Saint Andéol a donné son nom à plusieurs villages ou villes en Ardèche : St-Andéol-de-Berg, St Andéol de Vals, Bourg St Andéol… Né en Turquie, il évangélisa la Gaule dans la 2nde moitié du IIème siècle, à l’appel de Saint Irénée, Evêque de Lyon.
Il se retrouva ainsi 1er apôtre du Vivarais. L’empereur Septime Sévère le fit périr en 208, la tête fendue par un glaive en bois.
L’église de Saint Andéol fut construite en 1854, à la place d’une ancienne église dont l’emplacement (ainsi que celui de l’ancien cimetière) est matérialisé par une croix monumentale sur la place centrale, au sud de l’église actuelle.
1854, c’est l’année de la proclamation du dogme de l’Immaculée Conception. C’est pourquoi l’église fut l’une des premières à être dotée d’une chapelle en l’honneur de la Vierge Marie. Un pied de nez à l’histoire, en sachant qu’en 1573, les Réformés s’emparèrent de Villeneuve-de-Berg et de Saint-Andéol, ce qui entraîna des luttes fratricides jusqu’en 1629, date de la venue de Louix XIII à Villeneuve-de-Berg (voir cache 1 – Terme noir – GC5N8BA) et la signature de la paix.
Au-dessus du portail d’entrée sont écrits les phrases suivantes : « Hæc domus dei et porta cæli vere domine est in locoisto / Salve regina matermisericordiæ / 1855" (Le Seigneur se trouve vraiment dans ce lieu qui est la maison de Dieu et la porte du Ciel / Salut, O Reine, Mère de miséricorde / 1855 »).
Lorsque l’église est ouverte, on peut trouver des inscriptions sur les chapiteaux des 2 premières colonnes de la nef (près de l’entrée de l’église) : à droite, Anno Domini MDCCCLV (« Année du Seigneur 1855 ») et, à gauche, « Maire - Eti. Guigon / J.B. Vacher - Curé » (les 2 responsables de l’édification de l’église en 1855)
L’impératrice Eugénie aurait offert l’ostensoir (qui servait aux expositions et processions du St Sacrement, aux vêpres). L’impératrice était d’origine espagnole et avait une grande envie de promouvoir le culte catholique, ravagé pendant les évènements de la révolution française.
L’église fut dotée d’une nouvelle cloche en 1913, la précédente datant de 1744 ayant été descendue à la révolution française pour échapper à la réquisition militaire. La légende dit qu’elle aurait été enterrée au pré du Landreau, d’où la légende du trésor du pré du Landreau…
L’église possède entre autre : une chaire à prêcher inscrite aux monuments historiques, un tableau du XIXème siècle représentant l’élévation de Saint Andéol (à droite du transept, c'est-à-dire à droite du centre de la croix que forme le plan de l’église), des vitraux réalisés par l’artiste lyonnais du XXème siècle Jean-Marie Balayn (suite à un violent cyclone en septembre 1953 qui fit beaucoup de dégâts),
un chemin de croix en bois réalisé par Maurice Tavernier, artiste lyonnais du XXème siècle, et d’autres trésors…
Vous pourrez trouver de plus amples détails et photos sur le site dont je me suis inspiré pour écrire ce texte :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Saint-And%C3%A9ol-de-Berg
Pour la cache, vous cherchez une boîte micro.