Avec 7134 habitants, Luisant est la 8e ville du département de l’Eure-et-Loir.
Nous vous proposons quelques caches pour vous faire découvrir cette ville et son histoire récente. Pour réaliser ces caches, nous avons très largement utilisé l’ouvrage « Histoire de Luisant et de Saint-Laumer » écrit par Bernard BARILLON en 2003. Cet historien et ce passionné de Luisant nous a quitté en janvier 2012.
Nous vous conseillons de faire les caches dans l’ordre.
Omnibus luisantais #2 – Cache #1 : Marceau à Luisant
Portrait de François Séverin Marceau.
Le 1er mars 1769, naquit à Chartres François, Séverin Marceau, fils de François Séverin Marceau des Graviers, procureur au bailliage présidial de Chartres et d’Anne-Marie Gaullier de cette paroisse.
L’atmosphère était pesante dans la famille Desgraviers car la jeune mère refusait de voir son enfant. Le bébé fut confié à Anne-Marie, la nièce de monsieur Desgraviers qui habitait à Luisant. Elle était mariée à un vigneron nommé Claude Houdard.
Leur fermette se dressait rue aux Juifs devenue rue Marceau en 1884. Une plaque fixée sur le mur de cette demeure rappelle que le jeune Marceau fut élevé à cet endroit.
François Séverin Marceau grandit donc à Luisant jusqu’au jour où son père le repris pour en faire son successeur et tenir son office de greffier en chef.
N’ayant pas le moindre goût pour cette activité, François Séverin décida de devenir soldat et s’engagea à Angoulême-Infanterie le 2 décembre 1784. L’engagement fut annulé en raison de son âge (il avait juste 15 ans). Le véritable engagement date de mars 1785 (le mois de ses 16 ans) à Savoie-Carignan.
Ainsi commença une glorieuse mais courte carrière militaire. Capitaine, le 1er novembre 1791, puis lieutenant-colonel en second, le 25 mars 1792, du bataillon des volontaires d'Eure-et-Loir, il obtient le 7 novembre suivant sa réintégration dans l'armée régulière, avec le grade de lieutenant de cavalerie. Il remporte dans les jours qui suivent deux victoires décisives contre les Vendéens, dans la nuit du 12 au 13 décembre au Mans, puis le 23 décembre à Savenay.
C'est ainsi, qu'en septembre 1796, il doit assurer la sécurité de l'armée de Sambre-et-Meuse qui reflue vers la rive gauche du Rhin. Le 19 septembre, près d'Altenkirchen, il est touché à l'abdomen par un tireur isolé. Transporté dans la petite ville, il doit être abandonné par ses compagnons à la bonne volonté des Autrichiens.
Le surlendemain, 21 septembre, il succombe à ses blessures, après avoir reçu sur son lit de mort l'hommage de plusieurs généraux autrichiens. Le général en chef, l'archiduc Charles, décide de lui rendre les honneurs militaires et de restituer sa dépouille aux Français. Il est inhumé le 23 septembre, à Coblence.
« soldat à 16 ans, général à 24 ans, mort à 27 ans »...
Pour trouver la cache :
Rendez-vous devant la maison indiqué sur les coordonnées de la cache et regardez attentivement la plaque.
Vous aurez besoin des informations suivantes :
A = numéro de rue de la maison
B = âge du départ de Marceau
C = nombre de lettres sur la plaque commémorative
D = nombre de lettres sur la 1ere ligne de la plaque
E = nombre de lettres sur la 2e ligne de la plaque
F = nombre de lettres sur la 4e ligne de la plaque
G = nombre de caractères sur la 4e ligne de la plaque
Les coordonnées finales sont en :
N48°25.(CxG)+(DxF)-6
E01°28.(AxE)+(2xB)-2
