Les chemins de halage
La traction des péniches le long des fleuves et canaux était très répandue avant l’invention de moteurs adaptés aux bateaux, l’usage de voiles n’étant pas toujours possible en raison de la présence de tunnels, de ponts ou pour cause de vents défavorables.
On distingue trois modes de traction terrestre des navires et péniches :
- le halage à la « bricole » : le marinier et sa famille s'attachaient à la corde de traction, appelée bricole (ou verdon, fintrelle, maillette, ancierre), pour tirer le bateau ;
- la traction animale, par chevaux, ânes ou mulets : elle était surtout pratiquée (en France) dans le Centre ; les bêtes appartenaient au marinier, qui les logeait à bord, ou à des charretiers, appelés les « longs jours », qui disposaient de relais, le long des voies d'eau. En 1935, on comptait encore 1 500 bateaux écuries en France.
- la traction mécanique, par des locotracteurs électriques sur rail ou sur pneus, ou par des tracteurs diesel (Latil).
Le chemin de Loya
L’ancienne route vers la côte passait par la rive gauche de la Nivelle, pour aboutir à
Saint-Jean-de-Luz. Elle porte encore le nom de « chemin de halage », la voie d’eau ayant longtemps été utilisée pour le transport des marchandises vers l’aval. Longtemps désaffectée et peu praticable, elle est rendue à la circulation dans les
années 1960 grâce à la réouverture du pont métallique de Loya, à proximité du moulin éponyme
La Nivelle est un petit fleuve de 45 km qui prend sa source en Espagne et qui, après 39 km de cours parfois tumultueux en France, se jette dans le golfe de Gascogne, dans la baie de Saint-Jean-de-Luz.
Ascain présente la particularité d’être en aval du fleuve et donc en contact avec les deux environnements, fluvial et marin, concernés par la protection. Le pont romain qui l’enjambe détermine d’ailleurs la limite territoriale d’influence du cours estuaire, relevant du
domaine maritime public, et le début du cours fluvial.
The Towpath
A towpath is a road or trail on the bank of a river, canal, or other inland waterway. The purpose of a towpath is to allow a land vehicle, beasts of burden, or a team of human pullers to tow a boat, often a barge. This mode of transport was common where sailing was impractical due to tunnels and bridges, unfavourable winds, or the narrowness of the channel.
After the Industrial Revolution, towing became obsolete when engines were fitted on boats and when railway transportation superseded the slow towing method. Since then, many of these towpaths have been converted to multi-use trails. They are still named towpaths — although they are now only occasionally used for the purpose of towing boats.
Loya's Way
The ancient way followed the left bank of the Nivelle to
Saint-Jean-de-Luz. It kept its traditional name ‘chemin de halage’ (
towpath), having been the common mean of transport downstream to the harbour. Neglected and unused for a while, it was restored in the
60s with the reopening of the metal bridge near Loya's mill.
The Nivelle (
‘Ugarana’ or
‘Urdazuri’ in Basque) is a 41 km long river in the
Northern Basque Country flowing largely south-east to north-west, with only 7 km of its length being considered navigable. The river results from the union of various streams in
Urdazubi (
Navarre), going on to cross the Spanish-French border at
Dantxarinea after 14 km meandering across
Navarrese soil. The river pours into the
Bay of Biscay on the bay of
Saint-Jean-de-Luz (
‘Donibane Lohizune’ in Basque) after cutting its way between this town and
Ciboure (
‘Ziburu’ in Basque) on its final stage. At this point, celebrated Basque French composer and arranger
Maurice Ravel was born in one of the front houses overlooking the channel.