En Septembre 1914 la guerre de mouvement a vu passer les Allemands, ils sont repassés quelques jours plus tard. Le 12 Septembre des combats relativement violents se déroulent entre Vrigny, Gueux et Thillois; les 39ème, 74ème et 274ème R.I., régiments normands, subissent des pertes. L'artillerie française, par ailleurs, cause de nombreuses pertes dans les tranchées de Thillois occupées par les Allemands.
Pendant 4 ans, les villages cités seront des villages de l'arrière du front, situé à environ 15 km, allant du nord de Bétheny au Chemin des Dames. En Mai 1917 Nivelle lance une offensive sur le chemin des dames et le front de Champagne, les combats durent plusieurs semaines et le front est repoussé de quelques kilomètres aux prix de milliers de mort. Les armées Francaises et Allemandes sont exangues.
Pressés d'en finir et hypnotisés, comme en 1914, par Paris qu'ils menacent à la fois par la vallée de l'Oise au nord, par les vallées de l'Ourcq et de la Marne à l'est, les Allemands décident une nouvelle offensive, plus formidable encore. C'est le « Friedensturm » ou « bataille pour la Paix ».
Ludendorff projette, par une attaque frontale, de séparer les armées alliées du nord de celles de l'est, en tournant d'une part, Verdun par Sainte-Menehould et la vallée de l'Aisne supérieure, d'autre part, Reims et la Montagne de Reims par la vallée de la Marne.
La Bataille se déclenche le 27 Mai 1918, après un pilonage intensif du massif, les allemands en provenance de Gueux passent à l'assaut. Sur la colline deux bataillons du 3Ième Bis Zouaves et un bataillon du 99ième Régiment d'infanterie tiennent leurs positions. Le 3 Juin l'attaque allemande sur Reims a échoué et l'armée Allemande concentre ses forces entre Reims et Soisson et franchit la Marne entre Epernay et Dormans.
Le troisième Bis Zouave et cité à l'ordre de la Division et recense 69 morts, 470 bléssés et 125 disparus.
Au niveau de la cache vous pourrez observer les vestiges encore visibles des tranchées, et un peu plus loin la borne qui après guerre, située à coté de la coopérative de Vrigny, matérialisait le point ultime de l'avance Allemande. Cette borne fortement détériorée par l'arméé Allemande en 1940 à été placée ici au niveau de la Cote 240.