L'histoire de Paul
Il était une fois un camion qui s’appelait Paul. C’était un des camions les plus travailleurs de toute la région : jour et nuit, du Lundi jusqu’au Dimanche, et par tous les temps, il sillonnait les routes à travers tout le pays pour aider les gens à déménager. On peut dire que Paul est allé partout et a tout vu : il est allé du Nord, au Sud, d’Est en Ouest. Il a vu passer tous les meubles qu’on puisse imaginer : commode style Henri IV, armoire Louis XIV, lampes à pétroles disco, machines d’arcade, tables de billards, vieux meubles de grand-mère…
Mais même les camions doivent faire face aux aléas du temps. Après des années de bons et loyaux services, Paul avait de plus en plus de mal à transporter sa cargaison : il a commencé par avoir des problèmes d’accélération, puis il s’est mis à caler dans les montées et à avoir des problèmes au démarrage. Un jour, son propriétaire a décidé de changer de camion. Mais il ne pouvait se résoudre à emmener son vieux compagnon à la casse, lui qui l’avait accompagné pendant si longtemps. Le propriétaire choisit alors d’abandonner Paul dans une clairière du côté de La Lande. Qui sait, peut-être que quelqu’un le retrouvera et le réparera ?
Alors qu’ils conduisaient pour la dernière fois, Paul se disait bien que quelque chose de bizarre était en train de se tramer. Ce n’est que lorsque son propriétaire l’a garé et s’est enfui en courant que Paul a compris : il serait désormais seul. Il n’en voulait pas à son propriétaire : jusqu’au bout, il s’est occupé de lui de la meilleure façon possible, et surtout il ne l’a pas emmené à la casse ! Paul était désormais seul, mais toujours en vie.
C’est alors qu’une nouvelle vie commença pour lui, une vie en solitaire au milieu de la clairière, avec les arbres pour seuls compagnons. Les arbres ne sont pas des êtres très bavards, et comme ils ne bougent pas, ils racontent tous les jours la même chose ! Néanmoins, Bouleau, Feuilli et leur famille devinrent les compagnons de Paul et ses nouveaux meilleurs amis. Mais Paul n’est pas un arbre, il a besoin de voir du nouveau, de voir de nouveaux visages et de faire de nouvelles rencontres. A partir de ce jour, il ne se passât pas une seule journée sans que Paul ne regrette sa vie passée. Qu’est-ce qu’il s’ennuyait maintenant !
Mais une nuit, alors que Paul dormait, un étrange visiteur vînt à la clairière. Un petit être humanoïde, avec des oreilles pointues et un chapeau breton : c’était un Korrigan ! Il se trouve que ce Korrigan était un vieil ami de Bouleau ; ils s’étaient déjà rencontrés quelques siècles auparavant. Le Korrigan cherchait à se rendre à la Forêt de Touffou pour participer à un « Géo C’houari », une sorte de jeu que pratiquent les lutins et les fées de Bretagne où le but est de trouver des petites boîtes disséminées un peu partout dans la forêt. Mais voilà : le Korrigan, qui s’appelait Gwenc'hlañ, n’étais pas très bon à ce jeu. En fait, il était tellement mauvais qu’il n’arrivait même pas à rejoindre le lieu où se déroule le jeu !
Heureusement, Paul connait encore toutes les routes du pays et il a pu l’aider. Il aurait bien aimé accompagner Gwenc'hlañ jusqu’à la forêt en question, mais cela faisait bien longtemps qu’il ne pouvait plus rouler… Paul commença alors, une fois de plus, à se plaindre de sa situation.
Le Korrigan tînt alors les mots suivants :
« Sapristi et Sacrebleu, et par la Barbe de Merlin, je peux t’aider à résoudre ce problème qui est le tient.
Nous autres les Korrigans ne sommes pas doués en mécanique, mais en Magie nous en connaissons une clique.
Par les pouvoirs du vieux Taol-Ven et de la fée Mélusine, voilà de quoi te sortir de cette situation assassine.
Une fois par mois, lorsque loarwenn brille aussi fort qu’heol, des visiteurs se présenteront à toi.
Chacun d’eux portera avec lui une boîte magique, une nouvelle magie qu’on nomme « numérique ».
Grâce à elle, tu pourras tromper cet ennui narcotique. »
Sur ces mots, le Korrigan pris congé et laissa notre ami seul. Que voulaient-dire ces mots prononcés par le Korrigan ? Les jours suivants, il ne se passa rien, et Paul se disait que le lutin s’était bien moqué de lui. Mais une nuit, alors que le clair de lune était plus lumineux qu’il ne l’a jamais été, un autre visiteur, bien différent du précédent, vînt à la clairière. Il reste là assez longtemps, à contempler Paul sans dire un mot. Puis, il a sorti une petite boîte de sa poche et l’a placé quelque part dans la clairière.
Depuis ce jour, Paul ne s’ennuie plus : après chaque pleine lune des visiteurs viennent lui dire bonjour et passer du temps avec lui. Certains se sont même mis à lui parler !
Aujourd’hui, même si Paul ne peut plus rouler, il est heureux. Heureux de voir qu’il n’a pas été oublié.
Comment trouver la cache
Attention, il est plus pratique de faire cette cache à pieds !
Une fois arrivé sur les premières coordonnées, près de la Vierge, vous pouvez en profiter pour faire la cache de la Vierge de la Lande !
Ensuite, rendez-vous au Waypoint numéro 1, le Camion.
Sur votre droite, vous pouvez voir Paul le camion, enjambez le fossé et approchez-vous en.
Respectez ce lieu et ne cherchez pas à fouiller à l'intérieur du camion, de toute façons il n'y a rien !
Vous voyez une plaque avec des numéros en face de vous. Les chiffres prennent la forme suivante :
AB-CD-EF
La cache se trouve aux cordonnées suivantes :
N 47° 0B.9F0 W 00B° 3D.F95
Vous n’avez plus qu’à vous y rendre !