Skip to content

1V2C L'eglise Saint Léger 16 Traditional Cache

This cache has been archived.

Laotseu62: Il est temps de laisser la place aux autres, ce fût une belle histoire le geocaching gonaysien.

More
Hidden : 4/19/2015
Difficulty:
1.5 out of 5
Terrain:
1.5 out of 5

Size: Size:   small (small)

Join now to view geocache location details. It's free!

Watch

How Geocaching Works

Please note Use of geocaching.com services is subject to the terms and conditions in our disclaimer.

Geocache Description:

Cache appartenant a une série de deux boucles proposée en marge de l'event du 03 Mai 2015 à la Chartreuse du Mont Sainte Marie de Gosnay. Des caches destinées a vous faire découvrir le patrimoine et la nature entre Béthune et Bruay


Le document le plus ancien qui évoque l’église paroissiale de Gosnay est le « Centième d’avril 1570 ». Il y est simplement précisé que le village était constitué d’une église « l’hôtel dieu est amasé sur demi-mesure » avec son cimetière « l’attre et le cimetière d'une mesure appartenant à la chapelle », une chartreuse de femmes, une chartreuse d’hommes, un moulin à eau et 14 manoirs amasés sur environ 31 mesures. Un riez sert aux « pâturages des bestiaux de tous les manans et habitans ». Sire Rémy Duriez, prêtre chapelain de la paroisse de Gosnay, était prestataire de la cure d’Hesdigneul où il résidait. Il y tenait en louage de Sire Adrien Le Riche, prêtre, une maison et un jardin d’un quartier de contenance.

La tour de l’église, érigée en 1519 avec des matériaux récupérés lors du démantèlement du château de Thierry d’Hireçon par les Pères chartreux du Val Saint-Esprit, est aujourd’hui, la partie la plus ancienne de l’édifice. On devine encore sur un gré barlong sculpté, au pied ouest de la tour, l’inscription « l’an 1519 » en lettres gothiques.

Un tableau de la collection De Croy, réalisé avant 1610, donne à l’église un positionnement surprenant de la nef par rapport à la tour de 1519.

Les guerres de 1710 et le siège de Béthune en particulier, causèrent de graves dégradations aux édifices religieux de la Région et bon nombre d’églises paroissiales furent reconstruites. Celle de Gosnay n’a pas échappé à ce mouvement. Elle profita de l’initiative du diocèse pour adapter les dimensions de l’édifice aux besoins des paroissiens. Le registre paroissial témoigne au 15 mai 1745, de la décision de l’Evêque d’Arras ordonnant « la démolition de la nef et du chœur pour sa reconstruction ». Les travaux durèrent 16 mois, et la bénédiction de la nouvelle église et du cimetière attenant sont datés du 30 septembre 1746. La nouvelle église, agrandie et réorientée à l’est, a connu depuis de nombreuses péripéties et sa démolition fut plusieurs fois envisagée.

Fermée et interdite au culte en 1791 avec 38 autres églises du District de Béthune, elle fut vendue 3700 livres aux enchères publiques le 29 frimaire de l’an II et le procès verbal de l’événement précise que la vente se tint « en l’absence des officiers communaux dûment convoqués ». Son acquéreur, Jean Baptiste Wastelier, fut longtemps considéré comme le bienfaiteur de l’église, pour avoir su la préserver. Il avait en fait sollicité et obtenu le 24 ventôse de l’an III, l’autorisation de la démonter pour en vendre les matériaux mais ce projet ne fut, heureusement, jamais réalisé...


Longtemps utilisé comme grange, le bâtiment fut racheté par la commune vers 1815 pour qu’il retrouve sa vocation cultuelle. Cette longue période sans entretien faillit lui être fatale. Des travaux d’entretien ou de restauration, parfois conséquents, furent réalisés plusieurs fois.

En 1870, l’église était menacée de ruines et les conclusions du rapport de l’expert de l’époque étaient alarmantes, « le chœur menace de s’écrouler, la nef est aussi en mauvais état, il faut abandonner le projet de réparation et de restauration, ces deux parties d’église doivent être entièrement démolies et reconstruites sur de nouvelles fondations ». L’avis de l’expert ne fut pas suivi et l’église fut consolidée et restaurée grâce à l’influence du maire, Georges Gamot. Le soutien financier de la famille Wastelier, en fit, cette fois, de réels bienfaiteurs.

Le 9 juillet 1950, l’effondrement de la voûte de la nef ne fit heureusement pas de victime. L’incident, imputé aux bombardements aériens sur la commune à la fin de la deuxième guerre mondiale, nécessita de très importants travaux de charpente, plâtrerie et vitraux, dont le financement fut assuré par les crédits « dommages de guerre ».

Source Roger Potier.

Additional Hints (Decrypt)

Yr eryvdhnver rfg fhfcraqh qnaf yn angher vy rfg creqh

Decryption Key

A|B|C|D|E|F|G|H|I|J|K|L|M
-------------------------
N|O|P|Q|R|S|T|U|V|W|X|Y|Z

(letter above equals below, and vice versa)