Ce monument est situé sur le lieu du drame. Construit dans la pierre du pays par l'entreprise Peyrin de Volvic, il a bénéficié d'une souscription de plusieurs communes de la région clermontoise. Sur la partie avant de son socle, on peut lire les noms des 24 martyrs.
À Orcines, l'initiative de fusiller 24 résistants détenus à la prison militaire du 92 e RI de Clermont revient à un Français, le chef milicien, Jean Fillol. Cet ancien cagoulard connut la « célébrité », avant-guerre, en revolvérisant, en 1930, les Roselli, deux frères italiens militants politiques antifascistes.Fillol le Bergeracois « travaille » ses victimes à la baïonnette. Il disparaîtra à la libération avant de se reconvertir, en Espagne, au sein d'une célèbre maison française de cosmétiques.
Parmi les 24 martyrs de la carrière d'Orcines, un inconnu ne sera identifié que 60 ans plus tard, grâce à des recherches plus poussées. Il a fallu toute la persévérance de l'ANACR (Association Nationale des Anciens Combattants et Ami(e)s de la Résistance) pour découvrir l'identité de cet inconnu. Edouard Carmarans, aveyronnais d'Eguialès, avait été laissé pour mort, dans les combats du bois de Védrines, dans le Cantal. Le 13 juillet 2006, sa petite-fille s'inclinera devant son nom, enfin gravé sur le monument érigé sur les lieux de l'exécution.
Attention il est difficile de se garer dans le sens de la montée, et la traversée de la route est dangereuse, soyez vigilants.