Saint
Trémeur aurait vécu au début du vie siècle.
Il fait partie des saints
bretons plus ou moins mythiques
imposés à l'église catholique par la tradition. Martyr, fils de sainte
Tréphine et de Conomor,
sa fête est le 8
novembre.
Il
est appelé aussi Tréchinor, Trémel, Trémoré, Trémorel, Trimorel,
Treveur, Triver, Tromeur et Trimoël, en breton Tremeur.
Très
peu d'éléments de sa vie sont connus. Il est surtout évoqué par Dom
Alexis Lobineau dans
son récit de la vie de saint
Gildas.
Baptisé
Gildas, comme Gildas le Sage, par sa mère, on lui ajouta par la suite
le surnom de Trech-meur (en breton trec'h » signifie "victoire", et meur, "grand") pour
le distinguer de saint Gildas, et il fut confié par sa mère
(ressuscitée par saint Gildas) au monastère de Rhuys pour y être élevé
par saint Gildas. Dom Lobineau écrit : « Sa
vie angélique était accompagnée de miracles que Dieu accomplissait
par son ministère » et ajoute : « Il fut tué par son
père, qui l'ayant trouvé qui se promenait à la campagne, un dimanche
après l'office, lui coupa la tête ». Cette décapitation aurait eu
lieu un 8
septembre et il fut
enterré àSainte-Tréphine près de Laniscat (Côtes-d'Armor)
Son
culte est répandu en Bretagne,
principalement en Haute Cornouaille.
Il est le patron de Camlez (Côtes-d'Armor)
de Carhaixet
de Kergloff (Finistère) ;
une chapelle Saint-Trémeur lui est dédiée à Guerlesquin,
à Plougastel-Daoulas,
au Guilvinec et àCléden-Cap-Sizun.
Par contre la paroisse et commune de Trémeur dans les Côtes-d'Armor,
semble être une simple homonymie.