Philippe Beauquis avait eu 4 fils d’un premier mariage puis 3 filles et 6 fils d’un second mariage. En 1863, la chapelle est construite par 7 des frères Beauquis en remerciement à la Vierge pour avoir épargné au plus jeune d’entre eux, Jean, la guerre de Crimée Les dits frères Beauquis habitaient alors, pour 6 d’entre eux, à Champanod : Pierre 60 ans, François 58 ans, Jacques 54 ans, J. Claude 39 ans, J Pierre 37 ans, Jean 30 ans. Le 7e frère n’habitait plus à Champanod.JEAN, né le 5.12.1834, demi-frère du précédent, fils de Philippe et de Jacqueline, laboureur lui aussi, est tiré au sort pour le service en janvier 1854. Mais son départ est différé pour raison de santé. L’année suivante, il est définitivement réformé pour raison de santé. Il échappe ainsi à la guerre de Crimée, pour le plus grand bonheur de sa famille qui décide alors de construire une chapelle en remerciement à la Vierge. Le 6 mars de cette année 1865 l’évêque d’Annecy Monseigneur Magnin accorde un « gage de satisfaction » aux fondateurs de la Chapelle appelée désormais Notre Dame des Laboureurs. En outre, l’évêque déclare qu’une indulgence(1) de 40 jours sera accordée à quiconque « visitant ou apercevant la chapelle récitera dévotement un Pater et un Ave Maria ». Vers 1986, les descendants Beauquis et Favre, par respect pour leurs ancêtres, restaurent avec soins la chapelle qui reste ainsi au nom des familles Beauquis de Champanod .(1): A l’époque, une indulgence était la rémission totale ou partielle de la peine encourue en raison d’un péché déjà pardonné.