Afin de faciliter et diminuer les maintenances :
Merci de préserver les caches et l’environnement.
Merci d’essuyer les caches avant de les ouvrir.
Merci évidement de BIEN refermer les caches et les remettre à la même place .
Merci de loguer vos DNF (non trouvée) afin de savoir rapidement si il y a une disparition.
Il fût une époque où les journaux n’étaient pas suffisamment diffusés pour faire circuler toutes les nouvelles et informations. La justice avait alors ses moyens pour faire connaître ses décisions. A quelques centaines de mètres de la limite des communes de Labergement les Seurre et de Montmain au carrefour des 4 routes encore appelé place Royale se trouve une stèle de 1763 ou 1764 (les avis divergent) qui reproduit le 26 juillet 1763 l’affichaged’un jugement contradictoire rendu a l'intendance a Dijon le 5 mars 1764.
On parle aussi de place Royale car dans les années 1670, les troupes de Louis XIV stationnèrent dans les bois limitrophes lors du siège de Seurre.
Ce jugement départage les velléités des deux communes prés citées sur la délimitation exacte du tracé de la branche de chemin allant à Montmain (actuelle D 35 E) de la grande route de Beaune à Seurre (actuelle Départementale 973). Cette route s’est aussi appelée Route à la Dame, probablement en hommage à l’épouse du chevalier dont il est question ensuite. Son tracé devait être tout droit en faisant face au château de Montmain peut être celui construit au XVI ème siècle par Jeahan de Tenare et démoli en 1865 par Henri Grangier de Vougeot son propriétaire depuis l’année précédente. Il est dommage de noter que de nombreux châteaux furent détruits dans ces années là par leurs propriétaires qui ne pouvaient plus payer leurs impôts basés sur le nombre de fenêtres et de cheminées.
La route ne fût malheureusement pas terminée et l’achèvement beaucoup plus tard ne suivi pas le tracé initial bifurquant pour rejoindre le bourg.
Il est précisé sur cette borne que Abraham Jaque Durand Daubigny chevalier ministre plénipotentiaire du Roy en Allemagne seigneur de Montmain et Grosbois la fait faire a ses frais dans toute son étendue les habitants de Labergement ayant été déboutes de leur opposition par jugement contradictoire rendu a l'intendance a Dijon le 5 mars 1764.
Cette stèle est réalisée en calcaire monolithe avec un décor en bas relief représentant deux écus en amande, jumelés, sur fond à décor rocaille, à la partie supérieure de la borne.
Son inventaire est versé au Service Patrimoine et Inventaire du Conseil régional de Bourgogne.