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1V2C La prévoté de Labeuvrière F Multi-Cache

Hidden : 4/27/2015
Difficulty:
2.5 out of 5
Terrain:
1.5 out of 5

Size: Size:   small (small)

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Geocache Description:

Cache appartenant a une série de deux boucles proposées en marge de l'event du 03 Mai 2015 à la Chartreuse du Mont Sainte Marie de Gosnay. Des caches destinées a vous faire découvrir le patrimoine et la nature entre Béthune et Bruay.


ATTENTION LES COORDONNEES NE SONT PAS CELLE DE LA CACHE!!!
Vous devez relever un certains nombre d'informations pour trouver la finale.
Coordonnées sont sous la forme
N 50° 31.ABC E 2° 33.DEA
A = nombre de tourelles d'angles
B= Nombre de fleurs de lys sur la mitre du blason
C= Chiffre des unités sur la facade Est
D= Chiffre des centaines sur la facade Sud Est
E= A+1

L’HISTOIRE DE LA PRÉVÔTE

En 1097, au retour d’un pèlerinage à Saint Jacques de Compostelle, Robert comte de Flandre aurait fondé une maison religieuse dédiée à Sainte Christine, dont des reliques avaient été apportées fort anciennement à Labeuvrière – peut-être au Véme siécle – pour les protéger des profanations des hordes barbares, alors qu’une partie des restes de la sainte est conservée en Italie où elle est l’objet d’une profonde vénération.

On peut penser que la fondation de La Beuvrière remonte encore plus haut dans le temps, l’ancienneté du peuplement de ce secteur étant attestée par un site archéologique proche du Bois des Dames, entre Labeuvrière et Gosnay, où ont été trouvés des fours de potiers gaulois.

Il est dit que les fondateurs du prieuré de Ste Christine, confièrent la direction de la maison religieuse à trois moines de l’abbaye de Charroux, appartenant à l’ordre de Saint Benoit, qu’ils avaient ramené de leur étape dans cette abbaye, les chargeant de desservir l’église, et fonder un Prieuré restant propriété de l’abbaye poitevine. Pour les faire vivre, ils leur confièrent des terres, avec l’exercice de tous les droits féodaux et les droits de haute, moyenne et bassse justice.

Prévoté de Labeuvrière

Des précisions sur l’abbaye de Charroux en Poitou, dont il ne reste que quelques ruines aujourd’hui. Cette maison était très puissantes, elle possédait de vastes domaines (jusqu’à 213 au temps de la splendeur), notamment en flandre, et jusqu’en Angleterre. Cette abbaye bénédictines était un lieu de pélerinage et d’étapes des gens du nord sur la route de Saint Jacques de Compostelle, et l’appel lointain à des hommes aussi étrangers à l’Artois, s’explique par acceuil reçu par nos pélerins à Charroux, où régnait l’ordre et la discipline, ce qui les incita à vouloir faire de même.

Le prieuré vivote dans un contexte mouvementé, avec les rivalités continuelles entre la France et l’Espagne, les guerres de religion. Les trêves et arbitrages des instances religieuse continuent jusqu’en 1583, quand le prieur de Labeuvrière déclare qe son prieuré en ruine, et qu’il est avantageux pour Charroux, son propriétaire trop éloigné, de se décharger de son administration au profit de l’abbaye de Saint Vaast d’Arras, dirigée par Jean Sarrazin. Un accord par devant notaire est signé le 3 novembre 1583 avec un engagement de payer 600 écus d’or à l’abbé de Charroux pour le transport à l’abbaye Saint Vaast du droit de patronage sur Labeuvrière. Aprés négociations, la cession est conclue en juin 1586.

A partir de cette réunion avec une communauté puissante et généreuse, La Beuvrière voit changer ses destinées. Elevée au rang de Prévôté, l’ancienne dépendance de Charroux a désormais à sa tête, des hommes éminents et dévoués : Jean Sarrazin nomme Philippe de Caverel comme premier adminstrateur en 1587, et il suffit de trois années de résidence à ce personnage grand bâtisseur pour construire le mur, reconstruire de fond en comble l’habitation en 1589, préserver la tour romane et réparer la nef de l’église.

Autre péripétie locale en 1596, la peste fait de grands ravages, on rapporte qu’un religieux qui résidait à Labeuvrière soigna les malades avec tant de zéle qu’il succomba, victime de sa charité, et la même année, le fléau de la guerre vien s’ajouter à l’épidemie, avec l’irruption des troupes française dans l’Artois, alors province des Pays Bas espagnols : les habitants de Labeuvriére sont contraints de chercher asile derriére les murs de Béthune.

En 1732 a lieu la transaction entre l’abbaye de Saint Vaast et les habitants de Labeuvrière, permettant au curé de célébrer l’office paroissial en la nef de l’église de la Prévôté « à raison que l’Eglise saint Pierre est tombée en ruines passées plusieurs années ».

L’église est aujourd’hui dédiée à Saint Pierre, depuis qu’a été érigée la paroisse de Labeuvrière par ordonnance du roi Louis Philippe en 1840.

Pour information,
La maison de Labeuvrière entretenait quatre religieux, prévôt compris et rapportait 4000 livres de revenus, elle étai l’une des quatres prévôtés dites réguliéres de l’abbaye de saint Vaast,
On y chantait à cinq heures et demie, les matines suivies de la médiation, à dix heures et demie la grand messe, entre deux et trois heures, vêpres et complies.

L’ensemble architetectural de la Prévôté : les bâtiments

La restauration des bâtiments a débuté en 1991 à l’église, et elle est loin d’être terminée, mais elle a été menée avec la volonté de redonner un aspect plus conforme aux constructions d’origine aux parties réhabilitées : l’église de 1991 à 1994, toujours en 1994, la façade de la Prévôté, et la démolition de l’apprentis disgracieux qui cachait le mur de l’église, le mur d’enceinte entre 1996 à 2000, faisant la jonction avec le choeur de l’église, et le pignon sud en 2004.
Depuis septembre 2010, un programme de premiére mise en sécurité et consolidation des toitures et charpentes de la charrerie écurie et de la grange de la ferme a démarrè, et il est trés largement subventionné.

Le mur, d’encinte
C’est lui qui porte la date la plus ancienne : 1588, visible de la place Verte, car il importait de marquer la prise de possession par la réalisation de cette clôture, et il était de coutume de dater la construction.
Le mur, en briques consistait à l’origine en un quadrilatére preque complet et fermé, il en subsiste trois côtés, et trois tourelles en poivriére, c’est-à-dire surmontées de toit conique. Ce mur présentait plus un caractére de clôture forte que de mur d’enceinte réellement défensif, sans chemin de ronde, et avec seulement des tourelles pour surveiller les alentours. Les crénaux, qui n’avaient pas de véritable rôle militaire, affirmaient simplement le droit seigneurial des occupants.

Sur la face intérieure, à hauteur constante de cinq pieds, soit 1.6 métre en dessous du couronnement, on reléve des crochets rond en fer forgé anciens, soigneusement scellés dans les joints sans mortier visible : ils peuvent avoir supporté une lisse en bois. Les documents anciens sur les jardins du Moyen âge et de la Renaissance permettent de supposer que ces crochets servaient de support à une pergola où se développaient des plantes grimpantes.

On peut remarquer les dessins, coeurs, crosses abbatiales, croix, sablier, ainsi que la date 1588, visible sur la face sud, côte place Verte réalisés en briques en boutisses, (brique dont la longeur se trouve dans l’épaisseur du mur, et dont un des bouts est en parement), colorées par surcuisson avec un aspect partiellement vernissé : ces briques différentes ont été laissées en place lors de la restauration du mur.

A l’occasion de la restauration, le sol a été remis dans sa forme initiale, avec un glacis faisant réapparaître deux assises de grès supplémentaires, sauf sur la face extérieure, côté place de l’église et en face du presbytére.

Le logis,
Il est daté de 1589, soit un an aprés le mur.
Il est construit en briques et pierres, et il possédait à l’origine au rez de chaussée, deux portes, et sept fenêtres rectangulaires, et à l’étage huit fenêtres ornées de frontons. La moitié de ces baies est simple et coupée par une traverse horizontale, l’autre moitié double, a des meneaux (montants ou traverses de pierre qui divisaient la baie des anciennes fenêtres) croisés en pierre.

La façade occidentale restaurée e, 1994, comporte les fenêtres dans leur aspect d’origine, l’entrée principale est surmontée des armoiries de Jean Sarrazin, avec mitre et crosse, et le millésime de 1589 est bien visible.

Le bâtiment est, non restauré qui se dresse en équerre dans le jardin, est daté de 1700, il fut construit par Robert de Haynin, avec des baies ouvrant à la française, il abritait la sacristie de l’église et de l’escalier d’accés au clocher.

La réhabilitation du pignon sud a été effectuée en 2004, aprés démolition en 2003 d’un bâtiment inesthétique, et n’a laissé apparaître que 4 fenêtres, qui ont été restaurées avec la peinture à fresque en fond de tableau, alors que les indication de l’album de Croÿ montraient plus d’ouvertures, mais il faut tenir compte de l’appréciationdu peintre qui se faisait à partir  d’un croquis réalisé sur place par un autre dessinateur, souvent plusieurs années auparavant. Il semble aussi que des remaniements subis au fil du temps par ce pignion, on fait disparaître la tourelle visible sur le dessin des albums de Croÿ, à l’angle sud est, mais sa trace ayant été retrouvée au moment des derniers travaux, elle est symbolisée par un joint de couleur différente, plus claire.

L’Eglise
L’église a été édifiée en plusieurs phrases successives. Elle présente la forme d’une croix latine, avec une nef, un choeur, un transept et deux croisillons, dont un celui du nord a été démoli, à cet emplacement l’arc mis à nu sert de portail à l’édifice.

La vieille nef unique et rectangulaire présente des maçonneries de moellons grossiérement assemblés et des traces de baies en plein cintre retrouvées lors de la restauration récente : le mur sud et le rez de chaussée de la tour pourraent être des restes de l’église primitive du XIéme siécle.

Le clocher,
qui se signale de trés loin, est typiquement roman par son décor de bâtons brisés et de baies rondes ornées de motifs végétaux en pyramide.

La toiture en bâtiére, soit à deux versant inclinés, et posée entre 2 murs pignons, était encadrée de pas de moineaux (d’après les albums de Croÿ), qui ont été remplacés par des rampants à couverture demi ronde, probablement au dix huitiéme siécle.
A sa base, on remarque une sculpture figurant un pigeon male gonflant son jabot et de curieuses petites têtes à la base des pinacles.

Au fond de la nef, une porte ogivale en grés piqué dans un style hérité de la Renaissance, est surmontée des armoiries de Jean Sarrazin, abbé de Saint-Vaast, timbrée d’une mitre avec la crosse en pal, elle est datée de 1590.

Additional Hints (Decrypt)

Znvf ubhk rfg-ryyr?

Decryption Key

A|B|C|D|E|F|G|H|I|J|K|L|M
-------------------------
N|O|P|Q|R|S|T|U|V|W|X|Y|Z

(letter above equals below, and vice versa)