Dans les Landes, de nombreux lieux, des églises bien sur, mais aussi des écoles, collèges et lycées. Ou comme la paroisse Sainte-Thérèse-de-Chalosse.
Sainte Thérèse est une religieuse carmélite française née à Alençon (Orne) le 2 janvier 1873 et morte à Lisieux le 30 septembre 1897. Considérée par Pie XI comme l'« étoile de son pontificat », elle est béatifiée puis canonisée dès 1925. Religieuse cloîtrée, elle est paradoxalement déclarée sainte patronne des missions
Le père de Thérèse, Louis Martin exerce le métier d'horloger où il excelle. Sa mère, née Azélie-Marie Guérin est déjà connue, dans les années 1850, comme fabricante du point d'Alençon. Elle aura bientôt une petite entreprise, et dont Louis deviendra l'administrateur en 1870. Elle emploiera jusqu'à une vingtaine d'ouvrières.
Tous les deux, de très grande piété, font donc partie de la petite bourgeoisie aisée d'Alençon, d'autant que le mari a fait d'excellents placements. Zélie-Marie avait voulu entrer au couvent, comme sa sœur aînée Marie-Louise, mais la supérieure la persuade de n'en rien faire. Aussi s'était-elle promis en secret, si elle se mariait, de donner si possible tous ses enfants à l'Église, tout en se défendant de les influencer.
Elle grandit alors dans cette famille de fervents catholiques qui assistent chaque matin à la messe, respectent rigoureusement le jeûne et prient au rythme de l'année liturgique. Les Martin pratiquent également la charité et accueillent à l'occasion un vagabond à leur table, visitent les malades et les vieillards. Même si elle n'est pas la petite fille modèle que dépeindront plus tard ses sœurs, Thérèse est sensible à cette éducation. Ainsi, elle joue à la religieuse, cherche souvent à « faire plaisir à Jésus » et elle s'inquiète de savoir s'il est content d'elle. Un jour, elle va jusqu'à souhaiter à sa mère de mourir; grondée, elle explique que c'est parce qu'elle lui souhaite le bonheur du Paradis.
Thérèse perd sa mère à l'âge de quatre ans et demi. Elle est élevée par ses sœurs aînées Marie et Pauline, qui tour à tour entrent au carmel de Lisieux, faisant revivre à l'enfant le sentiment d'abandon ressenti lors de la perte de leur mère
Thérèse se sent désormais prête à entrer au carmel de Lisieux, elle en a même fixé la date : le 25 décembre 1887.
L'ordre du Carmel a été réformé au XVIè siècle. La vie au carmel est essentiellement consacrée à la prière personnelle et collective. Les temps de silence et de solitude y sont nombreux, mais la fondatrice a prévu aussi des temps pour le travail ou la détente en commun. Toutefois, au cours des siècles, une certaine dérive est apparue, allant dans le sens d'un esprit de pénitence parfois excessif et d'un moralisme étroit. Le carmel de Lisieux n'échappe pas à ces travers, présents dans le christianisme français au XIXè siècle