Cette cache fait partie de la série "401 communes en Eure-et-Loir [CEL]".
Il s'agit d'une idée assez simple : vous faire découvrir toutes les communes que compte notre département.
Pour relever ce défi, un groupe de géocacheurs s'est créé afin d'organiser au mieux la pose des caches. Ces dernières peuvent être de différents types et de différentes tailles.
Si vous souhaitez rejoindre le projet [CEL], contactez l'un des propriétaires de cache de la série : il se fera un plaisir de vous indiquer les communes disponibles et la marche à suivre .
#207 - Lucé
Nom des habitants : Lucéennes et Lucéens.
Population : 16051 (recensement de 2012)
Superficie : 606 hectares
Densité : 2649 hab./km²
Avec 16 051 habitants, Lucé est, après Chartres, la plus grande ville l'agglomération et la 3e ville de l'Eure-et-Loir. À moins d'une heure de Paris et d'Orléans, à deux heures de Tours, la ville bénéficie d'une situation géographique privilégiée avec un réseau viaire, rayonnant de nationales.
L'une des particularités de Lucé depuis toujours est de contenir sur son territoire un habitat collectif très présent, des espaces pavillonnaires et un tissu d'activités économiques et commerciales varié.
Avec de nombreux équipements et services, par la richesse de son tissu associatif, Lucé répond aux aspirations de celles et ceux qui recherchent la qualité de vie d'un site urbain moderne, tout en bénéficiant d'un cadre de vie préservé.
Petite info sur les armoiries de Lucé
Le blason de lucé reprends les armoiries de la Communauté des religieux bénédictins de l'abbaye de Saint-Jean-en-Vallée (entièrement detruite aujourd'hui, elle se trouvait au parc André Gagnon à Chartres), à laquelle appartenait la paroisse de Lucé depuis 1099.
Cet écu moderne est composé de 3 branches horizontales d'égale largeur et de couleur différentes : argent pour la partie haute, vert pour le milieu et rouge pour la partie basse. On y a ajouté un soleil d'or sur la bande verte, croyant que Lucé venait de Lux, lumière en latin.
Un peu d’Histoire : Raoul BRANDON, architecte
C'est à un des plus illustres enfants de Lucée que nous consacrerons notre propos : Raoul Brandon, bien connu à Chartres pour avoir été l'architecte de la Poste (1927), récemment devenue la médiathèque " l 'Apostrophe".
Raoul Brandon vit le jour à Lucé (Poiffonds) en 1878 dans une famille de cloutiers. Raoul fut très tôt intéressé par l'architecture. Formé à l'Ecole Nationale des Arts Décoratifs et à l'Ecole des Beaux Arts, le jeune Brandon saura se faire une place dans une profession qui ne l'attendait pas... Fier de ses origines, et fortement influencé par Viollet-le-Duc et ses disciples, son désir de devenir "le nouveau Jehan de Beauce" provoqua souvent l'incompréhension, voire l'ire de ses pairs.
Pour autant, il sut tracer sa voie et ses réalisations à travers le monde ne se comptent plus. Très impliqué dans la construction d'édifices publics, tant à Paris que dans le reste de la France, il s'exporta aussi outre-mer, notamment dans cet Orient mystérieux qui le fascinait : Egypte, Levant, etc. Sa production, très éclectique au demeurant, montre bien qu'il marqua de son empreinte une époque où l’on réinventait l’architecture. Avec son frère Frédéric, ils furent à l'origine d'une dynastie d'architectes, comme en témoigne leur monument funéraire dans le cimetière de Chartres.
Sources :
- Magazine "Votre Agglo", n° 7, septembre 2011