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[REIMS] #92 Renouveau Mystery Cache

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Angelo D: fin de l'histoire
merci pour vos logs

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Hidden : 5/19/2015
Difficulty:
2 out of 5
Terrain:
1.5 out of 5

Size: Size:   micro (micro)

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Geocache Description:


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La renaissance de la ville des sacres vue par le dessinateur Benito

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REIMS
A la fin de la 1ère guerre mondiale, Reims était une ville détruite à environ 60 %, qui avait été vidée de sa population civile évacuée en mars 1918.

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L'héroïsation de la « ville martyre »
Lorsqu'en juillet 1919, le président de la République, Raymond POINCARE, est venu remettre la Légion d'honneur et la Croix de guerre à la ville des sacres érigée en « ville martyre », 25 000 Rémois seulement avaient pu se réinstaller dans la ville, alors que sa population s'élevait à environ 120 000 habitants en 1914.
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Dans ce contexte la reconstruction de Reims est devenue une priorité et en même temps un enjeu politique, économique et financier qui a marqué profondément et durablement la ville. Avant de reconstruire, il fallait d'abord repérer et désamorcer les obus qui n 'avaient pas explosés, puis déblayer les ruines. La priorité fut donnée au déblaiement et à la reconstruction des bâtiments destinés aux services publics et aux commerces d'alimentation, et à la remise en état des maisons d'habitation endommagées sans avoir été détruites. La reconstruction des maisons d'habitation ne fut véritablement engagée qu'à partir du début des années 1920. Celle des monuments, confiée à l'architecte en chef des Monuments historiques, Henri DENEUX, donna lieu à de longs travaux préparatoires d'inventaire des dégâts et de fouilles archéologiques.
Selon Paul MARCHANDEAU qui a été à partir de 1925 le maire de la ville, les baraquements provisoires en planches édifiés près de la gare dans une vaste zone de jardins publics appelée Les Promenades, donnaient à Reims « un aspect semblable aux cités du Transvaal ou du Colorado quand on découvre un filon »
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Une ville en chantier
Dès 1915 des architectes avaient commencé à réfléchir aux problèmes de la reconstruction de la ville de Reims. A la fin du conflit, un premier concours d'architectes fut rejeté par la Commission départementale des Plans des villes et villages. La municipalité élue en novembre 1919 et son maire Charles ROCHE firent appel au major de l'armée américaine Georges B. FORD. Celui-ci élabora un plan de reconstruction ambitieux qui fut adopté en avril 1920. Dans les quatre cantons rémois, furent mises en place des commissions d'experts chargées d'évaluer les dégâts subis.
Au total, 41 000 dossiers ont été instruits ; 13 000 dossiers concernaient des immeubles et 28 000 du mobilier ou des marchandises. Les sinistrés pouvaient se faire assister par un architecte ou par un représentant de la société coopérative de reconstruction dont ils étaient adhérents.
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Marcel DÉAT qui a été, dans les années 1920, conseiller municipal de Reims et député socialiste de la Marne, a décrit la ville en chantier qu'il a découverte en octobre 1922, lorsqu'il fut nommé professeur de philosophie au lycée de Reims :
C'était un hérissement d'échafaudages, et partout des compagnons qui travaillaient dur, raclaient à grand bruit la pierre ou alignaient des briques, tandis que tombereaux et camions cahotaient lourdement sur les pavés disjoints. Par temps sec, une poussière impalpable et âcre envahissait l'atmosphère et saupoudrait la ville ; dès qu'il pleuvait, une boue blanchâtre et poisseuse recouvrait les rues et éclaboussait les vêtements en y laissant des taches grasses et indélébiles. Des maisons toutes neuves surgissaient un peu partout, dominées par la masse de quelque énorme immeuble, magasin ou édifice officiel, tandis que d'autres attendaient leur tour, provisoirement rafistolées.
Des espaces vides laissaient dangereusement béer des caves transformées en pièges à ivrogne...
Tout un village de baraquements couvrait les grandes allées de chaque côté de la gare. La spéculation sur les dommages de guerre menaçait d'abandon des espaces autrefois construits, tandis qu'elle faisait surgir d'immenses bâtisses commerciales hors de proportion avec le marché local, et que, des urbanistes improvisés construisaient en des quartiers excentriques des cités-jardins de belle apparence, au détriment d'un centre à demi vidé de sa population.
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Une reconstruction confiée à des hommes de l'art mais coûteuse et inachevée
Sur les 6 500 permis de construire instruits par les services municipaux entre janvier 1920 et décembre 1930, les trois quarts portent la signature d'une homme de l'art. 325 agences sont ainsi répertoriées pour au moins un permis. Cela signifie qu'un architecte sur quinze ayant exercé en France à cette époque a effectué au moins un projet à Reims. L'architecture de cette reconstruction, malgré l'utilisation de matériaux modernes comme le béton armé, reste souvent traditionnelle, faisant référence à l'architecture classique, voire à l'architecture des maisons en pans de bois qui ont disparu dans la tourmente. Dans les années 20, le bâtiment permet encore de faire intervenir même sur des constructions modestes toute une série d'artistes : sculpteurs ( bas-reliefs notamment ), ferronniers, mosaïstes, maîtres verriers, stucateurs et peintres qui donnent à ces constructions le caractère art-déco marquant fortement cette période.
Si l'effort de reconstruction a été exceptionnel les premières années, il se heurte ensuite à un problème financier. Du fait de l'inflation, les crédits dommages de guerre calculés en francs 1914 ne permettent plus la réalisation de programmes importants à partir de 1926. Les conséquences en sont un arrêt brutal de la construction et la réalisation de programmes de plus en plus réduits : suppression d'un ou plusieurs étages pour rester dans l'enveloppe financière de départ.De nombreux terrains même en plein centre ville resteront vides formant autant de dents creuses dans le tissu urbain. Certaines de celles-ci marquent encore fortement l'image de la cité actuelle.

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La reconstruction de la ville de Reims a été difficile, longue et coûteuse. Elle a bénéficié d'aides extérieures. La solidarité nationale s'est exprimée à travers des parrainages d'autres villes comme Bergerac, et des souscriptions lancées dans la presse nationale. Elle s'est appuyée aussi sur le mécénat international essentiellement américain : la fondation Carnegie a financé le reconstruction de la bibliothèque municipale ; la fondation John D. Rockfeller celle de la charpente de la cathédrale ; les familles de soldats américains tués en France pendant la guerre, ont parrainé la construction d'un hôpital pour enfants dans le quartier Maison Blanche.
A la fin des années 1920, la reconstruction des bâtiments publics et des immeubles ou maisons d'habitation était achevée pour l'essentiel. Celle des monuments religieux a été nettement plus longue. L'achèvement de la restauration de la cathédrale n'a été célébré qu'en 1938 à la veille de la Seconde Guerre mondiale, celle de la basilique Saint-Remi seulement en 1958. Quant à la reconstruction du clocher de l'église Saint-Jacques, elle n'a été achevée qu'en 1994.
source.
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Les coordonnées sont du type : N 49° 1 X N 04° 0 Y
votre point de départ est le point GPS affiché sur la carte.
Pour trouver X : trouver la date à laquelle Paul Marchandeau a été élu maire de la ville de REIMS. Ne prenez pas en compte les milliers et les centaines, conservez les dizaines et otez 2 aux unités, soustrayez ce nombre aux coordonnées NORD.
Pour trouver Y : trouvez la date de célébration de la restauration de la cathédrale. Ne prenez pas en compte les milliers et les centaines. ajoutez 100 et soustrayez ce nombre aux coordonnées EST.
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Vous pouvez valider votre solution d'énigme avec certitude.
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Additional Hints (Decrypt)

yn ehr qh ...

Decryption Key

A|B|C|D|E|F|G|H|I|J|K|L|M
-------------------------
N|O|P|Q|R|S|T|U|V|W|X|Y|Z

(letter above equals below, and vice versa)