Le Château de Theyrargues.

                     Le château aurait été construit au XVe siècle et dès la fin du XVe siècle, le château sert de résidence principale à ses propriétaires. Dans les premières années des guerres de religion, vers 1565, Jacques de Budos, baron de Portes et de Budos, entreprend des réparations en son château.            

De 1594 à 1597, le château de Theyrargues voit s’épanouir une jeune fille qui deviendra fort célèbre puisqu’elle sera en toute innocence la dernière grande passion d’Henri IV  Charlotte Marguerite de Montmorency, née le 11 mai 1594 d’Henri 1er de Montmorency, il combat ainsi avec le protestant  Henri de Navarre, devenu roi sous le nom d'Henri IV et de Louise de Budos, celui-ci le nomme  connétable de France en 1593.

                     En 1613, Louis XIII érige la baronnie de Theyrargues en vicomté au profit d’Antoine-Hercule de Budos, beau-frère du connétable Henri 1er de Montmorency. En 1628, le château de Theyrargues est pris et incendié par les troupes du duc de Rohan. Cette dévastation, sans en être la cause, inaugura une période d’au moins vingt années pendant laquelle le château resta pratiquement inoccupé. Au cours de la seconde partie du XVIIe siècle, il est occupé par Marie Felice de Budos, marquise de Portes.

                    De 1667 à 1781, les bâtiments du château abritent tour a tour un couvent, un hôpital puis un collège.  Le couvent de Visitandines demandé par Mademoiselle de Portes et autorisé par lettres patentes de Louis XIV,  « travailler plus efficacement à l’instruction des enfants et â la conversion des protestants. >>  La marquise de Portes étant décédée à Paris en 1693, les sœurs de la Visitation regagnent leur maison de Pont-Saint-Esprit.
                     Le château ne reste point vide longtemps : il accueille en effet les sœurs et malades de l’hôpital fondé par clause testamentaire de la défunte marquise. En 1728, l’ensemble des occupants quittent les lieux pour s’établir dans les locaux du nouvel hôpital construit dans le bourg de Rivières et dont on peut visiter encore aujourd’hui les bâtiments en triste état. Tout de suite, ces dames et leurs malades sont remplacés par des Joséphistes qui installent dans leur château un collège qui comptera jusqu’à 80 pensionnaires..