Le cimetière a été construit sur les lieux même où le II° corps d’armée du général Albricci engagea en juillet 1918 d’âpres combats contre l’armée allemande qui menait sa dernière grande offensive de la « Grande Guerre. »
Il dispose également d’un « parco delle rimenbranze » (parc du souvenir). Cette vaste pente plantée de cyprès avec au fond une colonne commémorative est unique en France, selon la tradition funéraire italienne, ce parc est censé assurer la transition entre le monde des morts et celui des vivants.
Si l'entrée en guerre de l'Italie alliée de la France dans cette première guerre mondiale n'intervînt qu'en mai 1915, c'est principalement en 1918, pour aider les Français et les Britanniques qu'ils furent appelés en renfort ainsi que les alliés Américains pour faire face à la dernière grande offensive allemande.
Cependant il subsiste un épisode très peu connu du grand public:
Avant même l’entrée en guerre de l’Italie, à partir de novembre 1914, une unité de volontaires italiens s’est engagée dans les rangs de l’armée française : au sein du 1er régiment étranger de la Légion Etrangère, est créé le 5 novembre 1914, le 4ème régiment de marche, appelé couramment « Légion garibaldienne ». Comptant un effectif de 2.206 hommes, tous Italiens en dehors d’une poignée d’officiers français, le régiment était commandé par le lieutenant-colonel Peppino Garibaldi, neveu du « héros des deux mondes ». Dans ses rangs, on trouvait également un certain Lazzaro Ponticelli (1897-2008), dernier combattant de l’armée française de la Grande Guerre, il a fait partie de ce régiment des Garibaldiens. Ayant seulement 16 ans en 1914, Ponticelli a triché sur son âge pour pouvoir s’engager sous les ordres du lieutenant-colonel Peppino Garibaldi. Au total, en seulement trois semaines de combats, dans les Ardennes, le régiment compta 300 morts et disparus, 400 blessés et 500 malades.
La Légion garibaldienne fut retirée du front le 9 janvier et envoyée au repos. Finalement, l'importance des pertes, s'élevant à plus de la moitié de l'effectif, et surtout l'imminence de l'entrée en guerre de l'Italie, provoqua le 5 mars 1915 la dissolution de l'unité. Le 7 mars, le régiment partit pour son dépôt d'Avignon où, dans les semaines suivantes, le licenciement eut lieu. La grande majorité des légionnaires du 4ème régiment de marche rejoignit l’armée italienne, tandis que 127 s’engagèrent dans les rangs de l'armée française, le plus souvent dans d'autres unités de la Légion étrangère.
Militairement limitée, la présence en France de ces volontaires eu une grande portée symbolique, et son impact sur l'opinion publique italienne fut considérable. Parmi les victimes de ces combats acharnés, figuraient deux neveux de Garibaldi, Bruno et Costante. Leurs dépouilles furent transférées solennellement à Rome en janvier 1915 et donnèrent lieu aux premières grandes manifestations en faveur de l'entrée en guerre de l'Italie qui aboutirent, le 24 mai 1915, à cette entrée en guerre à nos côtés.
ST1 : Sur la plaque trouvée ici, la 17e lettre = A, la 24e = B, la 28e = C, la 30e = D, la 25e = E, la 6e = F
(si A=1), les coordonnées de ST2 seront : N 49° 11. ABC et E 003° 50. DEF
En repartant de ST1 passez par le côté droit (sous les pins) vous trouverez des vestiges des tranchées dans lesquelles ont combattus tous ces hommes…
ST2 : (si A=26) Sur cette tombe, la 6e lettre de son nom vous indiquera le nombre de rangées de tombes qu’il vous faudra compter en partant du mur du fond pour revenir, par l'allée centrale, en direction de l’entrée.
Dans cette rangée (à l’Est) vous trouverez tout de suite la tombe d’un soldat inconnu et en poursuivant vers l’est, l’avant dernière tombe de ce rang vous donnera les coordonnées de ST3 (si A=1) : N 49° 11. GHI et E 003° 50. JKL
G = 4e – 7e lettre de son nom
H = 1e lettre de son nom
I = 5e lettre de son prénom
J = 5e lettre de son prénom
K = 10e lettre de son nom
L = 7e lettre de son nom
ST3 est la seule tombe du cimetière qui ne concerne pas un combattant mort au cours de la « Grande guerre »
Son identité vous donnera les coordonnées de la finale…(si A=26) N 49° 11. MNO et E 003° 50. PQR
« MNO » = 2e lettre de son nom x (2e lettre de son prénom – 1e lettre de son nom) – 5e lettre de son prénom
« PQR » = (3e lettre de son prénom x 2e lettre de son prénom) – 3e lettre de son nom
Merci de bien vouloir respecter tous les lieux de mémoire parcourus au long de ces chemins de la gloire…
Précautions : Merci de sortir la boîte de son support avant de l’ouvrir et de prendre soin de replacer tous les éléments comme vous les aurez trouvés…
Munissez-vous de quoi écrire, la plupart de mes caches ne comportant pas de crayon, et un log non attesté risque l'annulation...
Cher ami(e) geocacher,
Vous souhaitez chercher (et trouver ;-) l'une de mes caches? Alors faites le en respectant la cache et son propriétaire! J'ai pris du temps pour créer ces caches alors prenez le temps de Suivre mes règles ou passez votre chemin:
-Ne détruisez pas la végétation et l'environnement qui peut faire partie intégrante de la cache.
-Avant de vous saisir de la cache examinez attentivement le sens de pose pour la replacer exactement au même endroit et dans le même sens!
-Ouvrez les boîtes avec précaution certaines sont fragiles, si vous ne savez pas l'ouvrir contactez moi ou renoncez...
-Déroulez le logbook pour loguer à l'endroit qui vous revient (numéroté) certains ne prennent même pas le temps de dérouler les logsbooks et si ils le pouvaient logueraient sur les boîtes!
-Replacez le logbook enroulé correctement et non plié avec sa bague dans sa boîte...
-Remettre la cache à SA place et dans le bon sens (à l'envers certaines deviennent très visibles!)
-Replacez le camouflage si il y en avait un...
Je contrôle souvent mes caches et si je constate un manquement aux règles ci-dessus cela se traduira par une suppression du log... Merci de votre compréhension.
