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Le Pont de Cordon Traditional Cache

Hidden : 6/10/2015
Difficulty:
1.5 out of 5
Terrain:
2 out of 5

Size: Size:   small (small)

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Geocache Description:

A la découverte de l'histoire de l'un des deux ponts de franchissement du Rhône à Cordon


La traversée du Rhône à Cordon est depuis longtemps assurée par des bacs. L'idée d'établir un pont apparaît en 1785, pour permettre à la nouvelle route de Besançon à Grenoble de franchir le fleuve. Mais la Révolution met un terme au projet qui n'émerge à nouveau que dans les années 1820-1830, et se concrétise véritablement le 28 janvier 1838, date à laquelle la construction d'un pont suspendu est autorisée par ordonnance royale. Les sieurs Guercy et Boulland sont déclarés adjudicataires en mai 1838 et obtiennent la concession du pont pour une durée de près de 60 ans et une subvention de l'Etat pour les travaux (le péage sera racheté par l'Etat à la fin des années 1860). L'ouvrage est livré à la circulation le 29 janvier 1840.

Le premier pont routier de Cordon franchissait le Rhône entre Saint-Didier (hameau d'Aoste ; à la limite avec la commune des Avenières) et Cordon (hameau dépendant de Brégnier-Cordon), approximativement à l'emplacement du pont actuel. L'ouvrage était un pont suspendu à pile unique, comportant deux travées de 80 m environ. La pile centrale en maçonnerie (pierre de taille et moellons), fondée sur enrochement, offrait jusqu'à 7 m d'épaisseur. Elle supportait, avec les culées, un tablier à poutres en treillis (en bois puis acier). Ce dernier était également soutenu par une suspension constituée de quatre câbles porteurs par nappe, reliés à la poutre par des tiges de suspension, le tout en fer puis en acier pour certains câbles. Le tablier portait une chaussée, de 5,50 m, à deux voies, à platelage en bois, que bordaient des garde-corps métallique en croix de saint André à partir de la fin du 19e siècle. Au-dessus du tablier, la pile médiane monumentale de forme quadrangulaire, était flanquée de tourelles d'angles couronnées de créneaux. Sur une hauteur de près de 15 m, elle comportait deux niveaux, surmontés d'une plate-forme sommitale : le premier niveau consistait en une ouverture en plein cintre offrant le passage charretier ; le second niveau abritait un logis, muni de fenêtres à meneaux, qui servait de baraquement aux gardiens du pont. Le poste de péage était établi au débouché du pont en rive gauche.

Ce pont perdure jusqu'en juin 1940, le 20 juin le pont routier est détruit à l'explosif par un détachement du Groupement Cartier pour retarder l'avance allemande. La traversée est rétablie par un pont provisoire en attendant une reconstruction (sur un projet de pont en béton, plus adapté au trafic) qui intervient en 1948.

Le pont routier actuel de Cordon, supportant la R.D. 992 est un pont en arc de 186 m de long, présentant trois travées approximativement de même portée (41,50 m - 44,38 m - 41,50 m). Son tablier est constitué de deux séries de trois arcs juxtaposés en pierre de taille, soutenant une structure en béton armé allégée par des voûtelettes. Large de 8 m, le tablier porte une chaussée à deux voies de circulation en double sens et deux trottoirs, bordés de parapets en béton. Les deux piles en rivière apparaissent maçonnées ; les deux culées de rive, sans doute en béton, sont passantes. Tous les appuis offrent un revêtement de pierre de taille à léger bossage. Un petit corps distinct, formé de quatre travées en plein-cintre, prolonge l'ouvrage coté Isère.

Vous cherchez une boite cylindrique de 7cm x 7 cm x 8cm

Additional Hints (Decrypt)

Ubef pehr

Decryption Key

A|B|C|D|E|F|G|H|I|J|K|L|M
-------------------------
N|O|P|Q|R|S|T|U|V|W|X|Y|Z

(letter above equals below, and vice versa)