Ce jardin a été créé en 2011. Les plantes, l’église Saint-Jean, le paysage s’offrent à votre regard. Reposez-vous sous la pergola implantée en son centre.
Le jardin médiéval est ouvert :
- du lundi au samedi de 10h30 à 17h30,
- le dimanche de 10h30 à 13 h00.
La cache est à l’extérieur du jardin.
A l'origine, un jardin médiéval était implanté au centre d'une abbaye, d'un monastère. Ses fonctions étaient de nourrir, guérir et prier. Il comportait au minimum les 4 premiers éléments ci-dessous :
L'hortus, ou potager, désigne les plantes les plus consommées et cuites dans le «pot» : légumineuses, chou, oignon, poireau, ail, courge, panais, carotte blanche. On y trouve aussi les aromatiques.
La pomme de terre, le haricot, le potiron, le maïs et la tomate n’étaient pas connus à cette époque.
L'hortulus, ou jardin des simples, propose des plantes médicinales destinées à soigner sans avoir recours aux remèdes sophistiqués des apothicaires. Il fallait lutter contre les fièvres et refroidissements (thym, aunée, guimauve, bourrache...), réparer les traumatismes (plantain, consoude, bleuet....), purger les humeurs (sauge, livèche...), soigner les maux de ventres fréquents en raison de la mauvaise qualité des aliments et leur état avarié (sarriette, mélisse, tanaisie...).
Le Viridarium, ou verger, est un lieu qui sert aussi de cimetière. On y cueille pommes, poires, pêches, prunes, sorbiers, nèfles, cerises, cormiers, châtaignes, figues, coings, noisettes, amandes, figues et raisin.
Le Jardin de Marie, ou jardin céleste. C'est la partie du jardin garnie de fleurs en prévision des fêtes liées à Marie comme le lys, symbole de chasteté, et la violette, symbole de l'humilité. C'est aussi le centre de médiation où l'on plante un arbre biblique (olivier, cyprès, figuier).
Des plantes magiques sont cultivées plus loin pour influer sur le cours de la vie en bien ou en mal. Ce sont des plantes à toxicité élevée (aconit- ciguë), à pouvoir curatif universel (sauge) ou évoquant une forme humaine pour la sorcellerie (mandragore).
Enfin des parcelles comprenant des plantes textiles, tinctoriales ou à liqueurs permettent l'activité économique du monastère.
Source : Florence Goulley, article de la revue de l'APJB (asso des Parcs et jardins de Bretagne).
Pour éviter de la placer en vue des habitations, la cache est à 180 m, et ses voisins se chargent des voleurs.
Deux questions pour trouver les coordonnées de la cache :
A) En quelle année l’orgue de l’église St-Jean a-t-il été restauré ?
A = 1989 ou A = 2006 ?
B) Quel nombre figure en bas du panneau d’information ?
B = 21 ou B = 11
Coordonnées finales : N48°28.A-1839 W 02°31.0(B+50)