard de l’expansionnisme cistercien, c’est aussi le prieuré qui, en 1168, reconnaît à l’abbaye de Cîteaux, contre une redevance en argent, la propriété de terres à Vougeot qui formeront par la suite le célèbre Clos.

C’est semble-t-il en contrepartie des terres concédées par eux à l’abbaye de la Bussière que Hugues, duc de Bourgogne, donne aux moines de Saint-Vivant, en 1131, toutes ses possessions sur le territoire de Vosne et de Flagey.

Comme tous ceux du Moyen-Âge, les religieux de Saint-Vivant attachent un grand prix à la vigne. Le vin est nécessaire à la liturgie et son statut dans les Écritures lui confère une charge symbolique évidente.

Posséder des vignes est aussi, depuis l’Antiquité, un attribut de la vie aristocratique. Le monachisme médiéval, qu’il s’agisse de l’origine des moines eux-mêmes ou des protections, donations et privilèges dont ils bénéficient, s’inscrit pleinement dans le mouvement de la société aristocratique. La culture de la vigne est d’ailleurs rarement le fait des moines eux-mêmes. Elle est le plus souvent déléguée à des frères convers, de plus basse extraction, ou à des paysans du voisinage.

Les vignes représentent une part importante du temporel du prieuré de Saint-Vivant, principalement sur les finages de Curtil-Vergy, Arcenant et Vosne. L’exploitation du vignoble, sous diverses formes, procure des revenus substantiels. C’est à Vosne que se situent les parcelles les plus étendues, mais on ignore depuis quand elles sont plantées de vignes, la donation de Hugues ayant consisté en terres encore incultes.

Il est cependant établi que, vers la fin du XIII° siècle, suite à diverses transactions, le prieuré possède à Vosne un « clos de vignes ». Il s’étend des bâtiments du vendangeoir des moines (qui abrite aujourd’hui une partie de l’activité du Domaine de la Romanée-Conti) jusqu’au chemin qui borde le lieu-dit Les Richebourgs. Il inclut semble-t-il, dès 1302, l’aire du futur climat Romanée Saint-Vivant, hormis quelques ouvrées, mais ne s’y limite pas.

Le destin des bâtiments du monastère 

Saint-Vivant de Vergy a cessé d’exister en tant qu’institution monastique à la veille de la Révolution. Quant aux bâtiments formant le monastère, ils ont été vendus comme biens nationaux quelques années plus tard, en 1796.Ces bâtiments de 1796 n’étaient plus ceux du monastère médiéval, dont il ne reste que de rares vestiges.

Au début du XVII° siècle, en effet, alors que la ferveur des temps anciens paraissait tarie, des conflits multiples opposèrent moines, prieurs et autorités ecclésiastiques quant à l’état des bâtiments, dont certaines parties menaçaient ruine. Sans doute les ravages de la Guerre de Cent Ans, les famines, épidémies et calamités de toutes sortes qui avaient marqué la fin du Moyen-Âge avaient-ils de longue date contribué à les ébranler, de même que l’assise matérielle et morale de nombreuses institutions de cette époque troublée.

Litiges et contentieux successifs conduisirent en tous cas, à partir de 1766, à détruire l’ancien monastère et à le reconstruire entièrement – comme bien d’autres édifices religieux le furent en ce temps-là. Les ruines qu’on peut voir aujourd’hui et qui font l’objet des travaux de restauration confiés à l’architecte Christian Laporte sont celles de ces constructions du XVIII° siècle.

Leur état de ruine s’explique par le fait qu’elles ont été elles-mêmes en partie démolies par leur acquéreur de 1796. Elles ont subi en outre toutes sortes de pillages et sont restées plus ou moins à l’abandon pendant plus d’un siècle. Des tentatives de restauration lancées par la suite n’ont pas pu enrayer la lente dégradation de ce qui restait des bâtiments du prieuré.

La renaissance du site

C’est seulement depuis une vingtaine d’année que ce déclin qui semblait inexorable a pu être stoppé et qu’un nouvel avenir se dessine pour le site, à l’initiative et grâce au soutien financier et moral du Domaine de la Romanée-Conti.

Le rachat de l’imposante ruine en 1996 a permis de la sauver de la disparition et de mettre en œuvre un projet structuré de protection et de consolidation du site sous la direction de Christian Laporte, que ses études antérieures sur les bâtiments du monastère recommandaient particulièrement pour cette tâche.

La constitution de l’Association de l’abbaye de Saint-Vivant, présidée par Aubert de Villaine, co-gérant du Domaine de la Romanée-Conti, organise cet effort et permet de fédérer les contributions de modernes donateurs.

Grâce à ces travaux – et en attendant de livrer peut-être aux chercheurs d’autres secrets du temps de sa grandeur – le prieuré de Saint-Vivant de Vergy, du haut de sa colline dominant l’Arrière-Côte, portera à nouveau témoignage d’une époque inspirée où des communautés de moines animés d’une foi ardente posèrent aussi les bases d’une œuvre vigneronne entièrement originale qui se poursuit de nos jours.

Le site devrait pouvoir être ouvert à la visite en 2017.

Sources: 

Viavinea.com

Association de l’abbaye de Saint-Vivant www.saint-vivant.net

Additional Hints (Decrypt)

Vy snhg ohpure ha crh

Decryption Key

A|B|C|D|E|F|G|H|I|J|K|L|M
-------------------------
N|O|P|Q|R|S|T|U|V|W|X|Y|Z

(letter above equals below, and vice versa)