L’église Saint-Irénée a une particularité : ses fondations sont parmi les plus anciennes de France. Implantée sur une nécropole romaine, des fouilles en l’an 2000, sur le parvis, ont permis de mettre à jour de multiples sépultures romaines et paléo-chrétiennes. Autour de l’église, des sarcophages du 3ème ont été découverts et ramenés dans des musées. D’autres du 5ème siècle sont restés sur en exposition, à l’air libre (voir 2nde question de la multi). La tradition rapporte que ce sont ici que les premiers chrétiens de Gaulle : St Pothin, St Irénée, Ste Blandine…s’assemblaient.
On suppose qu’ici, avant le Vème siècle, un mausolée avait été construit. Puis au Vème ou au VIème siècle, une église dédiée à St Jean a été construite. Elle a permis d’abriter les tombeaux des martyrs lyonnais. De nos jours, il ne reste plus qu’un arc visible de cet ancien bâtiment, sur le côté nord de l’église (voir ci-dessous)
Au Xème siècle, un nouveau bâtiment est construit, plus important, avec une crypte dédiée à St Irénée (2nd évêque de Lyon), toujours présente et visitable le samedi de 14h30 à 17h, avec un accompagnateur. Cette crypte a donc près de 1100 ans. Rares sont les édifices du haut Moyen-Age encore conservés.
A la fin du Xème siècle, la crypte servira aussi de nécropole pour les Comtes de Lyon. Au milieu du XVIème siècle, l’église est ravagée par les troupes protestantes du Baron des Adrets. Elle sera restaurée au début du XVIIème siècle. Mais la révolution française apportera le coup de grâce en transformant l’église en grange à foin, ce qui l’endommagera trop gravement.
En 1824, l’église supérieure sera reconstruite. Néanmoins, la crypte sera conservée et restaurée en 1863. C’est un lieu hautement symbolique pour l’église de Lyon, de par la présence des reliques des martyrs. C’est pour cela que l’évêché s’est établi tout à côté (maison diocésaine).
Je vous propose de découvrir plusieurs détails intéressants de St Irénée et de ses alentours à travers cette multi qui ne nécessite pas de rentrer dans la cour de l’église,qui n’est pas toujours ouverte. Demander l’autorisation si vous voulez entrer dans la cour.
Pour résoudre cette multi :
- Se rendre aux coordonnées de la page de présentation de la cache (voir ci-dessus)(point R1)
Vous vous trouvez devant l’un des portails d’entrée de la cour de l’église. Sur le linteau, il y a (partiellement) une roue de charrette, vieux symbole du temps, des cycles, de la vie qui s’écoule…
A = nombre de rayons non horizontaux visibles
Au fond, sur la gauche, vous avez le plus vieux et le seul calvaire de Lyon (parfois accessible. Il faut demander). Il date de 1687, mais il a été détruit pendant les tristes évènements de 1793, puis relevé en 1802, après le Concordat. Il constituait l’ultime étape d’un chemin de croix qui partait de l’église Ste Croix, à côté de la cathédrale St jean, et dont les stations s’échelonnaient en divers lieux sur la colline. Les statues sont en marbre de Carare.
Si on a la chance de pouvoir s’approcher du calvaire, on peut voir au sol une grille qui conduit à une chapelle très ancienne, souterraine, aujourd’hui désaffectée, inaccessible. Elle constituait la station de la mise au tombeau.
Sur ses côtés, un chemin de croix modèle réduit a été construit au XIXème siècle, dont les sculptures ont été faites par Fabisch.
B = nombre de croix en bois constituant le calvaire
- Se rendre ensuite au point R2 qui est le portail principal d’entrée dans la cour de l’église. Regarder à gauche, le long du mur d’enceinte (pas besoin de rentrer). Que voit-on en premier, au plus proche ?
Bas de colonne romaine (C=7) Sarcophage du Vème siècle avec couvercle (C=8) Pierre noire (C=9)
- Se rendre au point R3. Vous trouverez au sol une coquille de Saint Jacques en métal doré. Il s’agit d’un balisage d’un chemin de st Jacques qui mène de l’église St Nizier à St Georges Haute Ville (42), où il rejoint la voie de Cluny qui rejoint le Puy-en-Velay, en passant par St Symphorien sur Coise.
D = nombre de rayons sur la coquille ?
- Se rendre au point R4. Vous êtes l’entrée de l’ancienne maison des Génovéfains (et de son parc), qui a été bâtie sur les plans de l’architecte lyonnais célèbre Soufflot. Le même qui a construit le Panthéon à Paris…
Au début du XVIIIème siècle, les chanoines de Ste Geneviève de Paris vinrent remplacer le chapitre collégial de St Irénée, jugé pas assez pointu dans ses connaissances par l’évêque de Lyon. Ce parc est privé. Ne pas entrer sur le parking.
EF = 2 derniers chiffres de l’année de construction de la maison des Génovéfains ?
La boîte se trouve alors aux coordonnées suivantes :
N 45°45,(AxCxD)-14 E 4°48,(2xB²xEF)-52
Vous cherchez une boîte cylindrique, de 6 cm de long et de 1,5 cm de diamètre. Pas de stylo dans la boîte.
